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CULTURE

MARTINIQUE : Le parcours de Lord Kossity.

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Lord Kossity, est un Artiste Rap, Ragga DanceHall. Il a grandi en banlieue parisienne entre Vitry-sur-Seine et Créteil. Très tôt il se met à écouter le rap de Public Enemy et N.W.A. À l’âge de douze ans, il émigre avec ses parents à Fort-de-France en Martinique. Il découvre là-bas le dancehall antillais et exerce différents métiers : animateur radio et télé, mannequin. Au début des années 1990, il forme le groupe de rap Contrast avec son cousin Dr G. Kill et crée son propre label Killko Records. En 1991, il revient à Paris et se lance à corps perdu dans la musique et découvre le milieu des sound systems parisiens qui lui fait l’effet d’un choc : “L’ambiance était sulfureuse. Ce qui m’a plu là-dedans, c’était cette atmosphère de rébellion. Les marginaux comme nous se retrouvaient là-dedans.”, dit-il.

Le nom de scène “Lord Kossity”
En 1994, son single “Vanessa” est un tube partout aux Antilles, lançant celui qu’on appellera désormais Lord Kossity. Il a choisi ce nom en associant son prénom Thierry et le prénom Kossi, personnage qu’il a incarné dans un court métrage africain à la fin des années 1980 qui n’est jamais sorti. « Je n’ai jamais compris pourquoi ça a marché, lâche Lord Kossity en rigolant, mais c’est devenu un tube aux Antilles. J’ai ressorti un autre album dans la foulée en 1995, V.I.P., avec mon cousin Dr G. Kill. Une semaine avant la sortie de l’album, on a eu un accident de voiture et Dr G. Kill est décédé. » Marqué par cette disparition, il revient à Paris en 1995, fréquente le collectif Boogotop, où il croise Doudou Masta. Un des membres du collectif le présente alors à JoeyStarr de Suprême N.T.M., avec qui il se lie d’amitié et va même l’accueillir chez lui pendant quelques mois. Il sort en parallèle son premier album solo An tèt ou sa yé ! aux Antilles sous son label Killko Records en 1997. De fil en aiguille, les deux artistes se mettent à travailler ensemble. « Un soir, tard dans la nuit, on sortait d’un bar. On est allé au studio, et on a fait un morceau vite fait Joey et moi. Il me dit “Ça, on va le garder”. Moi je trouvais ça pas extraordinaire mais lui avait déjà l’oreille. L’instrumental était de R.M.I., ça devait être pour une compile et quand Kool Shen a posé sa voix dessus, c’est devenu un morceau de l’album d’N.T.M. » La chanson en question, sortie en 1998 sur l’album éponyme de Suprême N.T.M. n’est autre que Ma Benz, tube qui deviendra un classique du rap français. En 1998 sort l’album L.K. 1: VersaStyle sous le même label, avec comme invités Daddy Mory et JoeyStarr.

Victoire de la Musique du meilleur disque de reggae.
Lord Kossity s’affiche de plus en plus auprès de B.O.S.S. (fondé par JoeyStarr) et IV My People (fondé par Kool Shen) avec lesquels il fait des tournées partout en France et assied peu à peu sa popularité. Finalement, il signe chez Naïve Records et part en Jamaïque où il enregistre avec le fameux producteur Clive Hunt la moitié de son deuxième album Everlord, l’autre moitié étant réalisée par Kool Shen. D’un rare éclectisme, surfant entre rap et dancehall, l’album sort en 2000 et est un succès. Le clip du tube Morenas est tourné aux Bains Douches, le club parisien branché d’où il se faisait recaler quelques mois auparavant. Sa carrière prend une tournure internationale quand il force la porte d’entrée des charts jamaïcaines et il est à ce jour le seul chanteur en français à avoir percé au pays du reggae. En 2001, The Real Don est un succès aux Antilles. L’album ressort via Naïve Records avec une autre pochette et des morceaux inédits. Il obtient alors la Victoire de la Musique du meilleur disque de reggae.

Retour au rap
Retour au rap la même année avec le fameux morceau Gladiator sur la compilation Première Classe Vol. 2 – Les faces à faces, un clash avec Jacky Brown des Nèg’ Marrons qui fera couler beaucoup d’encre, mais pas de sang. Le goût de Lord Kossity pour le son brut se confirme en 2002 avec Koss City, un album où il a invité Princess Lover, Doc Gynéco et Matt Houston. En 2004, il signe chez U.M.G. et repart à Kingston. Le résultat est Booming System, sorti en 2005, dont le tube Sexy Wow donne le ton. On entend sur le disque Toots Hibbert, Chico, Shaggy, Elephant Man, le Martiniquais Junior Lee et Vybz Kartel. « Je tenais à bosser avec des pointures, ce que je fais toujours quand j’en ai les moyens. Je voulais être un précurseur, ramener le dernier truc du moment. » L’esprit ouvert, Lord Kossity est aussi là où on ne l’attend pas forcément, comme sur la B.O. du film Iznogoud avec Michael Youn. « À la base j’étais un jeune artiste avec un côté rebelle, des revendications, un discours. Après, je me suis servi de ce que j’avais pour faire ma place. Et les places sont chères. La presse spé m’a soutenu au début, moins après. » Toujours sur la brèche, il voyage, travaille avec des artistes de tous bords et, quelques années après son passage au Garance Reggae Festival, retrouve la scène de Bercy aux côtés de Suprême N.T.M. pour cinq dates parisiennes historiques en septembre 2008. « Pour moi, c’est le plus grand groupe de rap qu’il y a eu en France, avec un impact qui dépasse le rap, une dimension sociale qui correspond à une génération, un phénomène national. Je suis heureux d’en faire partie. » Pour rappeler que la saga Lord Kossity est déjà longue et a des chapitres prestigieux et variés, il choisit en 2009 de sortir son premier Best Of. « J’ai plusieurs types de publics, je me suis dit que ça serait bien de synthétiser tout ça, histoire de rappeler que j’ai fait plein de choses différentes avant de repartir sur de nouveaux projets. Il y a déjà une nouvelle génération qui ne connaît pas Ma Benz mais plutôt Sexy Wow et Hotel Room. Chaque titre, je l’assume pleinement. C’est une question de franchise vis-à-vis de mon parcours de marquer chaque époque. De Vanessa, mon premier tube antillais quand j’étais un jeune fou à la 2Pac, qui avec le recul me fait rigoler grave, à Garde la tête haute, titre très important parce que j’ai évolué dans cette ambiance reggae, Ma Benz, Tout ce que t’as, IV My People, Eenie Minie Mo, tous ces titres de la période N.T.M., notre âge d’or dans le hip-hop. ».

Naissance de son propre label
Lord Kossity décide en 2010 de sortir sur son propre label deux albums simultanément le même jour « KOSS 02 » (Rap) et « Fully Loaded » (Dancehall) et prouve une fois de plus sa versatilité. Il part ensuite en tournée aux USA et fait les premières parties de Snoop Dogg sur plusieurs dates américaines. Puis en 2011, il réitère l’expérience mais cette fois-ci avec Ice Cube. En 2012 Lord Kossity se met à travailler sur l’album « Fully Loaded 2 » en invitant sur quelques singles des artistes tel que Mister Vegas, Vybz Kartel, De Marco, ainsi que des rappeurs de Los Angeles Nu Jerzey Devil et Compton Menace. L’album « Fully Loaded 2 » sort en 2013 dans sa version internationale et sa version française est rebaptisée « Fully Loaded 2.5 ». Lord Kossity prépare actuellement son album « Koss 03 » avec beaucoup d’invités américains prestigieux.

Source : Page facebook.

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A LA UNE

TCHAD – Kadeux, phénomène viral ou la dynamique de partage

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Nous avons presque tous découvert Kadeux sur TikTok en 2023 avec “Ayé han”. On était tombé sous le charme de ce jeune rappeur tchadien. Pourtant, il n’a que vingt-et-un ans. Malgré cet âge – âge souvent associé à l’insouciance juvénile –, ses mots, empreints d’humilité, tapent toujours dans la mille. En effet, il y résonne un flow tranchant, surtout lorsqu’il se met à décrire la difficile condition de vie des laissés-pour-compte. Mais pas seulement : il met aussi dans sa musique une sincérité et une modestie qui vont droit au cœur. Depuis son carton sur TikTok, l’artiste ne cesse de prendre de l’épaisseur. Kadeux, phénomène viral ou la dynamique du partage

Kadeux, un phénomène viral
Dans l’univers musical tchadien, un nom se détache aujourd’hui comme une poussière luminescente, avec éclat : Kadeux. Ceux qui pensaient que sa notoriété, propulsée par internet et les réseaux sociaux, n’allait pas faire long feu, se sont trompés. L’engouement ne s’est pas estompé et, sa fanbase ne fait que s’élargir. Né en 2003, à Koundoul au Tchad, Kadeux, de son vrai nom Kamal Borgoto, a réussi à hisser le rap tchadien sur la scène musicale internationale. Grâce à un savant mélange de sonorités locales – utilisation des dialectes tchadiens – et de musique contemporaine, il a créé un style unique et authentique qui résonne bien au-delà des frontières de son pays natal. Bien que sa carrière ait véritablement débuté 2023, Kadeux, rappelons-le, a pris le temps d’apprendre des groupes comme “Sexion d’Assaut” et plusieurs artistes internationaux. Son premier single “Ayé han” fait un carton, avec plus de 100 000 vues sur YouTube et 27 millions de vues sur TikTok. Un record pour un artiste tchadien. Il enchaîne avec “Biney”, une chanson engagée contre l’argent facile et les dérives de la société. Cette chanson franchit rapidement la barre des 200 000 vues sur YouTube. Puis vient “SAME SAME”, un hymne à la résilience et à l’espoir, qui reflète l’état d’esprit combatif et optimiste de la jeunesse tchadienne.

Kadeux, un artiste ancré dans l’authenticité
Kadeux se distingue par son utilisation des dialectes tchadiens qu’il manie avec une grande aisance. Aussi, cela donne à ses textes une puissance émotionnelle et une authenticité rare qui font de lui un artiste original. Son style musical engagé, teinté de sarcasme, est une plongée en apnée dès les premières notes, dans le marécage des maux de la société. Ses analyses sociales d’une finesse inouïe captent immédiatement l’attention du public. Lors des grands événements musicaux, aussi bien au Tchad que dans la sous-région, Kadeux fait partie des artistes à inviter. En effet, il sait mettre le feu à la scène, échauffer le public. Au nombre de ses performances marquantes, ces deux dernières années, nous pouvons évoquer la “fête de la musique à N’Djamena” (juin 2023), le “festival Afrobeat International au Burkina Faso”, une prestation en Côte d’Ivoire, au “FEMUCO”, une série de concerts aux côtés du rappeur ivoirien Didi B à N’Djamena et une tournée au Cameroun (Yaoundé, Douala, Ngaoundéré, Dschang…)

Fierté tchadienne
Malgré son jeune âge et sa carrière encore naissante, Kadeux, qui accumule déjà des multiples récompenses tant au Tchad qu’à l’international, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. À ses ambitions musicales, il a greffé deux rêves : lancer sa propre marque de vêtements et créer un studio de production. En 2024, au micro de RFI, l’artiste confie : “Je veux que ma musique soit un pont entre les générations, une voix pour ceux qui n’en ont pas, et une source d’inspiration pour la jeunesse tchadienne”. Avec son charisme, son authenticité et son talent brut, il y a des chances que le souhait de Kadeux se réalise : porter la culture tchadienne sur la scène internationale et faire entendre la voix des laissés-pour-compte.

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MALI – Nana Menthe en concert au Pan Pipper, un show intense sur des notes mandingues

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Le 15 février 2025, lors de la ‘‘Nuit du Mandé’’, Nana Menthe Kouyaté donnait un show d’une puissance hors norme au Pan Pipper à Paris. Lors de ce concert organisé par Afrik’Consult et Doums Production, c’était l’occasion pour cette diva de la musique mandingue de présenter au public son nouvel album ‘‘Karan’’ (2024).

Un show intense
C’est sous les regards d’armée de projecteurs lumino-fluorescent que Nana, en robe de soirée sirène dentelle rouge, fait son entrée sur la scène. Le bassiste est en hauteur par rapport aux musiciens qui tiennent les guitares et le tam-tams et le n’goni. Une danse sapée comme une chanteuse disco des années 80 attend que Nana donne le la. Le décor est sublime. Reste plus que le spectacle. Sol-ré-do ! Nana, celle qu’on surnomme ‘‘l’oiseau rare’’. Tour à tour, Nana visite son répertoire, depuis N’Toutadon jusqu’à Karan son dernier album. Elle avait à ses côtés des artistes de renom comme Adja Soumano, Pedro Kouyaté, Liberté Kanté, Amadou Sodia et bien d’autres artistes invités.

Nana, la voix du mandingue
Fille du virtuose de la kora Batrou Sékou Kouyaté, Nana Kouyaté, comme le suggère son nom, est une griotte. Née à Abidjan en 1988, elle grandit à Bamako. Bien que griotte, son père voyait d’un mauvais œil que sa fille fasse de la musique. Cependant, avec l’aide de sa mère, elle brave cet interdit et s’illustre, déjà à son jeune âge avec sa voix de contralto léger, un tantinet porté vers le mezzo-soprano dramatique comme Oumou Sangaré ou Coumba Gawlo ou même Fanta Damba, Nana rivalise, par la voix, avec les divas mandingue. En 2005, elle embarque pour Paris et s’y installe. Par la suite, elle va collaborer avec des légendes comme Salif Keita, Papa Wemba, Oumou Sangaré et Amadou et Mariam. Désormais, elle fait entendre sa voix par le biais de la musique. En 2024, elle a sorti un nouvel album intitulé ‘‘Karan’’.

Karan, ou les bénéfices de l’éducation
Karan, signifiant « éducation » en bambara, est un album de 11 titres qui résonne comme un manifeste pour la transmission des valeurs et la perpétuité des traditions. Nana Menthe y aborde des thèmes universels tels que l’amour, la paix, l’unité africaine et la lutte contre les violences faites aux femmes, dans une fusion subtile entre sonorités traditionnelles et influences contemporaines.

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Karan, quelques morceaux choisis
Avec ces onze titres, évocateurs et engagés, Nana explore les réalités profondes de la société où chaque morceau est une fresque sonore. Tandis qu’ “Acapelle” lève le voile sur les tumultes du mariage, en dévoilant les attentes et les désillusions qui l’accompagnent. “Denmbalou”, en collaboration avec Alune Wade, Guimba Kouyaté et Paco Sery, raconte, pat contre, avec émotion les défis de la maternité et les angoisses d’une mère face à l’éducation de son enfant. Ensuite, l’hommage vibrant à Cheikh Ahmadou Bamba célèbre l’héritage spirituel d’un grand soufi. Et puis il y a le titre phare : “Karan”, titre phare de l’album, exalte les vertus de l’éducation comme pilier de l’émancipation personnelle et du développement national. “Rien n’est au-dessus de l’éducation”, dit l’artiste, soulignant son rôle central, même dans les parcours migratoires où elle devient un passeport pour l’intégration. En attendant, le public se prépare avec ferveur à la prochaine performance de Nana, prévue à Orléans le 25 mars 2025.

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Alune Wade : “Boogie & Juju”, un swing transatlantique de Lagos à la Nouvelle-Orléans

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Quand Alune Wade pose ses doigts sur sa guitare basse, c’est tout un héritage qui résonne. Le 14 mars 2025, sur les plateformes de streaming, ce virtuose du groove a dévoilé “Boogie & Juju”, un nouveau titre extrait de son prochain album “New African Orleans”, attendu le 2 mai. À travers cette œuvre, le jazzman sénégalais nous embarque dans un jam session transatlantique, entre les syncopes chaloupées de La Nouvelle-Orléans et les polyrythmies vibrantes du Nigéria.

Un voyage en blue note
Avec “New African Orleans”, Alune Wade ne se contente pas de revisiter les standards du jazz, il les réinvente en leur insufflant un souffle nouveau, où l’Afrique et l’Amérique se répondent dans un dialogue musical intemporel. Dans chaque album, il concocte un groove cotonneux amorti par une voix chaude qui brille comme un soleil de midi. Cet ancien complice d’Aziz Sahmaoui et disciple d’Ismaël Lô a enregistré son album entre Lagos, Saint-Louis du Sénégal et La Nouvelle-Orléans. Par-là, il renoue ainsi avec l’essence même du jazz : une musique d’échange et de métissage. “Boogie & Juju” est une jam brûlante où se croisent le boogie-woogie de Louisiane, le juju music nigérian et les rythmes Assiko du Cameroun. Un riff hypnotique, des percussions qui swinguent avec une aisance déconcertante et une ligne de basse qui slappe comme un cœur battant. Dans ce morceau, tout évoque la transe d’un club enfumé où l’on improvise jusqu’à l’aube.

Congo Square en toile de fond
Comme un clin d’œil à cette mémoire musicale, “New African Orleans” fait référence à Congo Square, ce lieu emblématique où les esclaves affranchis et captifs se retrouvaient autrefois pour jouer, chanter et danser. J’imagine l’extase. Dans cet album, ce sera la célébration des liens indéfectibles entre les deux rives de l’Atlantique. En effet, Wade chante l’universalité des traditions culinaires (Same Foufou), l’hospitalité des peuples (Three Baobabs) et la dureté du voyage (Taxi Driver). Et comme si cela ne suffisait pas, il rend hommage à l’un des parrains du blues louisianais, le regretté Dr. John, en reprenant “Gris-Gris Gumbo Ya Ya” dans une version afrobeat hypnotique.

Une setlist en bebop et afrobeat
Alune Wade est un maître de l’improvisation et de l’hybridation. Sur ce sixième album, il pose sa voix sur des standards revisités avec une rare audace : une version chantée en wolof de “Voodoo Child” de Jimi Hendrix, un “Water No Get Enemy” de Fela Kuti ralenti à la manière d’un blues poisseux, et un hommage enflammé à Herbie Hancock avec un Watermelon Man en mode jazz-hop. Passé par les scènes du monde entier et compagnon de route de légendes comme Salif Keita, Oumou Sangaré, Joe Zawinul ou Marcus Miller, Wade continue de tracer son propre chemin, entre tradition et avant-garde. Une sorte de Duke Ellington du XXIe siècle qui navigue sans complexe entre afrobeat, highlife et jazz modal.

Sur scène, un live aux allures de big band
Pour les amateurs de live, Alune Wade ne se contente pas d’être un musicien de studio hors pair : c’est un showman à l’énergie contagieuse. Son jazz-fusion, teinté d’afro-groove et de funk, promet des concerts brûlants où le public se laisse emporter dans une jam session endiablée. Plusieurs dates sont annoncées dans une série de concerts qui débute le 1er avril au Rocher de Palmer, à Cenon pour prendre fin le 11 juillet à Marseille au Jazz des Cinq Continents. Avec ce nouvel album, Alune Wade signe ici une œuvre vibrante, une passerelle entre deux continents, où le jazz continue de réinventer son langage. Cet album, avec son souffle chaud du bayou et son parfum des nuits africaines, va marquer les esprits.

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