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AFRIQUE

AFRIQUE – Cédéao : un sommet citoyen appelle à faire respecter la limitation à 2 mandats présidentiels

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La limitation des mandats présidentiels à deux, dans les pays de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), était au cœur des débats d’un sommet citoyen organisé à Cotonou les 10 et 11 courant, à l’initiative de l’association « Togo debout ».

Environ 150 délégués d’organisations de la société civile, venus de plusieurs pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), ont pris part aux travaux de ce sommet placé sous le thème de la bonne gouvernance, la démocratie et l’alternance dans la sous-région.

Le professeur David Dosseh du Togo, porte-parole de « Togo debout » et coordinateur du sommet a affirmé, à la télévision nationale togolaise que « la crise du 3ᵉ mandat a ainsi débuté et elle se poursuit inexorablement. Il nous revient alors, habitants de cette communauté, de trouver [le vaccin] pour y mettre fin, au nom des peuples…»

« Alors que dans le Top 5 des chefs d’État à la plus longue longévité, quatre sont Africains, le sommet a précisément eu pour fil conducteur la limitation à deux mandats présidentiels ainsi que la transparence et la crédibilité des processus électoraux, éléments indispensables à la démocratisation des régimes », a souligné sur son site l’ONG « Tournons la page », un mouvement citoyen composé de plus de 200 organisations de la société civile qui milite pour l’alternance démocratique et la bonne gouvernance.

Les organisateurs de ce sommet projettent de lancer une vaste campagne de sensibilisation dans les prochains jours dans les 15 pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Lors de ce sommet, le président de la République du Bénin, Patrice Talon, réélu en avril dernier pour un second mandat, a promis de ne pas se représenter pour un troisième mandat et de remettre le pouvoir à un successeur. 

« Je mesure la portée du relais et, devant vous, je vais m’engager, vous prendre à témoin pour passer ce relais, le troisième dimanche de mai 2026, à celui qui aura la confiance du peuple béninois », a promis le président Talon.

Les propos du président Béninois sont intervenus après avoir reçu le témoin symbolique de limitation à deux mandats dans l’espace Cédéao des mains du professeur Togolais David Dosseh, du mouvement « Togo debout ».

« Le président béninois Patrice Talon vient de passer un message forts à l’endroit des peuples africains et les dirigeants qui s’éternisent au pouvoir », s’est félicité dans un tweet, dimanche, Marc Ona Essangui, président de l’ONG « Tournons la page ».

Les organisateurs de ce sommet projettent de lancer une vaste campagne de sensibilisation dans les prochains jours dans les 15 pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Pour rappel, le premier sommet citoyen sur le Protocole sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance, initié par les Universités Sociales du Togo (UST), s’était ainsi tenu à Lomé en 2017. 

Un autre sommet des organisations de la société civile s’est ensuite tenu au Niger en 2019. 

C’est lors de ce sommet que Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger, s’était engagé à ne pas briguer de troisième mandat. 

Les participants s’étaient alors engagés, dans la Déclaration de Niamey, à « Promouvoir et défendre les principes du constitutionnalisme, de l’État de droit et du respect de la limitation des mandats. »

Source : AA / Par Peter Kum

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GUINÉE – La junte ordonne des poursuites contre l’ex-président Condé pour « trahison »

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La junte au pouvoir en Guinée a ordonné d’engager de nouvelles poursuites contre l’ex-président Alpha Condé qu’elle a renversé par un coup d’Etat en 2021 pour des faits présumés de « trahison », dit mardi 21 novembre 2023 une lettre du ministre de la Justice au procureur général de Conakry.

L’ancien chef de l’Etat de 2010 à 2021, en exil en Turquie depuis qu’il a été déchu, est déjà poursuivi pour des faits présumés de « corruption », ainsi que pour « assassinats, actes de torture, enlèvements et viols », dans ce pays où la répression des manifestations politiques est souvent brutale.

« Il vous est enjoint (…) d’engager des poursuites judiciaires pour des faits présumés de trahison, association de malfaiteurs et complicité de détention illicite d’armes et munitions contre le professeur Alpha Condé, ancien président de la République », a écrit le ministre de la Justice Alphonse Charles Wright.

« Il a été porté à la connaissance du Garde des Sceaux (…) qu’Alpha Condé, en lien avec Monsieur Fodé Moussa Mara », un célèbre blogueur supporter de M. Condé, « a mis les moyens en vue de se procurer des armes, munitions et de matériels connexes », a précisé M. Wright dans cette lettre publique datée de lundi.

Il n’a pas donné plus d’informations concernant la nature et la quantité de ces armes.

Alpha Condé était devenu en 2010 le premier président démocratiquement élu de Guinée après des décennies de régimes autoritaires ou dictatoriaux, mais sa volonté de se maintenir au pouvoir pour briguer un troisième mandat avait soulevé une forte contestation, fortement réprimée, jusqu’à sa chute.

Après le putsch de 2021, le colonel Mamady Doumbouya s’est fait investir président et s’est engagé sous la pression internationale à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de deux ans à partir de janvier 2023.

Il a promis de refonder un Etat miné par les divisions et par une corruption réputée endémique. Son gouvernement a engagé un grand nombre de poursuites contre des proches de l’ex-président Condé.

Le coup d’Etat du 5 septembre 2021 est l’un des nombreux putschs et tentatives de putsch qui ont secoué l’Afrique de l’Ouest depuis la prise du pouvoir par des colonels au Mali en août 2020.

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A LA UNE

MALI – L’armée dit frapper des blindés laissés par l’ONU en cours de retrait

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L’armée malienne a dit mercredi 08 novembre 2023 avoir frappé deux engins blindés abandonnés selon elle par la mission de l’ONU dans son retrait et tombés entre les mains de ce qu’elle a présenté comme des « terroristes » dans la ville stratégique de Kidal (nord).

La surveillance aérienne menée mardi et mercredi a identifié « des terroristes en possession de deux engins blindés abandonnés par la Minusma à Kidal », a dit l’armée sur les réseaux sociaux.

Les deux blindés « ont été neutralisés par les vecteurs aériens » de l’armée, a dit cette dernière.

L’armée procède à des frappes aériennes depuis la fin de la semaine passée à Kidal dans le sillage du retrait de la Minusma de cette ville, bastion de la rébellion touareg et enjeu majeur de souveraineté pour l’Etat central.

Des frappes menées mardi par drones ont tué 14 civils, dont des enfants, selon la rébellion. L’armée a assuré avoir visé des « cibles terroristes » dans l’ancien camp de la mission de l’ONU.

Ces frappes confirment les craintes d’une confrontation à laquelle les quelques dizaines de milliers d’habitants de la ville, foyer historique des insurrections indépendantistes, se préparent depuis quelque temps en raison du désengagement de la Minusma.

Le nord est le théâtre depuis août d’une escalade militaire entre les acteurs présents: armée régulière, rebelles qui viennent de reprendre les hostilités, jihadistes qui ne les ont pas cessées mais les ont intensifiées.

Le retrait de la Minusma, poussée vers la sortie par la junte, a déclenché une course pour le contrôle du territoire.

La mission de l’ONU, contrainte par cette dégradation sécuritaire, a accéléré son désengagement et a quitté la semaine passée son camp de Kidal. La rébellion séparatiste en a aussitôt pris le contrôle, devançant l’armée.

La précipitation du décrochage de la Minusma a irrité la junte qui voulait faire concorder ce départ avec l’arrivée sur place de l’armée. Les entraves mises par la junte à l’évacuation ont forcé la Minusma à détruire ou à mettre hors service une partie de son matériel faute de pouvoir l’emporter, a dit la mission.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a répété mercredi que le retrait accéléré des derniers 848 Casques bleus de Kidal (du Bangladesh, du Tchad, d’Egypte, de Guinée et du Népal) avait eu lieu dans des conditions dangereuses sur 350 km de route sans couverture aérienne, faute d’autorisation de vol de la part des autorités maliennes.

Le convoi de 143 véhicules parti le 31 octobre de Kidal et arrivé mardi soir à Gao (nord) a heurté six engins explosifs improvisés et 37 Casques bleus ont dû recevoir des soins, a-t-il dit dans un communiqué.

La Minusma est censée être partie d’ici au 31 décembre.

Elle a à présent quitté huit de ses treize camps. Elle devrait évacuer ses camps d’Ansongo (nord) et Mopti (centre) dans les prochaines semaines, a dit M. Dujarric. Trois dernières bases, à Gao, Tombouctou (nord) et Bamako serviront après le 1er janvier à « liquider » la mission, a-t-il rappelé.

La Minusma, dont plus de 180 membres ont été tués dans des actes hostiles depuis son déploiement en 2013, a retiré la moitié de ses 13.871 personnels, a-t-il dit.

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AFRIQUE

SOMMET AMBASSADEUR – L’Ukraine veut renforcer son « partenariat » avec l’Afrique

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L’Ukraine a annoncé jeudi 25 mai 2023 vouloir renforcer ses liens avec l’Afrique en ouvrant de nouvelles ambassades et en organisant son premier sommet avec le continent, où son ministre des Affaires étrangères est actuellement en tournée.

« Nous avons récemment adopté notre première stratégie africaine et intensifié notre dialogue politique avec beaucoup de pays sur le continent », a rappelé le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba dans une déclaration publiée à l’occasion du 60e anniversaire de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ancêtre de l’Union africaine (UA) selon l’AFP.

« Cette année, nous allons établir de nouvelles ambassades dans différentes parties du continent et prévoyons d’organiser le premier sommet Ukraine-Afrique », a ajouté M. Kouleba, en invitant les leaders africains à « participer à cet évènement important ».

La Russie, sanctionnée par l’Occident après l’invasion de l’Ukraine en février 2022, cherche parallèlement des soutiens notamment en Afrique, où elle tente de se poser comme alternative aux anciennes puissances coloniales, européennes notamment.
Un sommet Russie-Afrique, le deuxième du genre, doit se tenir du 26 au 29 juillet à Saint-Pétersbourg.

« Nous voulons franchir un nouveau cap qualitatif dans notre partenariat » avec l’Afrique, « fondé sur trois principes mutuels »: « le respect », « les intérêts » et les « bénéfices », a poursuivi M. Kouleba. « Cela montre notre réel engagement à ouvrir une nouvelle ère dans les relations ukraino-africaines, où « nous sommes venus parler d’égal à égal et travailler comme des partenaires ».

Le ministre ukrainien est jeudi au Rwanda après l’Ethiopie et le Maroc ces derniers jours, dans le cadre de son deuxième déplacement en Afrique en moins d’un an. Il doit achever cette tournée africaine dans d’autres pays, qui n’ont pas été précisés par ses services.

Il s’est félicité que l’Ukraine soit parvenue, « malgré le blocus naval de nos ports par la Russie », à débloquer partiellement les exportations ukrainiennes avec l’aide de l’Union européenne et de la Turquie », et faire tenir cet accord conclu en juillet 2022 pour soulager à la fois ses agriculteurs et ses clients à l’étranger, « y compris en Afrique ».

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