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AFRIQUE AUSTRALE

POLITICS – [INTERVIEW EXCLUSIVE] – MADAGASCAR – Fanirisoa Ernaivo, une femme politique et militante engagée pour l’état de droit et le respect de la démocratie

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Fanirisoa Ernaivo est une femme politique malgache. Candidate à l’élection présidentielle de 2018, elle est présidente du (RMDM Diaspora Rassemblement militant pour la Démocratie à Madagascar) une plateforme de l’opposition qui réunit des membres de l’opposition et des malgaches de la diaspora. Actuellement exilée en France, très engagée, elle lutte pour l’instauration de l’état de droit à Madagascar, le renforcement de la démocratie, la consolidation de la bonne gouvernance, le développement économique et l’éradication de la corruption. Selon elle, “Le problème des dirigeants africains, c’est la corruption qui fait qu’ils ne peuvent pas prendre les bonnes décisions. L’honnêteté politique c’est de penser d’abord à son pays avant de penser à sa propre famille, à ses intérêts personnels, à ses intérêts privés, mais plutôt penser à l’intérêt général.” Ze-AfricaNews est allé à sa rencontre pour cette interview exclusive.

Ze-Africanews : Bonjour Madame Fanirisoa Ernaivo, pouvez-vous vous présenter ?
Fanirisoa Ernaivo : Je m’appelle, Fanirisoa Ernaivo, anciennement présidente du syndicat des magistrats de Madagascar. J’ai été candidate aux élections présidentielles de 2018 à Madagascar également et actuellement je suis présidente d’une plateforme de l’opposition qui s’appelle RMDM Diaspora Rassemblement militant pour la Démocratie à Madagascar et qui rassemble la diaspora de l’étranger.

Ze-Africanews : En 2018, vous vous êtes présentée à l’élection présidentielle à Madagascar ? Dans quel but ?
Fanirisoa Ernaivo : Il y avait un projet autour, mais surtout pour apporter ma contribution à la bonne gouvernance et à l’instauration de l’État de droit dans mon pays.

Ze-Africanews : Comment se sont passées ces élections ?
Fanirisoa Ernaivo : Comme toutes les élections en Afrique. Les élections à Madagascar étaient truffées de fraudes. Normalement dans certains pays, on soupçonne qu’il y a eu fraude, on imagine comment ça s’est passé, chez nous, nous avons, moi avec toute une équipe, on a pu découvrire, les preuves des fraudes qui ont été perpétrées lors de ces élections en 2018 et donc; on a rassemblé toutes les preuves, on a eu des documents authentifiés par des huissiers par la Commission électorale nationale indépendante de Madagascar, on les a présentés devant la haute cour constitutionnelle qui servait de cours électorale également, mais tout ça était rejeté.

L’interview exclusive intégrale à regarder ici : 

Ze-Africanews : Avec votre candidature en tant que femme, comment vous avez été accueilie par les Malgaches ?
Fanirisoa Ernaivo : Les malgaches ont toujours connu des hommes à la présidence, mais avant la colonisation, il y a eu des reines à Madagascar, c’était une monarchie. Donc il y a eu des reines qui gouvernaient Madagascar. Je pense que la population malgache n’est pas trop réticente pour avoir une femme à la tête de l’éta. C’est surtout la prise de décision qui était assez difficile pour jongler entre une carrière professionnelle et une carrière politique. Il fallait choisir entre les deux, c’était ça plutôt le dilemme, de mettre en stand by sa carrière professionnelle pour entrer dans une carrière politique.

Ze-Africanews : Comment vos collègues de la magistrature ont-ils réagi face à votre participation à l’élection présidentielle et aux conséquences que cette dernière a provoqué dans votre vie ?
Fanirisoa Ernaivo : Mes collègues magistrats, il y en a qui ont compris et d’autres qui n’ont pas compris surtout au niveau de la classe intellectuelle. A Madagascar on n’incitait pas les intellectuels à entrer dans la politique et c’est dommage parce que depuis tout ce temps, on a été gouverné par des personnes qui n’étaient pas diplômées. On a eu des DJ, actuellement c’est un ancien disque joker. Je pense qu’il est temps également que les intellectuels prennent vraiment la tête de l’État pour avoir des gouvernements de techniciens pas seulement de politiciens mais de techniciens qui savent chacun leur domaine respectifs pour pouvoir faire sortir ce pays de 60 ans de stagnation et de régression dans la pauvreté. C’est dommage pour un pays bourré de richesses naturelles comme Madagascar où il y a des potentiels économiques, démographiques et fonciers énormes qu’on peut encore développer exploiter pour faire avancer le pays.

Ze-Africanews : Quelles sont les actions concrètes que vous menez ici en France en faveur de votre pays ?
Fanirisoa Ernaivo : Depuis que je suis arrivée en France, on a monté avec quelques associations qui partagent les mêmes idéologies que nous, avec lequel nous avons déjà un souhait de bonne gouvernance pour Madagascar, un souhait de voir notre pays sortir de la misère, un souhait d’être fiers d’un pays qui émerge. Nous avons constaté que ce pays ne peut pas s’en sortir avec une mauvaise gouvernance venant d’un régime qui n’a aucune légitimité.

Ze-Africanews : Parlez-nous de votre plateforme de lutte ?
Fanirisoa Ernaivo : Nous sommes dans une plateforme de l’opposition du régime à Madagascar. C’est le Rassemblement Militant pour la Démocratie à Madagascar. Cette plateforme regroupe des associations politiques, des citoyens malgaches, il y a des sympathisants d’autres nationalités également qui adhèrent à notre cause et qui nous soutiennent dans nos actions. Depuis 2019, nous avons entamé des démarches pour dénoncer et encadrer les dérives démocratiques, dérives de mauvaise gouvernance perpétrées par le pouvoir et qui ont été exacerbées par la crise de la pandémie et actuellement exacerbées par le changement climatique. Car nous savons tous qu’à Madagascar, une partie du sud du pays est victime de sécheresse et de famine. Nous avons sensibilisé les malgaches mais aussi l’international à prendre toutes nos responsabilité par rapport à ce qui se passe parce que surtout l’état qui a une grande partie de responsabilité dans la gouvernance, gouverner c’est prévoir, il fallait prévoir que ces gens-là allaient être victimes de famine.

Fanirisoa Ernaivo – Femme politique

Ze-Africanews : Quelles sont vos propositions pour lutter contre cette défaillance ?
Fanirisoa Ernaivo : Déjà pour Madagascar il nous faudrait avoir des dirigeants vraiment élus dans un système électoral crédible. Deuxièmement, l’État de droit, la bonne gouvernance ne peut être instaurée que par un état de droit effectif dans un pays, ça n’existe pas à Madagascar. Tant qu’il y aura des impunités des dirigeants, tant qu’il n’y aura pas de reconnaissance des Droits fondamentaux de la population qui devrait être installée dans la constitution, il n y aura pas de développement possible. Et donc ces deux choses sont les premières bases fondamentales de solution à Madagascar. Une élection crédible et transparente exempte de fraude dans un système électoral repensé. Un état de droit effectif en parlant de droit en tant que lutte contre l’impunité et droit reconnu aux citoyens et à la population malgache mais pas seulement des droits aux dirigeants et également une prise de conscience collective des intellectuels qui doivent maintenant s’atteler à faire avancer ce pays et ne plus laisser ce pays entre les mains des seuls politiciens qui n’ont d’autres formations que d’occuper des places politiques.

Ze-Africanews : Comment s’organisent vos manifestations à Paris ?
Fanirisoa Ernaivo : On fait souvent des manifestations depuis l’année dernière. Concernant des dénonciations pour la construction d’un colisée dans un patrimoine national. Là actuellement on fait des manifestations contre le Kiré, la famine dans le sud et on les fait également dans d’autres villes en France et en simultanée avec la RMDN Diaspora de la Réunion et d’autres villes européennes. En sachant que nous sommes en Suisse, en Allemagne, en Belgique à la Reunion également, aux États-Unis, dans plusieurs pays d’Europe d’Afrique, en Arabie Saoudite et en Asie. Donc l’idéal serait de faire des manifestations simultanées dans tous ces endroits en même temps mais ce serait encore une autre organisation.

Ze-Africanews : Avez-vous un message à lancer ?
Fanirisoa Ernaivo : Le message que je voudrais transmettre aux malgaches en général et pour la jeunesse africaine également, c’est qu’il ne faudrait pas attendre que les autres le fasse. Il faudrait que chacun prenne ses responsabilités, chacun à sa manière et dans sa petite bulle, il faut oser sortir de sa zone de confort, pour contribuer à faire avancer notre pays. Et ça je m’adresse à la diaspora africaine. Nous ne pouvons pas nous cantonner à rester dans nos pays d’adoption mais penser à faire quelque chose dans la politique dans notre pays pour le faire avancer car on ne peut plus attendre que ce soit les personnes au pays qui vont le faire et on attendra 60 ans encore pour constater que rien n’a été fait, pour constater que le pays a régressé. Donc je voudrais prendre l’exemple du Rwanda de l’Angola de l’Éthiopie qui sont passés par des périodes qui ont touché le fond mais qui ont réussi à se relever parce qu’il y a eu une prise de conscience collective. Il faut se dire maintenant, il faut qu’on s’en sorte qu’on prenne notre pays à bras le corps et qu’on l’amène dans le concert des Nations pour qu’on connaît une fierté d’appartenance à notre pays en tant que malgache en tant qu’africaine et tant que pays émergent qu’on aie plus à se dire c’est à cause de la colonisation, c’est à cause de ceci, c’est à cause de cela, mais qu’on aie pris nos responsabilités et qu’on continue malgré tout. Il y aura des embûches, il y aura des difficultés, il y aura des déceptions, il y aura des trahisons, il y aura aussi des joies, il y aura des encouragements mais dans tous les cas, on arrivera à s’aligner, on arrivera à sortir de notre torpeur de misère. On arrivera à faire quelque chose de bien et à mettre notre pays à la place où elle devrait être. Pour ajouter à cela, je voudrais dire également à toute les personnes qui veulent entrer dans la politique la première chose est d’avoir l’honnêteté et l’intégrité. Le problème des dirigeants africains, c’est la corruption qui fait en sorte qu’ils ne peuvent plus prendre les bonnes décisions à cause de ce qu’ils ont fait à titre de corruptions et cette honnêteté-là c’est de penser d’abord au pays avant de penser à sa famille, à ses intérêts personnels, à ses intérêts privés mais penser à l’intérêt général, en disant que ce que je vais faire construire aujourd’hui, ça restera pour des générations et moi-même et mes enfants pourront en profiter. C’est ça qui ferait une bonne politique en Afrique plutôt que de penser tiens, je vais prendre cette somme peut être qui me fera trois générations à l’abri du besoin alors que ça donnerait des impacts négatifs sur le devenir du pays comme ce qu’il se passe actuellement. À force de vendre tout ce qui est à vendre dans le pays au lieu de les faire fructifier pour la nation et de pouvoir en faire profiter tout le monde.

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A LA UNE

SIERRA LEONE – Les autorités dénoncent une tentative de coup d’Etat dimanche

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De hauts responsables sierra-léonais ont estimé mardi que les troubles qui ont fait 21 morts dimanche 26 novembre 2023 à Freetown étaient le fruit d’une nouvelle tentative de coup d’Etat en Afrique de l’Ouest, impliquant des soldats et des gardes de l’ancien président Ernest Bai Koroma.

Les instigateurs du coup de force qui a secoué la capitale dimanche et aussi fait sortir de prison des centaines de détenus ne sont cependant pas identifiés et aucun lien n’est établi à ce stade avec M. Koroma, prédécesseur entre 2007 et 2018 de l’actuel chef de l’Etat Julius Maada Bio, ont-ils indiqué.

Ces responsables ont livré à la presse le compte rendu le plus détaillé à ce jour des troubles survenus dimanche, dont les autorités s’étaient gardées jusqu’alors de qualifier la nature.

Ils ont aussi réaffirmé que les autorités contrôlaient la situation, alors que des coups de feu, tirés selon eux lors de l’arrestation d’un suspect, ont à nouveau suscité l’effroi dans la capitale mardi.

« Nous avons ouvert une enquête pour une tentative de coup d’Etat qui a échoué », a dit le chef de la police William Fayia Sellu. « Un groupe de gens ont tenté de renverser le pouvoir en place en utilisant la force », a-t-il dit.

Aux premières heures de dimanche, des hommes ont attaqué une armurerie militaire, deux autres casernes, deux prisons et deux postes de police, affrontant les forces de sécurité les armes à la main.

Les combats ont fait 21 morts, dont 14 soldats, un policier, un gardien de prison, un agent de sécurité, une femme et trois assaillants, a déclaré le ministre de l’Information Chernor Bah.

– « Belle récompense » –
Plus de 2.200 détenus sont sortis de prison, dont 124 y sont retournés depuis, a dit le colonel Sheikh Sulaiman Massaquoi, chef des services pénitentiaires.

Treize militaires et un civil suspectés d’être impliqués dans le coup de force sont en détention, a dit le ministre de l’Information. Les autorités ont indiqué mener une « chasse à l’homme » pour retrouver d’autres suspects.

La police a publié mardi les photos et les noms de 32 hommes et 2 femmes recherchés comme « fugitifs », dont des soldats et des policiers en activité ou à la retraite. Et promis une « belle récompense » à quiconque fournira des informations conduisant à leur capture.

Un nombre significatif de rebelles sont d’anciens gardes de l’ex-président Ernest Bai Koroma, a dit le chef d’état-major, le lieutenant-général Peter Lavahun. Il a invoqué les investigations toujours en cours pour se garder de se prononcer sur une implication de M. Koroma.

Il a aussi reconnu que les meneurs restaient à identifier.

Les responsables ont indiqué, comme le suggéraient des photos circulant sur les réseaux sociaux, qu’un ancien membre de la garde rapprochée de M. Koroma comptait parmi les personnes tuées.

– La Cedeao « prête » –
M. Koroma, qui vit dans la capitale, avait condamné les violences dimanche dans un communiqué, et rapporté qu’un caporal assigné à sa garde avait été tué par balle dans le périmètre de sa résidence.

Les responsables ont reconnu que, contrairement aux premières déclarations gouvernementales, les rebelles avaient réussi à mettre la main sur des armes.

Les services de sécurité ont récupéré deux véhicules avec des lance-roquettes et des fusils automatiques à la périphérie de Freetown, ont-t-il ajouté. Mais ils ont reconnu ignorer ce qui se trouvait encore dans la nature.

Ces évènements ont immédiatement réveillé le spectre d’un nouveau coup d’Etat dans une Afrique de l’Ouest qui, depuis 2020, en a connu au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, tous parmi les 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), comme la Sierra Leone.

Le chef de l’Etat sierra-léonais a reçu lundi une délégation de haut niveau de la Cedeao et du Nigeria, poids lourd de la région qui exerce actuellement la présidence de l’organisation, selon des images diffusées par ses services mardi.

La Cedeao est prête à déployer en Sierra Leone « des éléments régionaux si nécessaire », a dit le président de la Commission du bloc ouest-africain, Omar Alieu Touray, sans préciser de quels « éléments » il parlait.

Le ministre de l’Information sierra-léonais a cependant assuré qu’à ce stade, Freetown n’était pas demandeuse d’un tel déploiement.

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A LA UNE

SIERRA LEONE – le gouvernement allège le couvre-feu au lendemain d’affrontements à Freetown

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Les Sierra-Léonais ont commencé à reprendre leurs activités ce 27 novembre 2023 à Freetown, placée sous haute protection au lendemain des affrontements armés qui ont secoué la capitale, et après l’allègement du couvre-feu national instauré la veille. Des affrontements qui ont fait 13 morts dans les rangs de membres de l’armée loyaux aux autorités, a par ailleurs affirmé à l’AFP le porte-parole de l’armée.

À Freetown, en Sierra Leone, des inconnus ont attaqué des casernes, une armurerie, libéré des prisonniers, le 26 novembre 2023. Des affrontements ont éclaté avec l’armée nationale, déployée en ville. Les autorités ont dénoncé une tentative de déstabilisation de l’État.

Ce lundi, le gouvernement a allégé le couvre-feu illimité décrété la veille et qui avait transformé Freetown en ville fantôme. Il reprendra de 21h00 à 06h00 du matin, jusqu’à nouvel ordre.


Ce 27 novembre, la ville est calme, mais fébrile. Une partie des magasins et des banques ont ouvert et le trafic a repris. Néanmoins, les écoles et de nombreuses boutiques restent fermées.

Beaucoup de commerçants ont peur de rouvrir et de perdre leurs marchandises. Pour eux, les autorités ne maîtrisent pas encore la situation. Seuls les vendeurs au marché ou dans les rues ont relancé leurs activités.

À la radio-télévision nationale, le chef de l’État avait déclaré hier que des individus non identifiés avaient attaqué des casernes militaires à Freetown, ainsi qu’une armurerie, avant d’être repoussés. Il avait demandé aux gens de garder leur calme et de rester unis.

Les auteurs seraient à la fois d’anciens militaires et des soldats encore actifs, selon le gouvernement
Plusieurs témoins avaient croisé ces mystérieux assaillants, souvent habillés en treillis. « Nous allons nettoyer cette société. Nous savons ce que nous faisons. Nous n’en avons pas après les civils ordinaires », avaient-ils dit.

On ne connaît pas le bilan des affrontements. En revanche, l’ancien président sierra-léonais, Ernest Koroma, a affirmé que sa résidence avait été attaquée. Il a condamné les violences et déploré la mort et l’enlèvement de deux de ses gardes du corps.

Ce matin, le gouvernement a précisé que les auteurs seraient à la fois d’anciens militaires et des soldats encore actifs. Selon le ministre de l’Information, les principaux chefs ont été arrêtés et sont interrogés. Chernor Bah refuse encore de parler de tentative de coup d’État, même s’il reconnaît des attaques « bien planifiées et coordonnées ». Pour lui, il faut attendre la fin des interrogatoires.

Sur le terrain, en tout cas, la traque continue pour rattraper les fuyards et les prisonniers évadés.

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A LA UNE

MADAGASCAR – Recours en justice pour réclamer l’annulation de la présidentielle

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Un candidat de l’opposition à la présidentielle à Madagascar a saisi la Haute cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, pour réclamer l’annulation du scrutin dont les résultats annoncés samedi 25 novembre 2023 par la commission électorale donnent le président sortant, Andry Rajoelina, vainqueur au premier tour.

« J’ai déposé deux requêtes pour demander l’annulation du scrutin et la disqualification d’Andry Rajoelina », a déclaré samedi à l’AFP, Siteny Randrianasoloniaiko, dénonçant des fraudes électorales.

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