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NIGÉRIA – La valeur du naira connaît un nouvel effondrement

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Avec une baisse de près de 40% en seulement une semaine, suite à la décision gouvernementale de ne plus soutenir artificiellement son cours, la monnaie du Nigeria, premier producteur africain de pétrole, mais également pays affichant le deuxième niveau le plus bas d’espérance de vie au monde, a désormais une valeur 1 148 fois inférieure à celle qu’elle avait à sa création, en 1973, par rapport au dollar américain. L’intégration d’une économie aussi fragile à une zone monétaire ouest-africaine serait donc très néfaste aux économies de l’ensemble des pays de la région, y compris anglophones.

L’année 2023 correspond au cinquantième anniversaire du naira, créé le 1er janvier 1973. Mais alors qu’il valait 1,52 dollar à ses débuts (un dollar s’échangeant donc contre 0,66 naira, ou plus exactement 0,657895), et que sa valeur se renforça même au cours de ses premières années, jusqu’à atteindre près de 1,85 dollar en janvier 1980, le naira connut ensuite une succession ininterrompue de dépréciations et de dévaluations, à tel point que la valeur du dollar américain a atteint le niveau de 750,50 nairas le mercredi 21 juin. Ainsi, la monnaie nigériane a perdu 99,91% de sa valeur en seulement cinquante ans, ce qui signifie, en d’autres termes, que celle-ci a été divisée par 1 148. Alors que la barre des 700 avait été franchie le 02 février dernier, la récente décision gouvernementale de ne plus maintenir artificiellement son cours, depuis le 14 juin et faute de réserves suffisantes de change, a donc fait une nouvelle fois chuter lourdement la valeur de la monnaie nationale, qui a perdu 38,4 % en une seule semaine, franchissant la barre symbolique de la division par mille le 19 juin 2023, selon le Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone (CERMF).

À titre de comparaison, la source renseigne que le cours du dirham marocain a seulement été divisé par un peu plus de deux au cours des cinquante dernières années par rapport au dollar, tandis que celui du franc CFA a été divisé par environ deux et demi, celui du dinar tunisien par près de sept, et celui du rand sud-africain par 23.

Les mauvais indicateurs économiques et sociaux du Nigeria

Le CERMF soutient que l’effondrement sans fin du naira ne fait que refléter les graves difficultés économiques du pays, qui souffre depuis de très nombreuses années d’une mauvaise gouvernance, d’un niveau élevé de corruption et de détournements de fonds, et d’un manque de diversification. Et bien que le Nigeria soit le premier producteur africain de pétrole depuis plusieurs décennies, le pays n’est toujours pas parvenu à diversifier son économie, dont les exportations reposent encore à plus de 90% sur les hydrocarbures. Faute d’avoir développé d’autres sources significatives de revenus, et d’avoir mis en place un environnement favorable à l’investissement et aux affaires, le pays demeure donc très dépendant de l’évolution du cours des hydrocarbures, ainsi que de sa production en la matière (qui est justement en baisse continue).

Les mauvaises performances économiques du Nigeria s’observent notamment en matière de croissance économique. En effet, et sur la dernière décennie 2013-2022, le pays n’a enregistré qu’un taux de croissance annuel de 2,3 % en moyenne, soit un nouveau qui est même inférieur à sa croissance démographique (2,5%). Dans le même temps, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont connu un taux de croissance annuel de 7,0% et 4,6%, respectivement, tandis que le Sénégal et le Cameroun affichent un taux de 5,2% et 4,0%, souligne le texte.

Le déclin du Nigeria s’est donc naturellement répercuté sur l’évolution du PIB par habitant, qui n’atteignait plus que 2 066 dollars début 2022 (selon les dernières données de la Banque mondiale). Celui-ci a ainsi été récemment dépassé par ceux de la Côte d’Ivoire (2 549 dollars) et du Ghana (2 363 dollars), et devrait également bientôt l’être par ceux du Sénégal et du Cameroun. La performance de la Côte d’Ivoire est d’ailleurs particulièrement remarquable, compte tenu du fait que le pays, devenu le plus riche d’Afrique de l’Ouest continentale, a produit ces dernières années entre 40 et 60 fois moins de pétrole que le Nigeria (et même six fois moins de pétrole que le Ghana, et trois à quatre fois moins d’or).

Enfin, la situation économique du Nigeria n’est pas sans conséquences sur le niveau de vie de la population. À titre d’exemple, celle-ci souffre depuis de nombreuses années d’une inflation assez importante, et qui s’est établie à 12,3 % en moyenne annuelle sur la décennie 2012-2021, selon les dernières données de la Banque mondiale. Un niveau équivalent à celui du Ghana (12,0%), mais très largement au-dessus de ceux de la Côte d’Ivoire (1,3 %), du Cameroun (1,9%), ou encore du Sénégal (0,8%). Le taux d’inflation devrait d’ailleurs demeurer à un niveau élevé cette année, notamment avec le triplement récent du prix de l’essence suite à la suppression totale des subventions gouvernementales.

Une mesure radicale qui s’explique justement par la situation financière particulièrement délicate du Nigeria, comme en témoigne, entre autres, le niveau critique des réserves de change de ce grand pays pétrolier, qui ne parvient plus à honorer ses engagements vis-à-vis des compagnies aériennes étrangères, en les empêchant de rapatrier leurs revenus. La situation est si grave, que le Nigeria arrive même très largement en tête des pays du monde en la matière, avec 812 millions de dollars de fonds bloqués début mai 2023, soit plus du tiers de la totalité des sommes retenues à travers le monde (ce qui avait notamment conduit à la suspension provisoire de certains vols de la compagnie aérienne Emirates en 2022).

Par ailleurs, le CERMF note que le Nigeria, et malgré de colossaux revenus pétroliers accumulés depuis son indépendance (dont des centaines de milliards de dollars sur les deux seules dernières décennies), affiche le deuxième niveau le plus faible d’espérance de vie au monde, estimée à 52,7 ans en 2021, toujours selon les dernières données de la Banque mondiale. Le pays avait même occupé la toute dernière place en 2018 et en 2019, avant de dépasser de nouveau le Tchad (52,5 ans). De même, le Nigeria affiche le quatrième taux le plus élevé au monde en matière de mortalité infantile, avec non moins de 70,7 décès pour 1 000 naissances vivantes, juste après la Somalie. Enfin, il est également à noter que le pays a réalisé de très mauvaises performances en matière d’électrification, avec un taux d’accès à l’électricité de seulement 55,4% de la population fin 2020 (contre, par exemple, 70,4% pour le Sénégal, 64,7% pour le Cameroun, et plus de 99% pour chacun des trois pays du Maghreb).

Les conséquences de l’intégration du Nigeria à une zone monétaire ouest-africaine

L’intégration d’une économie en aussi mauvaise santé que celle du Nigeria à une zone monétaire ouest-africaine ne peut donc avoir que de très néfastes conséquences sur les économies de l’ensemble des pays de la région, vu que le déclin constant du Nigeria, combiné à son poids démographique, tirerait vers le bas l’ensemble des autres pays, qu’ils soient francophones, anglophones ou lusophones. Un problème qui ne se poserait d’ailleurs pas autant avec l’intégration d’autres pays en crise comme le Ghana, dont les graves difficultés économiques sont absorbables, compte tenu du poids démographique « raisonnable » du pays par rapport à ses voisins.

Ainsi, et tant que le Nigeria n’aura pas résolu ses lourds problèmes structurels, l’adhésion du pays à une monnaie ouest-africaine est de nature à déstabiliser profondément les économies de tous les autres pays qui partageraient cette même monnaie, à travers une importante perte de valeur de celle-ci, accompagnée, de surcroît, d’une politique monétaire plus adaptée à un pays en crise, et ne correspondant pas aux besoins des pays dynamiques de la région (le Nigeria, par son poids démographique et donc économique, dictant probablement en grande partie cette politique). Les pays de l’UEMOA, qui sont largement en avance en matière de discipline budgétaire et de bonne gouvernance sur les autres pays de la région, et qui forment la zone la plus dynamique d’Afrique de l’Ouest et la plus vaste zone de forte croissance du continent, verraient ainsi leur croissance baisser significativement, tout en voyant leur niveau d’inflation fortement augmenter.

La source signale en outre que le déclin économique du Nigeria est de nature, à terme, à accroître considérablement l’émigration de Nigérians, en quête d’une vie meilleure, vers des pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, et en particulier vers la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Cameroun, le Gabon et le Sénégal. Et compte tenu de la population du Nigeria, ces pays devront alors faire face à ce qui pourrait être un véritable choc migratoire, et notamment ceux d’Afrique de l’Ouest, où les règles de la CEDEAO prévoient la liberté de circulation et de résidence pour les ressortissants des pays membres.

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BANQUE – Le Groupe Ecobank et African Guarantee Fund Signent Un Accord Transformateur De Partage

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Ecobank, le principal groupe bancaire panafricain, et African Guarantee Fund (AGF), une institution panafricaine spécialisée dans l’octroi de garanties, ont uni leurs forces dans le cadre d’un accord novateur de partage des risques d’un montant de 200 millions USD, visant à stimuler la croissance économique et à soutenir les entreprises – notamment les PME détenues par des femmes – sur le continent.


Les deux organisations ont signé un accord de partenariat stratégique aujourd’hui en marge de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) à Lomé, au Togo, en présence de leurs dirigeants.
L’accord de partage de risque de 200 millions USD marque le troisième renouvellement du partenariat entre Ecobank et AGF. La garantie initiale apportée par AGF en 2013 couvrait sept pays avec un portefeuille garanti total de 50 millions USD. En 2018, la portée de la garantie s’est élargie pour englober 14 pays, ce qui s’est traduit par des décaissements cumulés de 230 millions USD depuis lors. Le partenariat renouvelé porte désormais sur 27 pays au sein du réseau africain de Ecobank, offrant une couverture de 50 % pour les PME éligibles sur l’ensemble des marchés cibles.
En s’appuyant sur le vaste réseau et l’expertise financière de Ecobank et en les associant à l’expérience reconnue d’AGF en matière d’atténuation des risques, cette collaboration vise à relever les défis auxquels sont confrontées les PME pour accéder à un financement abordable.
 
 
Les points forts du partenariat sont les suivants :
1. Une couverture de garantie améliorée à 75 % pour le financement des entreprises dirigées par des femmes et les projets verts: Des conditions favorables ont été fixées afin d’accélérer la mise en œuvre d’un plus grand nombre de transactions liées aux entreprises dirigées par des femmes et aux projets verts, avec des coûts réduits.
2. Augmentation de la capacité de prêt : La facilité de 200 millions USD permet à Ecobank d’augmenter considérablement sa capacité de prêt aux PME, lui donnant la possibilité d’accorder davantage de facilités de crédit aux PME qui souhaitent se développer, innover et contribuer à la création d’emplois.
3. Atténuation des risques : AGF jouera un rôle central dans l’atténuation du risque de crédit associé aux prêts aux PME, en instaurant un environnement plus propice pour que les institutions financières soutiennent ces entreprises sans compromettre leur profil de risque.
4. Inclusion financière : En dirigeant les fonds vers les PME, la collaboration s’aligne sur des objectifs plus larges d’inclusion financière, permettant à un large éventail d’entreprises, notamment celles situées dans des zones mal desservies et éloignées, d’accéder aux ressources financières nécessaires à leur croissance.
5. Impact économique : L’accord de partage des risques, d’un montant de 200 millions USD, devrait avoir un effet d’entraînement sur divers secteurs, contribuant à l’essor de l’activité économique, à la création d’emplois et au développement durable à travers l’Afrique subsaharienne.
Commentant ce partenariat, Jeremy Awori, directeur général du Groupe Ecobank, a exprimé son enthousiasme quant à l’impact potentiel sur les PME et le paysage économique général : « Notre partenariat renforcé avec African Guarantee Fund marque une étape importante dans notre engagement à soutenir les PME à travers l’Afrique en leur proposant des financements abordables. Grâce à ce partenariat, nous prenons des mesures audacieuses pour améliorer le financement vert et le financement des entreprises dirigées par des femmes. Ce faisant, nous visons à éliminer les exigences rigoureuses et restrictives en matière de garanties, qui entravent particulièrement l’accès au crédit des entreprises orientées sur les femmes ».
Jules Ngankam, directeur général de African Guarantee Fund Group, a salué le partenariat de longue date entre AGF et le Groupe Ecobank ainsi que son impact transformateur sur les PME : « Le renouvellement de notre partenariat avec le Groupe Ecobank, qui couvre désormais 27 pays, illustre l’importance des mécanismes de partage des risques que les banques devraient mettre à profit pour développer leur portefeuille de PME. Ce partenariat catalysera près d’un milliard d’USD de financement pour les PME, qui sont les véritables moteurs de la croissance des économies africaines ».
Le programme Ellever de Ecobank bénéficiera aussi largement de notre programme ‘Garantie pour la croissance’ de l’AFAWA afin de stimuler de manière significative le financement des PME dirigées ou détenues par des femmes », a-t-il ajouté.
L’accord de partage des risques, d’un montant de 200 millions USD, est voué à devenir une initiative de référence dans le paysage financier de l’Afrique subsaharienne, démontrant les efforts de collaboration d’acteurs clés pour stimuler la croissance économique et encourager l’esprit d’entreprise. Les pays couverts par le partenariat, classés par ordre alphabétique, sont les suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Guinée équatoriale, Kenya, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Sud-Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe.

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AFIS AWARDS 2023 – La Brvm est lauréate du prix Innovative Deal of the Year

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La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), a reçu le Prix de l’Innovative Deal of the Year de l’AFIS AWARDS 2023, conjointement avec la SGI EDC Investment Corporation. C’était à l’occasion de l’African Financial Industry Summit (AFIS), tenu à Lomé (Togo), les 15 et 16 novembre 2023.

Un communique de la Brvm renseigne que ce prix est attribué relativement au succès de l’introduction à la BRVM de Orange Côte d’Ivoire, le 30 décembre 2022, avec une capitalisation record à l’introduction de 1538,19 milliards de Francs Cfa.

Le document rapporte que la distinction faite à la BRVM à travers le Prix « Innovative Deal of the Year » traduit la reconnaissance de l’industrie financière africaine à une opération rare ces derniers temps sur les marchés (privatisation partielle par IPO) qui a permis de hisser la place boursière de l’UEMOA à la cinquième place des bourses africaines en termes de capitalisation en septembre 2023.
Dr Edoh Kossi AMENOUNVE a exprimé toute la reconnaissance de la BRVM, de son Conseil d’Administration, de sa Direction Générale et de l’ensemble de son personnel qui sont honorés de recevoir cette distinction. Elle vient couronner les efforts entrepris depuis plusieurs années en termes de promotion du marché financier régional et d’innovation.

Dr AMENOUNVE a saisi l’opportunité pour témoigner sa profonde gratitude au Gouvernement ivoirien et à son Comité de Privatisation dont il a salué la vision et le leadership. Il a tenu à les remercier pour leur permanente sollicitude à l’égard de la BRVM. L’offre publique de vente des actions de Orange Côte d’Ivoire a été arrangée et conduite par la SGI EDC Investment Corporation (Groupe Ecobank) co-lauréat du prix.

Initié par Jeune Afrique Media Groupe (JAMG) en partenariat avec Mazars, l’AFIS Awards récompense chaque année cinq catégories d’entreprises et individus qui ont fortement contribué à la croissance du secteur financier africain.

Le prix « Innovative Deal of The Year » récompense les acteurs de l’investissement africain et valorise une opération financière d’envergure qui s’est distinguée notamment par sa structuration, sa dimension stratégique et son impact sociétal.

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SÉNÉGAL – 511, 3 F CFA milliards d’épargne et 677 milliards F CFA de crédits accordés en 2022 dans la microfinance

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Le ministre sénégalais de la microfinance et de économie sociale et solidaire a présidé, ce jeudi 27juillet 2023 la 27e réunion du Comité National de Coordination des activités de la Microfinance. Victorine Ndeye a renseigne que la microfinance touche 22% de la population avec 511, 3 milliards F cfa d’épargne et 677, milliards F cfa de crédits accordés en 2022.

La 27 ème édition du comité national de coordination des activités de la microfinance s’est tenue ce vendredi.
Selon le ministre de la microfinance et de économie sociale et solidaire, Victorine Ndeye, la microfinance joue un rôle crucial dans l’inclusion financière en offrant des services financiers accessibles aux populations à faible revenu et aux entrepreneurs de petite taille. « Elle constitue un outil puissant pour réduire la pauvreté, créer des emplois, soutenir l’entrepreneuriat local et promouvoir l’autonomisation économique des femmes, mais aussi des jeunes » dit-elle. Et de poursuivre: »En 2022, la Microfinance a connu une expansion avec un total de 296 institutions qui disposent de 995 points de service à travers le pays. Aujourd’hui 4 034 538 comptes restent actifs et la Microfinance touche 22% de la population, avec 511,3 milliards d’épargne et 617,3 milliards de crédits accordés ». Le ministre indique que son département est conscient qu’il faut réinventer pour répondre aux exigences nouvelles et aux nouveaux besoins d’une population plus vulnérable dans des moments de crises majeures que traversent notre pays face aux chocs exogènes liés à la pandémie à Covid 19 et la crise Ukrainienne. »Nous comptons renforcer la synergie des acteurs de la microfinance, le gouvernement, les partenaires techniques et financiers et Institutions de Microfinance pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Nous devons continuer à promouvoir la stabilité financière, l’inclusion et la transparence dans le secteur, mais il nous faut aussi adresser l’accès universel aux services financiers grâce à une meilleure perception du secteur », fait elle savoir. De son avis, cela passe nécessairement par une approche adaptée aux cibles, une meilleure gestion des risques et une gouvernance solide. « Par ailleurs, il nous faut encourager l’innovation dans le secteur de la microfinance. Les technologies financières émergentes, telles que les services bancaires mobiles, le financement innovant et nos modèles éprouvées d’épargne et de crédit, offrent de réelles opportunités pour élargir l’accès aux services financiers », souligne-t-elle. A l’en croire, il est de leur responsabilité d’assurer que ces innovations bénéficient à tous, y compris aux plus vulnérables et aux plus éloignés. »Nous continuerons à œuvrer à la mise en place d’un environnement réglementaire favorable qui encourage l’investissement, la diversification des offres et l’expansion des Institutions de microfinance », soutient-elle.

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