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SANTÉ

SANTÉ – Un cas humain de fièvre hémorragique Crimée Congo confirmé

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Le ministère de la santé et de l’action sociale a informé ce samedi, 29Avril 2023 de l’activation du Centre des Opérations d’Urgence sanitaire (COUS). Suite à la confirmation d’un cas humain de fièvre bémorragique Crimée Congo le 21 avril 2023 au niveau du Centre hospitalier national Dalal Jamm de Guédiawaye (banlieue dakaroise), le Centre dos Opérations d’Urgence sanitaire (COUS) est active. Ainsi, Dr Mamadou Moustapha Diop. le Directeur de la Lutte contre la Maladie, ost nommé gestionnaire de l’Incident. Une note qui prend effet à compter de cette date. Selon la fiche technique fièvre hémorragique Crimée Congo, la maladie contagieuse due à un virus transmis par des tiques provoque des flambées de fièvre hémorragique sévères avec une létalité pouvant aller de 10 à 40% peut sévir à l’état endémique dans certains pays ou régions.

Le communiqué renseigner que la maladie est à déclaration obligatoire (RSI). En ce qui concerne la transmission, le reservoir de virus est constitué par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos) et les animaux domestiques (les bovins, les moutons, les chevres). La contamination des animaux survient à l’occasion des piqures par des tiques infectées. Le virus de la FHCC se transmet à l’être humain soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés (abattage.Mise-bas, interventions vétérinaires, élimination de carcasses).

Les cas se retrouvent en majorité chez des personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, chez les exploitants agricoles, les employés des abattoirs ou les veterinaires. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés.

Des infections peuvent survenir dans le milieu des soins (infections nosocomiales). Pour les signes et symptômes, le ministère de la santé et de l’action sociale indique que la durée d’incubation dépend du mode de contamination. Après une piqûre de tique, elle est en général d’un (1) à trois (3) jours, avec un maximum de neuf (9) jours. Après contact avec du sang ou des tissus infectés, elle est en général de cinq (5) à six (6) jours, avec un maximum documenté de (treize) 13 jours. L’apparition des symptomes est brutale marquée par un syndrome douloureux (algique) fait de maux de téte (céphalées), douleurs musculaires (myalgies), douleurs articulaires (arthralgies); et d’un syndrome infectieux avec une fièvre à 39-40° C et des sueurs.

On observe parfois au début des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un mal de gorge. A la phase d’état (après une semaine d’évolution), des signes d’hémorragies peuvent survenir. Il peut s’agir de saignements du nez (épistaxis), des gencives (gingivorragies), ou du sang dans les vomissements (hératémèse), dans les selles (mélena) ou des parties génitales; ou de saignements sous la peau (purpura, pétéchies). Des troubles de la conscience peuvent survenir à un stade plus avancé à type de d’agitation, de torpeur, de somnolence, de coma.

La convalescence est longue et marquée par une faiblesse physique (asthénie)généralisée et persistante. La récupération est complète mais lente. La létalité peut survenir dans 10 à 40% des cas dans un tableau de choc hémorragique, de troubles neurologiques. Pour le diagnostic, les prélèvements sont constitués de sang. de salive, d’urines, ou de tissus (biopsies).

Le transport de ces prélèvements doit se faire avec un triple emballage. Le diagnostic de la FHCC se fait dans un laboratoire P4, suivant diverses techniques. Dans les cas mortels comme pour les patients dans les premiers jours de la maladie, le diagnostic repose sur la détection du virus ou de l’ARN dans les chantilions de sang ou de tissus. Le traitement chez l’homme doit être précoce et repose principalement sur le traitement des symptomes (réhydratation, transfusion sanguine, antalgiques, lutte contre les vomissements, etc.).

La prévention au niveau des animaux procède par l’élimination des tiques, grâce à des techniques de déparasitage spécifiques utilisées par les services vétérinaires. Il n’existe pas de vaccins utilisables chez l’animal. Les conseils de santé publique comportent plusieurs volets à savoir la réduction du risque de transmission de la tique à l’homme, porter des vetements protecteurs (manches longues, pantalons), porter des vetements de couleur claire pour pouvoir facilement détecter les tiques, utiliser de produits chimiques (pesticides) sur les vetements, ou utiliser des produits répulsifs sur la peau et les vêtements pour éloigner les tiques, hygiène rigoureuse de la peau et des vêtements (propreté), désinfection des enclos et des écuries.

Pour la réduction du risque de transmission de l’animal à l’homme, me ministère de la santé et de l’action sociale recommande de porter des gants et des vêtements de protection pour manipuler les animaux ou leurs tissus dans les zones d’endémie, en particulier au moment des abattages ou de la découpe dans les abattoirs ou à domicile, mettre les animaux en quarantaine avant l’entrée à l’abattoir ou les traiter systématiquement deux semaines avant l’abattage, réduction du risque de transmission interhumaine dans la communauté, éviter tout contact physique rapproché avec les personnes infectées par la FHCC,porter des gants et un équipement de protection pour soigner les malades et se laver régulièrement les mais après avoir soigne des malades ou leur avoir rendu visite.

Il est recommandé aux agents de santé qui soignent des patients pour une FHCC présumée ou confirmée ou manipulent des échantillons prélevés sur eux doivent appliquer les précautions d’usage contre l’infection, parmi lesquelles l’hygiène des mains, le port d’un équipement de protection individuel, la sécurité des injections et les enterrements sans risque, la manipulation prudente des échantillons prélevés sur des cas présumés de FHCC par du personnel formé travaillant dans des laboratoires suffisamment équipés.

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SANTÉ

COVID 19 – Une nouvelle variante découverte

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Selon un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé, une nouvelle variante hautement mutée du COVID dénommée BA.2.86 a été découverte dans plusieurs pays notamment en Suisse, en Afrique du Sud, ainsi qu’en Israël, au Danemark, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

D’après  » Reuters », la variante a été repérée  » pour la première fois au Danemark le 24 juillet après le séquençage du virus infectant un patient risquant de tomber gravement malade ». Et c’est ainsi qu’il a été détecté  » chez d’autres patients symptomatiques, lors de contrôles de routine dans les aéroports et dans des échantillons d’eaux usées dans une poignée de pays ».

Ainsi, des scientifiques ont indiqué que  » même s’il était important de surveiller BA.2.86, il était peu probable qu’il provoque une vague dévastatrice de maladies graves et de décès étant donné les défenses immunitaires développées dans le monde entier à la suite de la vaccination et d’une infection antérieure ».

La responsable technique COVID-19 à l’OMS, Maria Van Kerkhove, a déclaré pour sa part que  » Les chiffres sont encore faibles ». Mais la réduction de la surveillance mondiale pourrait entraîner une circulation rapide du virus…

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SANTÉ

LUTTE CONTRE LE TABAC : Sept personnes sur 10 protégées par une mesure anti-tabac

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Un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne que 5,6 milliards de personnes, soit 71% de la population mondiale, sont désormais protégées par au moins une politique de bonnes pratiques visant à sauver des vies du tabagisme mortel, soit cinq fois plus qu’en 2007.

Au cours des 15 dernières années, depuis que les mesures de lutte antitabac dites MPOWER de l’OMS ont été introduites à l’échelle mondiale, les taux de tabagisme ont chuté. Sans cette baisse, l’agence sanitaire mondiale de l’ONU estime qu’il y aurait aujourd’hui 300 millions de fumeurs de plus dans le monde. Ce nouveau rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme met l’accent sur la protection du public contre le tabagisme passif, en soulignant que près de 40% des pays disposent désormais de lieux publics intérieurs entièrement non-fumeurs. Le rapport évalue les progrès réalisés par les pays dans la lutte antitabac et montre que deux autres pays, Maurice et les Pays-Bas, ont atteint le niveau des meilleures pratiques pour toutes les mesures MPOWER, un exploit que seuls le Brésil et la Turquie avaient accompli jusqu’à présent. « Ces données montrent que, lentement mais sûrement, de plus en plus de personnes sont protégées des méfaits du tabac par les politiques de l’OMS fondées sur des données probantes et sur les meilleures pratiques », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, félicitant Maurice de devenir le premier pays d’Afrique et les Pays-Bas de devenir le premier pays de l’Union européenne à mettre en œuvre l’ensemble des politiques de lutte antitabac de l’OMS au plus haut niveau. Huit pays ne sont plus qu’à une politique de rejoindre les leaders de la lutte antitabac : l’Éthiopie, l’Iran, l’Irlande, la Jordanie, Madagascar, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et l’Espagne. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire : 44 pays ne sont protégés par aucune des mesures MPOWER de l’OMS. Dans le même temps, 53 pays n’ont toujours pas adopté d’interdiction totale de fumer dans les établissements de santé. Par ailleurs, la moitié seulement des pays disposent de lieux de travail et de restaurants privés sans fumée.

Tabagisme passif
« L’OMS exhorte tous les pays à mettre en place toutes les mesures MPOWER au niveau des meilleures pratiques pour lutter contre l’épidémie de tabagisme, qui tue 8,7 millions de personnes dans le monde, et à s’opposer aux industries du tabac et de la nicotine, qui font pression contre ces mesures de santé publique », a affirmé le Dr Ruediger Krech, Directeur de la promotion de la santé à l’OMS. A noter qu’environ 1,3 million de personnes meurent chaque année du tabagisme passif. Tous ces décès pourraient être évités. Les personnes exposées au tabagisme passif risquent de mourir de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de maladies respiratoires, de diabète de type 2 et de cancers. Dans ce combat contre le tabac, l’interdiction de fumer dans les espaces publics n’est qu’une des mesures de l’ensemble de mesures efficaces de lutte contre le tabagisme, MPOWER, destinées à aider les pays à mettre en œuvre la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et à enrayer l’épidémie de tabagisme. Le document démontre que tous les pays, quel que soit leur niveau de revenu, peuvent faire baisser la demande de tabac mortel, remporter des victoires majeures en matière de santé publique et faire économiser aux économies des milliards de dollars en soins de santé et en coûts de prod

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SANTÉ

SÉNÉGAL – 400 cas de rougeole enregistrés

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La rougeole est revenue en force, avec plus de « 400 cas enregistrés à l’échelle nationale ». C’est une révélation du Docteur Boly Diop, responsable de surveillance épidémiologique et post-vaccinale au ministère de la Santé et de l’action sociale, ce jeudi 13 juillet 2023.

« Les performances pour le premier semestre ont révélé l’existence d’une épidémie de rougeole », a dit le Docteur Boly Diop, qui fait remarquer que Fatick est la seule des 14 régions du pays qui n’a pas encore enregistré de cas confirmé de rougeole.

«En dehors de Fatick, toutes les régions ont des cas confirmés de rougeole et il y a des districts qui sont entrés en épidémie. Ça veut dire qu’aujourd’hui, la rougeole est revenue en force, il y a des cas confirmés et des épidémies qui sont enregistrées un peu partout dans les région», dit-il, en marge d’une réunion de coordination trimestrielle de surveillance épidémiologique.

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