SCIENCE & TECH
ASTONOMIE – Maram Kaïré distingué par la société astronomique de France

Une nouvelle consécration pour l’astronome sénégalais, Maram Kaire. Il reçoit le prix Marcel Moye 2023, qui récompense les meilleurs Observations. L’annonce a été faire sur son Facebook, le 28 avril 2023. Dans son post, le Sénégalais ajoute : « Il (ce prix) revêt un intérêt particulier, car pour la première, cette distinction est remise à un africain. J’exprime toute ma reconnaissance à la SAF et partage cette récompense avec mon pays le Sénégal et tous les passionnés du ciel et des étoiles ».
Initié par l’Union africaine (Ua), le Forum africain sur l’espace se tenait à Abidjan, la capitaine ivoirienne, jusqu’à ce vendredi 28 avril.
Le 29 mars dernier, l’astronome sénégalais accrochait une autre corde à son arc. Quatre jours après avoir été élevé au grade de Commandeur de l’ordre national du Lion, Maram Kaïré a été nommé, en Conseil des ministres, par le président de la République, Macky Sall, Directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales.
Grâce à lui, un astéroïde du système solaire porte le nom d’un Sénégalais, Maram Kaire. Une première. L’astronome de 44 ans a été ainsi honoré par l’Union astronomique internationale, en reconnaissance pour son investissement pour le rayonnement de la discipline.
Le président de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie (ASPA) a aussi mené, en 2021, deux missions pour la Nasa dans son pays.
Pour rappel, Maram Kairé, né à Dakar en 1978, est un astronome sénégalais, dont le nom a été attribué à l’astéroïde (35462) Maramkaire. Entre 1997 et 1998, il fait des études de BTS Informatique et Gestion à l’École Supérieure Polytechnique Dakar.Il poursuit des études d’Ingénierie Informatique en France, à ESG Management School de 1998 à 2002 au bout desquelles il obtient le titre d’Ingénieur Systèmes & Réseaux2
TÉLÉPHONIE
SÉNÉGAL – Ombre Zion au Centre Curial

Ombre Zion ! Ce nom se dit toujours avec une certaine mélodie dans la voix. Pour vous faire une idée de ce je dis, faites un tour le samedi 12 octobre 2024, au Centre Curial, à Paris, à 19 heures : il va y donner un concert.
Ombre Zion, une pépite inoxydable
Le rap galsen a le vent en poupe. Tous les jours, une pépite vient couvrir de son éclat ces prédécesseurs. Mais, il y a des pépites inoxydables, dans le rap sénégalais, continuent de bousculer les codes et de transcender les frontières musicales. Parmi eux, un nom assez atypique se démarque. C’est un artiste éclectique qui fait vivre la musique africaine hors de son pays; cet artiste, haut en couleur : il se nomme Ombré Zion. Aussi donnera-t-il un corps dans la capitale parisienne que nous attendons tous avec une grande impatience.
Ombré Zion, enfant de Pikine bercé par le reggae
Ombre Zion est né à Pikine, une banlieue animée de Dakar. Très jeune, il est bercé par la musique reggae qui le fascine. Dans cet univers musical qui ressemble fortement aux rues de Kingston, il va être imprégné la musique de Bob Marley, qu’il présente comme son idole. Cette rythmique revendicatrice va le convaincre de prendre le micro et de chanter ce qui lui passe dans les tripes.
Les premiers pas artistique, suprem Kaddu Magg
C’est au collège, en 1994, que l’artiste s’engage vraiment dans la musique. Avec des amis, il crée le groupe Suprem Kaddu Magg avec principalement Léon Bassène (Jahman) et Amboure Kanté (Tekan). Leur style est assez débridé puisqu’ils s’adonnent à un ensemble de style qu’il n’est pas commun de voir à l’époque. Du reggae à la soul, en passant par le hip hop, ils font musique de tout ce qui leur tombe dans la tête devant un micro. C’est justement pendant cette période d’un style musical que Ombre Zion travaille son style, sa voix.
Une carrière solo prometteuse
Comme la plupart des artistes qui veulent s’exprimer, faire entendre leur voix, il décide, en 2005, de d’entamer carrière solo. Mais avant de se frotter à la scène en tant qu’artiste indépendant, il va faire de nombreuses collaborations qui vont lui permettre de taper dans l’œil du public et de nombreux artistes. Il participe à de nombreux projets, tant nationaux qu’internationaux, et de partager la scène avec des artistes de renom. Cela lui vaut la reconnaissance de ses pairs. Il a collaboré avec des artistes comme Stromae, Tabo Conbo, les Morgan Heritage, Julian Marley, Mutabaruka, Tiken Jah, Takana Zion, Ismaël Isaac… À voir toutes ses collaborations où figurent un grand nombre d’artistes reggae, n’allez surtout pas croire qu’il se limite à ce style musical. Une contribution au patrimoine musical sénégalais. J’oubliais, il a aussi coécrit un titre pour le dernier album « MBALAKH » de la légende Youssou Ndour, témoignant ainsi de sa polyvalence artistique.

P-Zion et Ombre Zion
Un parcours international impressionnant
Convaincu de son talent et sûr de lui-même, il sort en 2016 un premier album de quatorze titres intitulé « 2016 Dougnou Laal Wethiet » “qui a été bien accueilli par le public reggae et hip hop”, ce sont ces mots. Dans cet album, il parle des problèmes sociaux que vivent les Sénégalais qui sont laissés pour compte par les gouvernants. En 2020, c’est l’EP “Rude Boy Inna Capital” qui assoit vraiment sa carrière en confirmant sa place sur la scène internationale, comme un artiste capable de bousculer les codes. En 2023, il revient avec un autre EP de six titres, plus coloré que le précédent, “Calendar” où morceau à son style, sa vibe. Ceci fait de Ombre Zion un artiste inclassable qu’on ne saurait confiner dans aucune case – musicalement parlant, bien entendu.
Un artiste engagé et reconnu
Ombre Zion n’est pas seulement un artiste, il est aussi un mentor et un juge respecté dans plusieurs compétitions de chant et de danse, contribuant à l’émergence de nouveaux talents au Sénégal. Sa participation en tant que jury au concours “Happy Vac” et à la compétition Hip Hop « Lns » témoigne de son engagement envers la scène musicale locale. Son talent et son authenticité lui ont permis de s’imposer comme une figure incontournable de la scène musicale africaine autant dans le reggae que dans le dancehall.
A LA UNE
UIJA – Dr Hamza TAJ reçoit le trophée Miriam Makeba

Le samedi 15 février 2025 a eu lieu à la Fondation Lucien Paye, à Paris, devant d’éminentes personnalités la 5ème édition du trophée Miriam Makeba organisé par l’Union Internationale des Journalistes Africains (UIJA). Il a été décerné au Dr Hamza TAJ. Une récompense bien méritée pour cet entrepreneur visionnaire et homme des médias franco-pakistanais, en hommage à son engagement en faveur de la visibilité de la culture et des valeurs africaines.
Une noria de personnalités
Cette 5ème édition s’est tenue devant une noria de personnalités aussi prestigieuses les unes que les autres. La Fondation Lucien Paye sur le campus de la Cité internationale universitaire de Paris a rassemblé un parterre de personnalités influentes du monde diplomatique, des affaires et des médias. Parmi les invités de marque figuraient des ambassadeurs, des ministres, des conseillers, une ancienne Première Dame d’Algérie, des chefs d’entreprise, des représentants d’organisations politiques et sociales ainsi que des acteurs majeurs des médias français et africains étaient également présents.

Remise du prix à Dr Hamza TAJ, Directeur Afrik1
Un rôle catalyseur
Né en 1978, Hamza TAJ vit en France et dirige huit entreprises et évolue dans le secteur d’activité de Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. À côté de son engagement culturel, Hamza TAJ est titulaire d’un doctorat en administration des affaires. Également en psychologie. Il est également dans le BTP, l’immobilier, l’industrie. C’est dans le souci de mettre en lumière cette personne exceptionnelle que l’UIJA lui a attribué le trophée cette édition, après Ousmane Sonko. Le jury a expliqué son choix en ces mots : “Pour cette nomination au Trophée Miriam Makéba 2025, le jury veut encourager l’initiative du Dr Hamza TAJ et mettre en exergue le rôle catalyseur qu’il a ainsi joué pour donner une voix à la diaspora, tout en créant des ponts entre l’Afrique et le reste du monde ».
Un hommage à Ousmane Sonko
Après avoir reçu ce prix, Dr Hamza TAJ s’est exprimé en ces mots : “C’est le cœur rempli d’émotions que je viens devant vous recevoir le prix Myriam Makéba. C’est bien plus qu’un honneur personnel, c’est un appel. Un appel à continuer à porter haut la voix d’un continent riche d’histoires, de luttes et d’espoir (…) »”. Au cours de cette intervention, Dr Hamza n’a pas tari d’éloges pour le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lauréat de la précédente édition. “Ousmane Sonko a œuvré avec courage et ténacité pour que l’Afrique parle d’une seule voix et surtout avec grande fierté et souveraineté. Recevoir cette distinction après lui est une responsabilité […]” a-t-il dit.
Dr Hamza Taj, un pionnier des médias
Le trophée Miriam Makeba, du nom de l’icône sud-africaine de la musique et militante des droits humains, récompense chaque année des personnalités ou institutions qui ont contribué de manière significative à la promotion de la culture africaine, de la justice sociale et du dialogue entre les peuples. Pour cette 5ᵉ édition, le jury a choisi de distinguer Dr Hamza TAJ, fondateur de Afrik1 TV, une chaîne numérique dédiée à l’Afrique et à sa diaspora. Cette nomination marque un tournant dans l’histoire du prix, puisque c’est la première fois qu’une personnalité non africaine reçoit cette distinction. “C’est une immense fierté pour moi, pour la France et pour le Pakistan”, a déclaré le lauréat lors de son discours de remerciement.
Dr Hamza, la voix des Africains en France
Installé à Paris, Dr Hamza TAJ a fondé Afrik1 TV avec une ambition claire : celle de donner une voix aux Africains et à leur culture dans le paysage médiatique francophone qui ne parle de l’Afrique au travers des guerres. Grâce à cette plateforme, il met en lumière les talents du continent, les réussites de la diaspora et les enjeux politiques et économiques qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui. Dr Hamza TAJ est également à l’origine de FP92TV, la première chaîne numérique urdu-française en France. “À travers Afrik1 TV, Dr Hamza TAJ a su créer un espace médiatique unique où la diversité africaine s’exprime librement et avec authenticité”, a souligné l’UIJA. Elle est même allée plus loin en ajoutant que cette distinction vise aussi à encourager le travail de cet homme de média en faveur du rapprochement entre les cultures.
Maître-mot : diversité et à l’engagement
Ponctuée de prestations artistiques mêlant musique et danse africaine, la cérémonie a été un véritable symbole de multiculturalisme et de dialogue entre les peuples. À la fin de l’événement, Dr Hamza TAJ a réaffirmé son engagement à continuer de porter haut les couleurs de l’Afrique dans le paysage médiatique international. “Ce prix est un encouragement à poursuivre notre mission : offrir aux Africains et à leur diaspora une plateforme où leurs voix comptent et résonnent au-delà des frontières”, a-t-il déclaré. Avec cette distinction, l’UIJA met en avant une vision ouverte et inclusive de l’Afrique. Elle valorise ceux qui, par leur action, participent au rayonnement du continent bien au-delà de ses frontières. Et dans ce rayonnement, l’Afrique tient le bon bout. En substance, Dr Hamza TAJ affirme : “L’Afrique c’est avant tout une idée, une force, une lumière qui rayonne au-delà des continents.”
A LA UNE
GABON – Les GIFA d’Or 2024 honorent Pheel le Montagnard

Le vendredi 8 novembre 2024, le Sénat français a accueilli le gala des GIFA d’Or Awards. Un public trié sur le volet. Un décor glam. Au menu : des personnalités du monde des médias en tenue de gala. Cette cérémonie, qui célèbre chaque année des personnalités engagées pour le développement économique et social à l’échelle internationale, a été marquée par la distinction d’un homme de média : Pheel le Montagnard.
Pheel Pambou
Né le 13 août 1977 à Mouila, au Gabon, Achille Ulrich Pambou, de son vrai nom, s’est fait un nom dans le monde des médias sous le pseudonyme de Pheel le Montagnard. Un nom qui lui colle bien à la peau, puisqu’il ne cesse d’arpenter les flores montagnardes du monde des médias. Ayant débuté sa carrière dans les radios locales gabonaises, comme “Radio Mandarine” et “Radio Nostalgie”, il dépose très vite ses valises à “Africa n°1” et, plus récemment, à “Africa Radio”. Son style unique captive. Il reçoit de nombreuses sollicitations. Aujourd’hui m, en plus de la casquette de journaliste, il est producteur et organisateur de spectacle.
Pheel Pambou, un panafricaniste engagé
Cette 15e édition des GIFA d’Or, organisée par GIFA LEPFIDA International, a été placée sous le patronage du sénateur Vincent Delahaye. C’est un honneur immense pour l’Afrique de voir un des leurs honorés au Sénat français. Le parcours de Pheel Pambou a été salué, en ce sens qu’il tient une place de choix dans le paysage médiatique africain. Chaque jour et à chaque prise de parole, il contribue à la diffusion des cultures d’Afrique en donnant une voix aux artistes africains. Depuis qu’il vit en France, Pheel Pambou ne cesse de promouvoir la culture africaine à travers ses émissions et, notamment, son projet “Africa Gospel”, une chaîne TV dédiée au gospel. Cette distinction traduit l’engagement de Pheel pour la promotion de l’Afrique à l’échelle mondiale et son indéfectible volonté de faire rayonner les valeurs africaines, tant dans le domaine musical que dans l’information.
Le parcours de Pheel, une success story
Cette cérémonie, accompagnée de performances musicales et poétiques, a aussi été un moment de rassemblement pour les leaders d’opinion et les jeunes entrepreneurs. Pheel le Montagnard a tenu à dédier ce prix À son épouse et à ses enfants. Le parcours de Pheel le Montagnard devrait inciter les jeunes Africains à se dévouer corps et âme à leur métier qu’on soit dans les médias où partout ailleurs. Pour lui, les jeunes doivent “croire en soi, se donner les moyens et d’aller jusqu’au bout” de leur rêve. Et surtout, ils doivent aller aller au-delà de la politique et s’engager dans l’entrepreneuriat.
Quand la passion devient un métier
Créé en 2008, GIFA LEPFIDA International promeut le leadership et l’entrepreneuriat pour un monde plus inclusif. En honorant Pheel Pambou, les GIFA d’Or, tout en reconnaissant son talent, elles veulent montrer les activités que fait cet homme de média afin de mettre le continent africain en lumière. Avec cette distinction, c’est l’image de l’Afrique sur la scène internationale qui est rehaussée. Implicitement, c’est un appel aux jeunes à s’inspirer de Pheel le Montagnard, de son parcours riche en expériences et de son engagement indéfectible pour l’Afrique.
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