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EUROPE

FRANCE – Affaire Isabelle Adjani : L’homme d’affaire sénégalais Mamadou Diagna Ndiaye cité

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La comédienne française Isabelle Adjani sera jugée le 19 octobre 2023 par le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de fraude fiscale et blanchiment. L’actrice multi récompensée âgée de 68 ans est accusée d’avoir fraudé l’administration fiscale en 2013, 2016 et 2017, par le biais de deux mécanismes. D’abord elle est accusée d’avoir dissimulé «une donation de deux millions d’euros émanant du président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) Mamadou Diagna Ndiaye, sous couvert d’un prêt, lui ayant permis d’éluder 1,2 million d’euros de droits de mutation» ; et ensuite de s’être fictivement domiciliée au Portugal, lui permettant ainsi d’«éluder 236.000 euros d’impôt sur le revenu», a détaillé une source judiciaire reprise par la presse française. Des poursuites «infondées et disproportionnées», selon les avocats d’Isabelle Adjani.

Le nom du richissime et influent homme d’affaires, président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et membre du comité exécutif du Comité international olympique (Cio), Mamadou Diagna Ndiaye, est cité dans l’affaire Isabelle Adjani accusée de fraude fiscale et blanchiment d’argent en France. Selon des sources judiciaires citées par la presse française, c’est le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (Joj), prévus en 2026 au Sénégal, qui a fait une donation de deux millions d’euros soit quelque 1,3 milliard de F Cfa à la comédienne et chanteuse française.

L’actrice aux cinq César, Isabelle Adjani, connue pour ses rôles dans de nombreux films tels que «L’été meurtrier», «La Reine Margot» ou encore «Mascarade (2022)», sera jugée le 19 octobre par le tribunal correctionnel de Paris pour fraude fiscale et blanchiment. «Isabelle Adjani conteste les faits reprochés et n’a commis aucune infraction», ont réagi auprès de l’Afp ses avocats Mes Julie Freal-Saison et Cédric Labrousse, dénonçant des poursuites «infondées et disproportionnées».

2 million d’euros dissimulés
Âgée de 68 ans, l’actrice et chanteuse est accusée d’avoir fraudé l’administration fiscale en 2013, 2016 et 2017 par le biais de deux mécanismes. Elle a dissimulé «une donation de deux millions d’euros émanant de Mamadou Diagna Ndiaye, sous couvert d’un prêt, lui ayant permis d’éluder 1,2 million d’euros de droits de mutation» et elle s’est fictivement domiciliée au Portugal, lui permettant ainsi d’«éluder 236.000 euros d’impôt sur le revenu», a détaillé mardi à l’Afp une source judiciaire.

Diagna Ndiaye, parrain du fils de la comédienne
Mais ses avocats dénoncent. «L’administration fiscale française tente par tous les moyens de requalifier ce prêt en donation en dépit des remboursements effectués depuis des années», ont dénoncé les conseils d’Isabelle Adjani qui «s’étonnent donc de cet acharnement», précisant que Mamadou Diagna Ndiaye est par ailleurs le parrain du fils de la comédienne.

En tout état de cause, l’actrice sera également jugée pour blanchiment, des faits commis entre les États-Unis et le Portugal en 2014. Elle est soupçonnée d’avoir fait «transiter par un compte bancaire américain non déclaré à l’administration fiscale la somme de 119.000 euros provenant d’une société offshore au bénéficiaire effectif inconnu et destinée à un investissement au Portugal», a développé la source judiciaire.

Selon le journal français «Le Figaro», l’enquête a été ouverte en 2016 à la suite des révélations des Panama papers sur un système d’évasion fiscale via des comptes dans des paradis fiscaux. Isabelle Adjani, note le journal, était citée comme détentrice d’une société aux Iles Vierges Britanniques. Avant lui, l’hebdomadaire «L’Express» avait révélé l’existence de cette enquête menée par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) autour de cette société offshore Deckert Investments Limited fondée avec l’appui du cabinet Mossack Fonseca et immatriculée en juillet 2014.

Si les investigations n’ont pas permis d’identifier de flux financiers en lien avec cette société offshore, elles ont, en revanche, révélé des faits de fraude fiscale et de blanchiment, a précisé la source judiciaire. À l’issue de l’enquête préliminaire et après avoir étudié les arguments de la défense, le parquet national financier a adressé à Isabelle Adjani une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le 19 octobre.

Dans une autre procédure judiciaire, Isabelle Adjani a été mise en examen en octobre 2020 pour escroquerie après la plainte d’un ancien consultant qui l’accuse de lui avoir envoyé de fausses preuves de remboursement des 157.000 euros qu’elle lui devait.

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FRANCE – L’ancien Président Nicolas Sarkozy à nouveau au tribunal ce mercredi

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Nouvelle étape dans l’agenda judiciaire très chargé de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy. Il est attendu au tribunal ce mercredi 09 octobre 2023 pour une affaire de financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

Rappelons que Nicolas Sarkozy avait été condamné, en 2021, à un an de prison ferme pour avoir dépassé le plafond légal de dépenses de sa campagne (près de 43 millions d’euros pour un plafond légal de 22,5 millions). Jugé en première instance, dans cette affaire dite « Bygmalion », il avait aussitôt fait appel, dénonçant une condamnation « injuste ».

Il vient par ailleurs d’être inculpé début octobre dans un volet de l’affaire libyenne lié à la rétractation de l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine. Nicolas Sarkozy est loin d’en avoir fini avec les tribunaux. Il comparaîtra notamment pour corruption en 2025 pour les soupçons de financement libyen de sa précédente campagne présidentielle, celle, victorieuse, de 2007, et a formé un recours contre sa condamnation en appel à trois ans de prison, dont un ferme, dans une affaire de corruption d’un haut magistrat.

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FRANCE – Un ressortissant français arrêté à Niamey

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Stéphane Jullien a été arrêté le vendredi 08 septembre 2023 à Niamey. Ce ressortissant français vit au Niger depuis dix-huit ans. Il est le conseiller des Français de l’étranger dans le pays.

Selon RFI, son arrestation est intervenue alors qu’il sortait de l’Ambassade de France. Les forces de sécurité nigériennes ont retrouvé dans son véhicule plusieurs affaires dont des uniformes aux couleurs de l’armée du Burkina Faso, indique la même source.

Ce chef d’entreprise d’import-export est détenu à la Maison d’arrêt de Niamey. Selon une source diplomatique française, il est reproché à M Jullien des faits de « complicité d’atteinte à la sécurité du territoire ».

Son dossier est géré par la Direction générale de la Sécurité extérieure, d’après RFI. Cette structure serait rattachée à la Présidence nigérienne.

« Notre ambassade est mobilisée pour assurer la protection consulaire à notre compatriotes »

Hier mardi 12 septembre, Paris a exigé sa « libération immédiate » via un communiqué rendu public par le Ministère des affaires étrangères. « Depuis le premier jour, notre ambassade est pleinement mobilisée pour assurer la protection consulaire à notre compatriote » assure le Quai d’Orsay.

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FRANCE – Le gouvernement interdit formellement l’Abaya à l’école

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Le port de l’abaya va être interdit à l’école en France, a annoncé le ministre de l’Education nationale Gabriel Attal, une décision prise au nom de la laïcité et censée mettre fin aux controverses autour de cette longue robe traditionnelle portée par certaines élèves musulmanes. « J’ai décidé qu’on ne pourrait plus porter d’abaya à l’école », a déclaré sur TF1 dimanche 28 aout 2023 Gabriel Attal.

Le ministre, qui avait dès sa prise de fonction cet été, souhaiter la fermeté sur les questions de laïcité, avait jugé qu’aller à l’école en abaya était « un geste religieux, visant à tester la résistance de la République sur le sanctuaire laïque que doit constituer l’Ecole », promettant la fermeté à ce sujet. « Vous rentrez dans une salle de classe, vous ne devez pas être capable d’identifier la religion des élèves en les regardant », a-t-il expliqué dimanche sur TF1. La question de ce vêtement traditionnel est sensible, le Conseil français du culte musulman (CFCM) estimant de son côté que l’abaya, une longue robe couvrant le corps féminin, n’est pas un signe religieux musulman. Son port est « plus ambivalent qu’un voile » selon Haoues Seniguer, maître de conférence à l’IEP de Lyon et spécialiste de l’islamisme.

En France, selon la loi du 15 mars 2004, « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit », une circulaire précisant ces signes « le voile islamique (..) la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive ». L’Education nationale s’était déjà emparée de l’abaya en novembre, dans une circulaire qui considérait ce vêtement – comme les bandanas et les jupes longues, également cités – comme des tenues pouvant être interdites si elles sont « portées de manière à manifester ostensiblement une appartenance religieuse ».
Le prédécesseur de Gabriel Attal, Pap Ndiaye, interpellé par les syndicats de chefs d’établissement sur la hausse des incidents liés à ces tenus, avait toutefois refusé de « publier des catalogues interminables pour préciser les longueurs de robes ».
hausse des atteintes à la laïcité.

Selon une note des services de l’Etat, dont l’AFP a obtenu copie, les atteintes à la laïcité, bien plus nombreuses depuis l’assassinat en 2020 aux abords de son collège du professeur Samuel Paty, ont augmenté de 120% entre l’année scolaire 2021/2022 et 2022/2023. Le port de signes et tenues, qui représente la majorité des atteintes, a quant à lui augmenté de plus de 150% tout au long de la dernière année scolaire.
Le ministre a voulu rendre hommage dimanche aux chefs d’établissement « qui sont en première ligne sur ces questions de laïcité », et qu’il a promis de rencontrer « dès la semaine prochaine (…) pour leur donner toutes les clés pour qu’ils puissent faire appliquer cette règle ». « La consigne n’était pas claire, désormais elle l’est et nous nous en félicitons », a réagi auprès de l’AFP Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Education Nationale. « Maintenant que le message est énoncé, il faut que cela se mette en œuvre dans les établissements (…) il ne faut pas que les chefs d’établissement soient seuls face aux abayas », a-t-il ajouté.

Du côté de l’opposition, la décision a été applaudie à droite, Eric Ciotti (LR) en tête sur X (anciennement Twitter): « Nous avions réclamé à plusieurs reprises l’interdiction des abayas dans nos écoles. Je salue la décision du ministre de l’Éducation nationale qui nous donne raison ». A gauche en revanche, Clémentine Autain (LFI) s’est indignée de « la police du vêtement », jugeant « anticonstitutionnelle » l’annonce de Gabriel Attal, « contraire aux principes fondateurs de la laïcité. Symptomatique du rejet obsessionnel des musulmans.

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