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CULTURE

[MUSIC IN] – Aya Nakamura en page de couverture du magazine Forbes

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Aya Nakamura, de son vrai nom Aya Danioko continue de faire parler d’elle à travers ses exploits inédits dans le monde de la musique. Son succès s’explique surtout de par son sérieux et son amour pour la musique. Elle devient une force incontournable de la musique internationale. Le public l’a découvert à l’âge de 19 ans après la publication de Karma, son premier titre, sur les réseaux sociaux. Elle se fera un nom par la suite en décrochant un contrat chez Warner music en 2016. Aya Nakamura a continué son ascension sur la scène internationale faisant d’elle l’une des meilleures dans son domaine. Alors qu’en décembre 2020, l’artiste française d’origine malienne a été élue “Artiste francophone de l’année”, elle vient d’être choisie pour figurer sur la page de première couverture du magazine américain Forbes. Une consécration pour la chanteur qui a déjà dépassé le milliard d’écoutes sur la plateforme musicale Spotify pour son album “Nakamura”.

Aya Nakamura alias Aya Danioko
Aya Nakamura, de son vrai nom Aya Danioko est née le 10 mai 1995 à Bamako au Mali. Auteure-compositrice-interprète franco-malienne, elle est issue d’une famille de griots et l’aînée d’une fratrie de cinq enfants. Aya Nakamura était enfant quand ses parents sont arrivés en France. Ils s’installent à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis dans le 93. Celle qui avait des rêves de devenir modéliste a fini par être star du micro, elle va enchaîner les succès dans cette nouvelle passion musicale. « Mais cela a cessé de me plaire, alors j’ai chanté » a-t-elle expliqué lors d’une interview.

Premier pas dans la musique sur Youtube avec la chanson « J’ai mal »
Tout à commencé sur les réseaux sociaux après la sortie de sa première chanson intitulée Karma en 2014. Aya Nakamura avait alors 19 ans quand elle croise le chemin du compositeur et producteur français d’origine malienne comme elle, Seysey, de son vrai nom Yohann Doumbia, elle écrit une chanson d’amour qui parle de chagrin « J’ai mal ». Cette chanson dépasse très rapidement des millions de vues sur Youtube et lance la carrière d’Aya. Elle va signer son premier contrat artistique avec Dembo Camara et se lance avec force et abnégation dans le monde musical pas assez tendre pour les français d’origine africaine.

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“Djadja”, disque de diamant est vendu à plus de 500 000 unités
Après des débuts remarqués sur les réseaux sociaux et de nombreuses collaborations, la percée d’Aya Nakamura se fait dès la sortie de son premier album intitulé “Journal intime”, publié le 25 août 2017, qui sera ensuite certifié disque de platine.

En novembre 2018, elle publie son deuxième album “Nakamura”, où elle se fait connaître du grand public, propulsée par le single “Djadja”. Avec des ventes atteignant plus de 500 000 unités, l’album est certifié disque de diamant par le SNEP. Aya l’intrépide de la scène ne cesse de grimper les montagnes pour atteindre le ciel. Ses chansons se surclassent dans les pays francophones et à l’étranger.

L’année 2020 marque un tournant dans sa carrière musicale, elle est l’artiste francophone féminine la plus écoutée sur Spotify, elle y dépasse le milliard d’écoutes. La même année, son troisième album, “Aya” arrive sur le marché sur lequel nous retrouvions des singles notamment “Jolie Nana”, “Plus jamais” (en collaboration avec Stormzy) ou encore La machine. Moins de 3 mois après sa sortie, 100 000 exemplaires ont été vendus début février 2021 ce qui l’inscrit en disque de platine. Ce sera son deuxième album certifié par la SNEP.

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Aya Nakamura @ Page tweeter Aya Nakamura

Beaucoup critiquée en France mais très écoutée et appréciée à l’international
Française d’origine malienne, critiquée au début, flagellée pour son style et son usage du français dès cités, Aya Nakamura est incontestablement la reine des podiums à l’international. Après l’Europe, sa musique a dépassé les frontières de l’Atlantique. Les stars américaines notamment Rihanna danse sur sa chanson “Djaja” sur son instagram. Sam Smith, une personnalité britannique de la télévision et de la musique, écrivain, compositeur et interprète avait posté une vidéo sur Instagram dans laquelle il montre ses talents de danseur sur ce titre qui a fait explosé les hit-parades. Même le footballeur brésolien Neymar n’a pas pu se retenir.

Le style d’Aya s’inscrit entre pop urbaine, zouk, R&B et afrobeat, en fait une artiste unique. La particularité de Aya Nakamura résulte du fait qu’elle est ancrée dans ses racines africaines tout en restant contemporaine.

Aya Nakamura @Page tweeter Aya Nakamura

De sa nomination aux Music Awards à la couverture de Forbes
Aya Nakamura est comme un tsunami sur le paysage musical français, rien n’a pu l’arrêter. En 2018, elle est lauréate du W9 D’OR dans la catégorie Artiste féminine la plus écoutée avec sa le titre “Aya Nakamura ». Elle est également nominée au Music Awards dans la catégorie Chanson francophone de l’année pour sa chanson culte intitulée “Djadja” murmurée dans tous les milieux et par toutes les couches sociales en France, en Europe et aux États Unis. Les choses ne s’arrêtent pas là pour la belle du podium des hits. En 2019, l’album “Aya Nakamura” gagne le prix de Public Choice Awards au Music Moves Europe Talent Awards.

Chaque année avec ses palmarès, à l’année 2020, elle remporte quatre prix avec « Djadja » et « Aya Nakamura »: Artiste féminine francophone de l’année au NRJ Music Awards, Artiste féminine de l’année au Deezer Awards, Révélation internationale de l’année au LOS40 Music Awards et Grand prix du répertoire Sacem à l’export au grand prix Sacem.

Enfin 2021 aura ses lots de surprises pour la chanteuse française d’origine malienne, elle est nominée au Victoire de la musique dans la catégorie Artiste féminine. Ce sera ensuite, une autre bonne nouvelle pour l’artiste. À l’occasion de son édition spéciale «Femmes», le prestigieux magazine américain Forbes a choisi la chanteuse Aya Nakamura pour sa première couverture. Un choix motivé par l’ascension fulgurante de la chanteuse française d’origine malienne. Elle est décrite comme “une artiste majeure de la scène française et internationale” sur le magazine dans ce numéro dédié aux “40 femmes Forbes 2021”.

Aya Nakamura @ Page tweeter Aya Nakamura
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CULTURE

SÉNÉGAL – Le président Bassirou Diomaye Faye ouvre le Forum national sur le livre et la lecture : « Le livre libère, inspire et façonne les peuples »

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Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi matin la cérémonie d’ouverture du Forum national sur le livre et la lecture, un rendez-vous majeur dédié à la refondation de la politique culturelle et à la relance du secteur du livre au Sénégal.

Ce forum, véritable laboratoire d’idées, réunit écrivains, éditeurs, bibliothécaires, enseignants, chercheurs et professionnels du monde littéraire autour d’une même ambition : faire du livre et de la lecture des leviers de transformation culturelle et éducative pour le pays.

Dans son allocution, le Chef de l’État a insisté sur la puissance émancipatrice du livre, soulignant qu’il « libère, inspire et façonne les aspirations des peuples ainsi que les idéaux des Nations ». Évoquant un souvenir personnel, il a confié avec émotion : « J’ai aimé la lecture car j’ai toujours vu mon père lire. »

Une déclaration empreinte d’humanité qui rappelle le rôle fondamental de la famille dans la transmission du goût du savoir.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a enfin réaffirmé la détermination de l’État à faire du livre un instrument central de la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, fidèle à l’idéal d’une nation éclairée par la connaissance.

Voici l’intégralité du Discours du Président de la République à la cérémonie d’ouverture officielle du forum national sur le livre et la lecture :

Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,

Monsieur le Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme,

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Monsieur le Secrétaire d’État chargé de la Culture, des Industries créatives et au Patrimoine historique,

Excellences, Mesdames, Messieurs les représentants du Corps diplomatique,

Mesdames, Messieurs les représentants des Institutions internationales,

Mesdames, Messieurs les acteurs de la chaîne du livre,

Mesdames, Messieurs les représentants de la communauté littéraire et artistique,

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Mesdames, Messieurs les experts,

Chers élèves, chères étudiantes, chers étudiants,

Chers invités,

Mesdames, Messieurs,

Le livre.

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Ce mot seul évoque la lumière que l’homme arrache aux ténèbres de l’ignorance pour bâtir sa liberté.

Le livre abolit le temps, raccourcit les distances, traverse les civilisations, relie les consciences.

Le Sénégal souverain, juste, prospère et ancré dans des valeurs fortes que nous voulons se construira avec des identités retrouvées, des âmes élevées et des esprits libres.

L’école de cette liberté, c’est le livre. 

C’est pourquoi, je me réjouis de me retrouver aujourd’hui au milieu de ceux qui, à travers leurs œuvres, leurs métiers et leurs passions, donnent au savoir une voix, à la mémoire une forme et à l’espérance un visage.

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Je vous salue, artisans du verbe et de l’esprit, vous qui faites vivre le miracle silencieux de la lecture. Vous êtes les bâtisseurs invisibles de notre humanité commune. Écrivains, éditeurs, diffuseurs, imprimeurs, critiques littéraires, chercheurs, bibliothécaires, libraires, lecteurs, vous contribuez tous, chacun à son niveau, à bâtir, à enrichir, à valoriser le patrimoine littéraire et culturel de notre pays, à forger son identité, à diffuser nos cultures et l’âme de notre peuple à travers le monde.

En vérité, il n’est pas de civilisation sans récit, pas de nation sans mémoire, pas de progrès sans lecture.

Le livre, c’est la main tendue de l’esprit vers ce qui le dépasse. Il transforme le savoir en sagesse, la parole en héritage, l’imaginaire en puissance d’avenir.

Dans chaque livre, il y a un fragment d’éternité, une parcelle de l’âme humaine, un éclat de ce que nous avons de meilleur : la faculté de comprendre, de rêver, d’espérer encore.

Mesdames, Messieurs,

Avant toute politique, avant toute réforme, avant toute transformation, il faut un imaginaire.

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Et cet imaginaire, ce sont les écrivains qui le façonnent.

L’écrivain n’est pas seulement un orfèvre de la langue ; il en est le démiurge. Il la modèle, la tord, la magnifie, non pour l’ornement, mais pour lui rendre sa force d’éveil. 

Dans ses mains, la langue cesse d’être un simple instrument : elle devient un organisme vivant, un souffle qui façonne les consciences.

Chaque mot qu’il choisit est un acte de résistance contre l’ignorance et la part sombre du monde, une manière de refuser l’oubli et de rappeler que la parole demeure la première victoire de l’esprit sur le chaos.

Car la littérature n’explique pas le monde : elle le transfigure. Elle en révèle les zones muettes, les blessures enfouies, les espérances inavouées.

Elle rend visible ce que le regard distrait ne voit plus, et habitable ce que la peur ou le silence avaient déserté.

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Ainsi, par le travail de nos écrivains, l’esprit sénégalais s’est fait pont entre les âmes et les continents. Leurs œuvres, écrites ici, mais inspirées par l’universel, font résonner le nom du Sénégal dans les cercles du savoir, dans les écoles et les universités du monde entier, dans les foyers les plus lointains et les consciences les plus réceptives à l’Autre.

Et grâce au miracle de la traduction — ce pont de douceur qui permet aux cultures de se parler sans s’effacer —, leurs voix franchissent les frontières pour rappeler à l’humanité que, sous la diversité des langues, il n’existe qu’un seul langage : celui du cœur et de l’esprit.

Mais au-delà du créateur de beauté, l’écrivain est un citoyen éveillé, un être de lucidité et de courage. Il observe les dynamiques sociales, interroge les désordres du présent, dénonce l’injustice, révèle les blessures secrètes du peuple, et les transforme en matière d’espérance.

Il ne prêche pas, il éclaire. Il ne condamne pas, il comprend. Et c’est en cela qu’il participe à la construction de la cité : non comme tribun, mais comme veilleur.

Dans la solitude de son écriture, il dialogue avec l’Histoire. Il se souvient de ceux qui furent et pressent ceux qui viendront. Car l’écrivain ne parle jamais pour aujourd’hui seulement : il parle pour l’éternité du présent, du passé et du futur.

Sa parole traverse le temps comme une lampe que d’autres reprendront quand la nuit se fera plus épaisse. 

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Notre littérature sénégalaise et africaine illustre admirablement cette vocation.

De Bakary Diallo à Léopold Sédar Senghor, de Birago Diop à Ousmane Sembène, d’Abdoulaye Sadji à Aminata Sow Fall, de Cheikh Hamidou Kane à Mariama Bâ, de Ken Bugul à Boubacar Boris Diop, jusqu’à Fatoumata Ba Diallo et beaucoup d’autres, nos écrivains ont façonné la conscience de générations entières.

Ils ont révélé l’Afrique à elle-même et au monde, sans servilité ni orgueil, mais avec la dignité tranquille de ceux qui savent que la parole est un acte de foi. Par eux, nos sociétés ont appris à se regarder sans complaisance ni haine, mais avec lucidité. 

À travers leurs œuvres, nous avons mieux compris notre propre histoire, de la période coloniale aux convulsions du monde contemporain. Ils ont donné des visages aux souffrances muettes, une voix aux silences oubliés. 

Et dans leurs pages, l’amour, l’amitié, la fraternité, la solidarité reprennent sens : ils ne sont plus des valeurs abstraites, mais des forces vivantes qui réparent les fractures du monde.

Mesdames, Messieurs,

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L’histoire, la sociologie, la psychologie des autres peuples nous deviennent familières comme si nous avions vécu dans ces pays étrangers, à des époques différentes, connu intimement ces populations lointaines. 

Quelle belle image de la tolérance religieuse en Afrique de l’Ouest offerte par Amadou Hampaté Bâ dans Vie et enseignements de Tierno Bokar, le sage de Bandiagara ! 

Quelle peinture si juste de l’univers oppressant des villes africaines modernes dans Ville cruelle d’Eza Boto ! 

Imagine-t-on un témoignage aussi puissant sur l’amour pour la mère et la douleur de la perte que L’Arbre s’est penché de Mariama Ndoye ? 

Et la liste n’est pas exhaustive.

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Notre rapport au livre est ainsi frappé d’une part, du sceau de l’intimité, et, d’autre part, de celui de l’altérité, lorsque nous dialoguons indirectement, à travers des histoires à caractère universel, avec une infinité de lecteurs réels et potentiels par-delà le temps et l’espace.

Mesdames, Messieurs,

Les écrivains et les acteurs de la chaîne du livre méritent toute notre reconnaissance. Ils sont les dépositaires d’une mission essentielle : tenir éveillée la conscience nationale, entretenir la flamme du savoir, préserver la dignité de l’esprit. C’est pourquoi j’ai toujours estimé qu’ils doivent être des acteurs à part entière dans la dynamique de transformation systémique de notre pays. Car on ne transforme pas durablement une nation sans transformer d’abord son imaginaire, sans élever ses lectures, sans nourrir sa pensée.

Je veux, à ce titre, saluer le travail admirable accompli par les femmes et les hommes du sous-secteur du livre et de la lecture. Leur engagement, souvent silencieux, témoigne d’un sens rare du service public de la culture, d’un patriotisme éclairé et d’une citoyenneté assumée.

À travers leurs initiatives, ils entretiennent ce lien vital entre le savoir et la société, entre la mémoire et l’avenir.

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Je voudrais réserver une attention spécifique à la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar et au Salon national du Livre. Deux événements majeurs qui ont entretenu le statut de Dakar comme plateforme majeure de l’animation autour du livre et de l’édition dans notre espace sous régional. Ma volonté et celle de mon Gouvernement est claire et je voudrais la réitérer ici : engager avec tous les professionnels les ajustements nécessaires et réinventer ces précieux moments de respiration intellectuelle aux passionnés du livre de l’Afrique et du monde. En un mot, promouvoir un modèle qui se combinerait à la Biennale des Arts africains pour reconstituer le hub culturel tant escompté par la communauté des créateurs de notre pays. 

Le dynamisme du sous-secteur, mais également la diversité et la complexité des défis auxquels il est confronté depuis de nombreuses années, exigent toutefois que des inflexions majeures soient opérées, que des réformes soient engagées.

J’ai donc estimé qu’il était nécessaire de réunir toutes les parties prenantes autour d’un moment de réflexion sur les problèmes du sous-secteur du livre et de la lecture, lequel devra aboutir à des solutions concrètes.

Je voudrais saluer la mobilisation de tous les acteurs ici présents, ainsi que leur contribution éminente à la réussite de ce Forum.

Cet événement inédit est d’abord le vôtre. Il sera à la mesure de votre engagement, de votre imagination, de votre sens du collectif. 

Mesdames, Messieurs,

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Si j’ai voulu que se tienne ce Forum national sur le livre et la lecture, c’est d’abord par reconnaissance : reconnaissance du travail remarquable des hommes et des femmes de lettres, reconnaissance de la vitalité de la création sénégalaise, reconnaissance du rôle structurant des associations d’écrivains et des organisations professionnelles dans la construction d’un Sénégal de savoir et de culture.

Je les considère comme de véritables partenaires de service public, appelés à accompagner la mise en œuvre des politiques culturelles prévues dans l’Agenda national de Transformation à l’horizon 2050.

Cette rencontre doit donc être un moment fondateur, celui d’un dialogue sincère et d’un pacte renouvelé entre l’État et les acteurs du livre.

Nous devons réfléchir ensemble à des solutions concrètes, durables, équitables.

Je vous invite, en conséquence, à porter votre réflexion sur, entre autres sujets :

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– le développement d’une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations favorisant l’essor du livre numérique ;

– la structuration et le financement de l’ensemble du sous-secteur pour en faire un vecteur de développement économique et social, dans le cadre de notre action relative aux industries culturelles et créatives ;

– le défi de la numérisation et de l’intelligence artificielle.

J’attache, par ailleurs, une importance particulière à la publication d’ouvrages qui reflètent nos identités, notamment ceux écrits dans nos langues nationales. Car la souveraineté culturelle et intellectuelle à laquelle nous aspirons passe aussi par la reconquête de notre parole propre.

Écrire dans nos langues, c’est transmettre notre vision du monde ; c’est dire au monde que nous pensons en sénégalais, sans cesser d’appartenir à l’universel.

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Mesdames et Messieurs,

Le Forum national sur le livre et la lecture représente donc un cadre privilégié d’échanges, de partage, de concertation, de proposition et d’action. Je vous engage tous et toutes à en faire un moment marquant de notre politique culturelle.

C’est aussi à cette condition que nous demeurerons fidèles à la mémoire de personnalités disparues qui, pendant de si nombreuses années, ont consenti tous les sacrifices, avec générosité, engagement et dévouement, pour que le livre et la lecture rayonnent au firmament de l’esprit sénégalais.

Qu’ils reposent en paix et que le Seigneur rétribue abondamment leurs bonnes actions.

Pour conclure, je voudrais, en ma qualité de Premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, renouveler ma disponibilité à accompagner le secteur culturel dans son ensemble et le sous-secteur du livre et de la lecture en particulier et souhaiter plein succès à vos travaux.

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Sur ces mots, je déclare ouvert le Forum national sur le livre et la lecture et vous remercie de votre attention.

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CINÉMA

BÉNIN – « Un message en rose » : au-delà du rose et des rubans

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Chaque année, au mois d’octobre, la rose fleurit, comme des rubans sur nos poitrines. Cette image, presque poétique, pourrait s’appréhender de diverses manières. Et pour rester sur le thème de « l’image », nous rejoignons l’objectif que s’est donné Stéphane Bossa, à travers ‘‘Atelier Bossart’’, en lançant une campagne audiovisuelle dénommée « un message en rose ».

« Un Message en Rose »
Cette campagne audiovisuelle donne la voix à des hommes et des femmes, à travers la diffusion d’une série d’histoires vraies, leur lutte contre le cancer du sein. Derrière ce projet, il y a le photographe, réalisateur et l’entrepreneur culturel Stéphane Bossa. « Un Message en Rose » est une mini-série audiovisuelle dans laquelle des personnalités franco-africaines (une quinzaine), issues du monde de la culture, du sport ou des médias, prennent la parole pour rappeler une évidence trop souvent passée sous silence : le dépistage précoce du cancer du sein. « Cette campagne, c’est une ode à la vie. Un hommage à toutes celles qui se battent, à celles qui ont vaincu, et à celles que nous portons dans nos mémoires », confie Stéphane Bossa.

Des films basés sur des histoires vraies
En 2022, selon l’OMS, il y aurait plus de 2,3 millions de nouveaux cas de cancer du sein recensés. Plus fréquent chez les femmes que chez les hommes, le cancer du sein n’est pas une fatalité, il se guérit quand, bien entendu, il est détecté à temps. En faisant cette campagne audiovisuelle, c’est ce message d’espoir, certes connu de tous, que Stéphane Bossa rappelle à travers « Un Message en Rose ». Rien de ce qui a été fait par le passé ressemble à cette campagne dans la mesure où cette dernière mise sur l’émotion. Elle ne cherche pas à convaincre, mais à persuader de la nécessité du dépistage. Avec des témoignages percutants, chaque invité – parmi lesquels Assa Traoré, Élisabeth Moreno, Mory Sacko, Brigitte Houssou, Édith Brou Bleu ou encore Sophy Aiida – répond à trois questions simples. Primo, que représente Octobre Rose pour vous ? Secundo, pourquoi le dépistage est-il important ? Et tertio, quel est votre message d’espoir en rose ? Les invités se livrent, c’est plein d’émotions.

L’Atelier Bossart
Porteur de ce projet, l’Atelier Bossart, société de production bicontinentale (Cotonou – Paris), essaie de relier l’Afrique, l’Europe et la francophonie autour de causes universelles. Après avoir célébré les créateurs, les artistes et afrodescendants, Bossa et son équipe placent cette fois l’humain au cœur de l’image. « Nous croyons que l’image peut soigner, que la parole peut sauver, et que la solidarité peut guérir les blessures invisibles. », rappelle le réalisateur.

Une campagne participative
Diffusé le 13 octobre 2025 sur Instagram, Facebook, YouTube, TikTok et LinkedIn, le premier épisode a connu un franc succès. Cette mini-série s’adresse à une génération connectée et lui montre une autre manière de s’impliquer dans les combats de santé publique. Avec les hashtags #UnMessageEnRose, #OctobreRose, #AtelierBossart, #Prévention et #Solidarité, la campagne peut ratisser large et pourquoi créer une grande chaîne d’influence et d’inspiration.

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CULTURE

GUINÉE – Azaya, comme un cri de conquête, à l’Arena

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Le 13 décembre 2025, l’Arena Grand Paris va vibrer au rythme du balafon, de la kora, du n’gôni, et de la voix d’Azaya. À la fois interprète, producteur et compositeur, cette figure majeure de la pop guinéenne viendra mettre en lumière, dans un concert inédit, une culture longtemps reléguée aux marges des grandes scènes internationales : la culture guinéenne, à travers sa musique et un artiste : Azaya.

Cela peut paraître cliché, mais pour certains, le destin semble tracé dès le berceau. Azaya fait partie de ceux-là. Son entourage a largement contribué à façonner l’artiste qu’il est devenu : un musicien accompli, fier de hisser haut les couleurs de la Guinée. Neveu de Balla Kalla Kouyaté, fondateur de l’ “Horoya Band”, il baigne très tôt dans la musique. Pourtant, Mamady Kamissoko, alias Azaya, choisit d’abord une autre voie : il poursuit des études de droit et de science politique à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia. Mais la musique finit par le rattraper. Entre 2006 et 2008, il rejoint tour à tour les groupes de Diakhoumba Sékou et de Sékou Kandia Kouyaté.

Après avoir côtoyé de grandes figures comme Sékouba Bambino et Mory Kanté, Azaya décide de prendre son envol. Son premier album, Gnènèssouma (2015), marque le début d’une ascension fulgurante. Des titres comme Love Pimenté, Allah lé kabon ou encore BB-Là – interprété en duo avec sa compagne, la chanteuse Djelykaba Bintou – cumulent aujourd’hui plus de 130 millions de vues sur YouTube et 200 millions d’écoutes sur les plateformes de streaming. Des chiffres vertigineux pour un artiste qui continue d’écrire et de chanter en soussou, en malinké et en français.

Très vite, il conquiert les cœurs. Car Azaya n’a pas choisi de faire la musique “comme les autres”. Il a créé un style singulier où les rythmes mandingues se mêlent à la pop urbaine et la kora dialogue avec la guitare électrique. Cette fusion des sonorités lui vaut d’être sacré Meilleur artiste masculin d’Afrique de l’Ouest aux AFRIMMA 2022, en Côte d’Ivoire.

Le 13 décembre prochain, l’Arena Grand Paris accueillera ce qu’il décrit comme un “concert de conquête” Pour Azaya, ce n’est pas un simple concert : c’est une occasion unique de valoriser une voix africaine et de redorer l’image de la Guinée. Le projet vise à mettre en lumière la diaspora guinéenne d’Europe et à inscrire la Guinée dans une véritable stratégie de nation branding, chère aux gouvernements africains contemporains.

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Sur scène, le public découvrira une mise en scène méticuleuse et savamment travaillée: des grands percussionnistes de la Guinée, des acrobates chevronnés, des chœurs traditionnels et des musiciens fusionneront leurs univers dans une scénographie pensée comme un pont entre Conakry et Paris. Un pont qui brise les barrières entre le Nord et le Sud.

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