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AFRIQUE DU NORD

LIBYE – Saif Al-Islam Gaddafi, le fils de l’ancien président, Mouammar Kadhafi, aspire à diriger le pays 

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Disparu depuis 2017 après avoir été capturé en novembre 2011 par un groupe armé à Zenten, puis libéré en 2017, Seif al-Islam Kadhafi a l’intention de se présenter au prochain scrutin présidentiel au mois de décembre 2021. Le Fils de l’ex-chef d’État, Mouammar Kadhafi, en a fait l’annonce au cours d’une interview qu’il a accordée au New York Times le vendredi 30 juillet 2021. Il se voit comme le seul homme capable d’assurer l’unité du peuple libyen qui baigne dans une certaine instabilité depuis la mort de son père en 2011.

Seif al-Islam Kadhafi, fils de l’ancien président libyen Mouammar Kadhafi, veut assurer la succession de son père et remettre son pays dans la voie de l’émergence. Dans une interview accordée au New York Times le 30 juillet 2021, il est persuadé que « lui seul peut représenter l’Etat pour tous les Libyens. » L’homme âgé de 49 ans veut apporter le changement tant attendu par le peuple libyen depuis la chute de Mouammar Kadhafi au terme d’un soulèvement populaire qui mettait fin à 40 ans de pouvoir (1969 – 2011). « L’heure est au retour dans le passé. Le pays est à genoux (…), il n’y a pas d’argent, pas de sécurité. Il n’y a pas de vie ici. », a-t-il insisté.

Seif al-Islam Kadhafi était perdu de vue depuis quatre ans. En effet, en 2011, après la mort de son père, il avait été capturé au mois de novembre par un groupe armé à Zenten, ville située au nord-ouest de la Libye. En 2015, il est condamné à mort par le même groupe au terme d’un procès expéditif. Mais, il a finalement été libéré deux ans plus tard. Une libération qui, pour lui, sonne comme une chance pour la Libye car il va se présenter à la prochaine élection présidentielle avec la ferme conviction qu’il sera à la tête du pays. Actuellement  sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité », Seif al-Islam Kadhafi pense que « ces questions juridiques pourraient être négociées si une majorité du peuple libyen le choisissait comme chef », écrit le New York Times.

Ingénieur de formation et éduqué en Europe, à Londres et Vienne, Seif Al-Islam Kadhafi avaient en sa charge plusieurs affaires diplomatiques lors du règne de son père. Le quotidien américain (New York Times) a cité un sondage libyen qui indique que 57% de la population d’une région du pays a confiance en lui.

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AFRIQUE DU NORD

MAROC – Après le séisme, les défis de la reconstruction

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Une semaine après le séisme (Septembre 2023) qui a frappé le royaume, fait 2 946 morts et laissé plus de 15 000 personnes sans abris et détruit des dizaines de milliers de maisons, le Maroc pense déjà au jour d’après.

Comment assurer la rentrée scolaire avec 500 écoles en ruine ? Et surtout, comment reconstruire après le séisme destructeur d’il y a une semaine ? Ce sont les questions que se posent aujourd’hui aux autorités et architectes marocains. D’abord, il faut faire l’état des lieux. Les maisons doivent-elles être détruites ou restaurées ?

Sur le pont dès samedi matin, les architectes participeront aux inspections de tous les bâtiments, rapporte notre correspondant au Maroc, Seddik Khalfi. Jawad el-Basri est président de l’Ordre des architectes de Marrakech : « On a ouvert des listes, on est à des centaines d’architectes bénévoles », explique-t-il.

Bâtiments collectifs
Pour la reconstruction, priorité aux équipements collectifs : écoles, mosquées et dispensaires doivent reprendre au plus vite. « Rien que sur Marrakech, il y a 86 écoles qui ont été touchées,précise-t-il. On fait des commissions par rapport à ces équipements sociocollectifs. C’est une coordination extraordinaire. Tous les efforts se sont concentrés et on a essayé de ne pas se disperser. »

Les architectes militent pour un modèle intégré. Pour eux, il est impensable de reproduire les erreurs du passé. « Nous, nous avons demandé aux pouvoirs publics de travailler dans l’urgence, mais pas dans la précipitation, qu’il y ait un modèle urbanisé architectural spécifique, souligne l’architecte. Nous demandons à ce que les pouvoirs publics qui vont reconstruire cette zone aient un projet intégré. » Les architectes espèrent être utiles et améliorer le quotidien de leurs concitoyens.

Habitations
Pour ce qui est des habitations, il n’y pas encore d’estimation officielle du nombre de bâtiments détruits. Mais le chantier est « titanesque », concède Soufiane Abad, ingénieur en génie civil au groupe Qualiconsult, une entreprise marocaine spécialisée dans la construction, au micro d’Arthur Ponchelet. « Actuellement, les autorités ont choisi et je pense que c’est la meilleure option déjà de catégoriser les bâtiments qui ont subi des dégâts majeurs, et ne pas laisser les citoyens et les habitants siéger dans ces bâtiments. Bien qu’ils soient debout, le niveau de fissuration et le niveau d’impact n’étant pas évalué à ce stade, on a préféré garder les habitants à l’abri face à un éventuel risque d’effondrement. »

Routes
Les secours s’affairent toujours pour retrouver des corps sous les décombres. Mais pour accéder aux villages les plus reculés, il faut passer par la route. Des routes qui ont elles aussi été touchées par le tremblement de terre avec, par endroit, des éboulis importants. Bouchaïb Safir, président de l’Association marocaine des routes, détaille les efforts nécessaires pour déblayer les voies d’accès. « Pour déblayer ces routes, une mobilisation impressionnante de personnels et d’engins a été entreprise, décrit-il. Les entreprises de travaux publics en général ont répondu présentes à l’appel de l’Association marocaine des routes et en coordination avec le ministère de l’Équipement et des Travaux publics et de l’eau. Les entreprises ont déplacé dès samedi matin une flotte importante d’engins lourds, notamment les bulldozers, les chargeuses, les excavatrices et les camions de déblaiement. Des équipes d’ouvriers qualifiés ont également été déployés pour coordonner tous ces efforts.

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AFRIQUE DU NORD

SEISME AU MAROC – Le bilan monte à près de 2.500 morts

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Le bilan provisoire du violent séisme qui a frappé vendredi une région au sud-ouest de la cité touristique de Marrakech au Maroc, est monté à 2.497 morts, a annoncé lundi 11 septembre 2023, le ministère de l’Intérieur.

Un précédent bilan fourni dimanche faisait état de 2.122 morts. Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a annoncé un nouveau bilan de 2.497 morts et de 2.476 blessés.

Pour rappel, selon un bulletin d’alerte de détermination préliminaire établi par le réseau national de géophysique, de surveillance et d’alerte sismique, l’épicentre du séisme, survenu à une profondeur d’environ 8 kilomètres, a été localisé à 30.961 degrés de latitude Nord et 8.413 degrés de longitude ouest, a précisé

TING, qui a situé l’épicentre dans la commune d’Ighil, relevant de la province d’Al Haouz. Outre le Maroc, principalement touché, d’autres pays ont été concernés: Gibraltar, Mauritanie, Portugal, Espagne, et Algérie.

Une première réplique de magnitude 4,8 a été enregistrée à 26 km au sud de Casablanca, 20 minutes après la secousse principale. Une seconde de magnitude 3,3 a suivi dans la région de Marrakech.

Les informations sur d’éventuelles victimes ne sont pas encore disponibles. En revanche, des dégâts matériels sur les bâtiments ont été signalés à Marrakech, Taroudant et d’autres villes et localités du centre-sud du royaume.

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AFRIQUE DU NORD

MAROC – Le Roi du Maroc Mouhamed VI finalement à Dakar, demain mardi

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Annoncé à Dakar au mois de février dernier, le Roi du Maroc Mohamed VI se rendra finalement dans la capitale sénégalaise demain mardi 14 mars pour une visite d’amitié et de travail, rapporte Les Echos.

Rappelons que Mouhamed VI avait annulé sa visite officielle à Dakar au motif qu’il a contracté une grippe. L’état de santé du monarque alaouite est suivi de près par les Marocains et au-delà des frontières du royaume. Il a été testé positif au Covid-19, sous une forme asymptomatique, en juin dernier.

Un an auparavant, il avait subi une opération au cœur à la clinique du palais royal de Rabat, après une première intervention en janvier 2018 à Paris. Mohammed VI règne sur le Maroc depuis juillet 1999, date à laquelle il a succédé à son père, Hassan II.

A noter qu’il s’agit de sa 9e visite au pays de la Teranga. Les questions régionales mais aussi continentales seront au menu de la rencontre entre le souverain du Maroc et le chef d’État sénégalais.

Les deux personnalités discuteront également du développement des relations bilatérales entre le Maroc et le Sénégal. Elles auront à présider la signature de nombreux accords couvrant divers domaines de coopération entre les deux pays. Il sera également procédé à l’inauguration de deux projets financés par le Maroc : il s’agit du village de pêcheurs de Dakhla et d’un centre de formation professionnelle à Diamniadio.

Source : Senenews

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