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POLYGAMIE – L’Onu dit Non ! Niet !

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La Commission des Droits de l’homme de l’ONU a planché le 4 avril dernier sur la polygamie. Cette commission, ainsi que le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, estiment que les mariages polygames constituent une discrimination vis-à-vis des femmes. Ce régime matrimonial devrait selon elles, être tout simplement éradiqué.

La Commission des Droits de l’homme de l’ONU recommande l’interdiction de la polygamie. Cette pratique est illégale dans de nombreux pays africains, mais en pratique elle persiste souvent.

En Ouganda, un homme de 65 ans affirme être le père de 176 enfants nés de ses treize femmes. Cet homme d’affaires dit ne plus être en mesure d’élever ses enfants et demande au gouvernement de l’aider à payer les frais de scolarité de sa progéniture, les uns déjà à l’université, les autres à l’école secondaire. Plusieurs exemples ont été donnés, dont celui-là pour conscientiser les populations.

Si certains n’hésitent pas à justifier la polygamie par la religion musulmane, cela relève de l’incompréhension des textes de l’islam : « la polygamie n’est pas prescrite, c’est-à-dire que la religion n’oblige pas les gens à être polygames. Elle encourage la monogamie. La polygamie, si elle doit être pratiquée, doit se limiter à quatre épouses avec des conditions très strictes. »

« Du fait d’avoir été sous plusieurs royautés, la loi coutumière autorisait la polygamie. Bien que la loi actuelle et le code de la famille actuel l’interdisent, on va dire qu’il existe encore ce choc entre la loi et ce que promeut la culture telle que nous l’avons héritée », explique Grâce Mali, une activiste congolaise des droits des femmes, sur la persistance de la pratique, malgré son illégalité.

Djali Amal Amadou, écrivaine camerounaise, auteure de « Les Impatientes », un livre qui parle de la polygamie au Sahel et qui lui a valu le Prix Goncourt des Lycéens en 2020, revient sur l’aspect de la discrimination dont parle la commission onusienne : « La polygamie, la plupart du temps, c’est une décision unilatérale de l’homme, c’est-à-dire que c’est l’homme qui décide de prendre une autre femme sans demander l’avis de la première épouse, sans demander l’accord. A ce moment-là, évidemment, c’est de la discrimination. C’est une entrave à sa liberté, c’est une entrave à ses choix de vie. Cela est clair. »

Selon le Pew Research Center, un think tank américain basé à Washington qui fait des recherches sur la vie sociale, c’est en Afrique subsaharienne que la polygamie est le plus pratiquée. Ce phénomène concerne environ 11% de la population, selon le Pew Research Center.

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AFRIQUE DU SUD –  Le principal parti de l’opposition a lancé sa campagne 

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Ce samedi 17 Février à Pretoria en Afrique du Sud, le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a lancé sa campagne électorale. Sept points sont annoncés par le chef du parti, John Steenhuisen, pour sauver le pays.

Ce samedi 17 Février, les partisans de John Steenhuisen étaient nombreux sur la pelouse des Unions buildings située près du siège du gouvernement. L’opposant John Steenhuisen en a profité pour présenter son programme en sept points pour « sauver l’Afrique du Sud ».

Devant une foule immense, John Steenhuisen a parlé des maux qui étouffent l’économie sud-africaine et qui ont provoqué une crise sociale. Il a également déclaré que son parti Alliance démocratique s’engage à réduire les taux de criminalité. Son ambition est de créer deux millions d’emplois, de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité qui paralysent le pays et de mettre en place un climat de cohésion sociale. Le plan détaillé de l’alliance Démocratiquei vise à apporter des solutions concrètes aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.

John Steenhuisen a aussi mis l’accent sur la lutte contre la corruption. Il a appelé aux populations de voter pour le parti Alliance démocratique pour éradiquer la corruption qui a ruiné le parti au pouvoir depuis 30 ans.

Un message fort dans un lieu mythique qu’est les Unions buildings, siège du gouvernement de l’ANC (Congrès National Africain), parti au pouvoir depuis trois décennies.

C’est dans une ambiance festive avec le groupe “Les Confretis » que s’est terminée le meeting. Les leaders et alliés du parti démocratique ont rejoint John Steenhuisen sur la scène pour une photo de famille.

La date officielle des élections n’est pas encore annoncée mais l’alliance Démocratique est déterminée à faire entendre sa voix en ces périodes pré-électorales.

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SÉNÉGAL – Manifestations pour exiger une nouvelle date pour la présidentielle

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Au Sénégal, des centaines de personnes sont sorties ce samedi 15 février pour manifester dans les Deux voies de Liberté VI à Dakar la capitale. Ils réclament le respect du calendrier républicain et une nouvelle date pour la présidentielle qui devait se tenir le 25 février prochain. Suite au report de la date de l’élection par le Président Macky Sall, la plateforme Aar Sunu Élection (protégeons notre Élection) a appelé à une marche dite silencieuse.

De nombreux Sénégalais se sont déplacés pour répondre à l’appel du collectif Aar Sunu Élection qui regroupe des entités de la société civile et des Partis de l’opposition. Encadrés par la gendarmerie et la police, les manifestants l’ont débuté au rond-point de la SIPRES pour  terminer aux Deux voies de Liberté VI près du quartier populaire de Grand Yoff. La marche autorisée par les autorités sénégalaises, s’est déroulée dans le calme. Les manifestants sont venus de partout pour réclamer leur droit. Certains ont brandit des pancartes où est inscrit « Respecter le calendrier électoral » ; « Nous voulons des élections » entre autres réclamations. D’autres sont habillés en t-shirt floqué Aar Sunu Élection arborant des foulards aux couleurs nationales. Ils ont demandé la libération de leur leader Ousmane Sonko mais aussi de détenus politiques.

Les candidats dont le dossier de parrainage a été validé par  le conseil constitutionnel  notamment  Malick Gakou de Grand Parti, Aliou Mamadou Dia du PUR, Déthé Fall de PRP ou encore les membres de la coalition Diomaye Président  ont participé à la manifestation.

Dans une déclaration conjointe remise aux journalistes à l’issue de la manifestation, les organisateurs de Aar Sunu élection qui regroupe des organisations qui se réclament de la société civile, ont appelé au maintien de la mobilisation citoyenne pour le respect du calendrier électoral, tel défini dans la Constitution du Sénégal.  

Les organisateurs ont aussi magnifié la décision du conseil constitutionnel qui annule le report de l’élection présidentielle qu’il juge contraire à la Constitution et  qui recommande sa tenue dans les “meilleurs délais ’’. Elle a annulé en même temps le décret qui a permis à Macky Sall le 3 février dernier à travers son discours à la Nation, de pousser les élections au 15 décembre prochain. Ainsi, selon un communiqué de la présidence par son porte parole Yora Dia, le président de la République Macky Sall dit se conformer avec le conseil constitutionnel et s’engage à exécuter la décision de cette haute juridiction.

Pour rappel,  le vote pour le report de la présidentielle s’était déroulé sous la contrainte. Des députés de l’opposition avaient manifesté leur désaccord avant d’être expulsés de l’hémicycle par les forces de l’ordre et la Gendarmerie nationale. Suite à l’adoption de cette loi jugée anticonstitutionnelle par l’opposition et la société civile, des manifestations avaient éclaté sur tout le territoire. Des manifestations qui ont coûté la vie à trois individus. 

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SÉNÉGAL – 100.000 Logements : Ismaila Madior Fall á Bambilor pour l’inauguration

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Ce vendredi, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Ismaila Madior Fall, accompagné de la ministre Annette Ndiaye Seck, inaugurera la « Cité de la Diaspora » à Bambilor. Ce projet vise à prévenir la création de nouveaux bidonvilles et encourage la production massive de logements accessibles.

selon L’Observateur, l’objectif est de dynamiser et diversifier l’offre de logements pour les ménages à faibles revenus et/ou irréguliers, tout en facilitant l’accès au financement bancaire adapté. Avec une vision claire de renforcer l’écosystème de la construction, cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement Sénégalais envers sa diaspora.

Les 100 000 logements prévus dans ce projet ont été élaborés en partenariat avec le gouvernement Sénégalais et ses collaborateurs, cherchant à répondre aux besoins spécifiques et aux préoccupations en matière de logement des Sénégalais vivant à l’étranger.

Source : PressAfrik

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