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SENEGAL : Les activistes du Front anti-CFA font cancaner.

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Des manifestants se rassemblent dans plusieurs capitales de l’Afrique de l’Ouest pour demander à leurs pays d’abandonner le franc CFA en faveur d’une monnaie africaine commune. Les passions sur le sujet ont été relancées depuis que le Sénégal a arrêté et expulsé un militant pour avoir brûlé une facture CFA lors d’un rassemblement, ce qui fait cancaner plus d’un senegalais.

L’ONG urgences Panafricaines a appelé à la manifestation. Le Sénégal a récemment expulsé le fondateur du mouvement, l’activiste franco-béninois Kemi Seba, après avoir brûlé aux vu et su du monde entier une note de 5 000 CFA lors d’un rassemblement à Dakar au mois août dernier.

La France a créé le CFA dans les années 1940 pour ses colonies africaines. Le CFA est rattaché à l’euro et garanti par des réserves monétaires nationales déposées auprès du Trésor français. Le Sénégal est l’un des 14 pays des deux unions monétaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui utilisent toujours le CFA.

Au marché animé de Dakar, Marche Tiléne, de nombreux commerçants s’intéressent au débat, bien que les arguments demeurent plus émotifs que économiques. « Ce n’est pas une monnaie africaine, alors nous considérons qu’il s’agit d’une monnaie nazie qui nous est imposée par le colonisateur », a déclaré le commerçant Diodio Ndiaye. Le propriétaire de la boutique, Tyma Style , favorise également une nouvelle monnaie.« J’aimerais que le Sénégal ait sa propre monnaie », a-t-elle déclaré. « De la même manière que nous parlions du franc français, j’aimerais que nous parlions du franc sénégalais ». M. Diouf, le chef de Marche zinc, est consent. « Nous sommes africains. Nous devons nous organiser et nous mobiliser pour une monnaie commune », a déclaré Diouf.

Les défenseurss du franc CFA disent qu’ils ont empêché l’inflation et l’instabilité. Ils indiquent les expériences de voisins comme la Guinée Conakry et le Nigéria comme des récits de mise en garde de le faire seul. Mais les critiques affirment que la monnaie est trop forte et étouffe la croissance économique. Le commerce régional s’est développé en dehors de la zone euro à des partenaires comme la Chine et les États-Unis.« Lorsque vous avez une devise fixée à une devise forte comme l’euro, il est facile à importer. Mais lorsque vous souhaitez exporter, vos produits ne peuvent pas rivaliser avec d’autres pays étrangers », a déclaré Ndongo Samab Sylla, économiste de la Fondation Rosa Luxemburg.

Les pays utilisant le CFA sont libres de l’abandonner, mais aucun des 14 gouvernements n’a annoncé une telle intention. Et pour les spectateurs de cette dernière manifestation anti-CFA, cela peut être pour le mieux. « Je ne les reproche pas. Tout le monde a sa façon de penser. Mais nous ne serons nulle part si le Sénégal crée sa propre monnaie et quitte le CFA », a déclaré Ahmadou Bamba Badiane, en regardant la protestation.

Pour le moment, le débat se poursuit. Mais au cours de la dernière année, les présidents du Sénégal et de la Côte d’Ivoire ont réaffirmé publiquement leur soutien au CFA, ce qui rend peu probable qu’il disparaîtra bientôt.

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BANQUE – Le Groupe Ecobank et African Guarantee Fund Signent Un Accord Transformateur De Partage

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Ecobank, le principal groupe bancaire panafricain, et African Guarantee Fund (AGF), une institution panafricaine spécialisée dans l’octroi de garanties, ont uni leurs forces dans le cadre d’un accord novateur de partage des risques d’un montant de 200 millions USD, visant à stimuler la croissance économique et à soutenir les entreprises – notamment les PME détenues par des femmes – sur le continent.


Les deux organisations ont signé un accord de partenariat stratégique aujourd’hui en marge de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) à Lomé, au Togo, en présence de leurs dirigeants.
L’accord de partage de risque de 200 millions USD marque le troisième renouvellement du partenariat entre Ecobank et AGF. La garantie initiale apportée par AGF en 2013 couvrait sept pays avec un portefeuille garanti total de 50 millions USD. En 2018, la portée de la garantie s’est élargie pour englober 14 pays, ce qui s’est traduit par des décaissements cumulés de 230 millions USD depuis lors. Le partenariat renouvelé porte désormais sur 27 pays au sein du réseau africain de Ecobank, offrant une couverture de 50 % pour les PME éligibles sur l’ensemble des marchés cibles.
En s’appuyant sur le vaste réseau et l’expertise financière de Ecobank et en les associant à l’expérience reconnue d’AGF en matière d’atténuation des risques, cette collaboration vise à relever les défis auxquels sont confrontées les PME pour accéder à un financement abordable.
 
 
Les points forts du partenariat sont les suivants :
1. Une couverture de garantie améliorée à 75 % pour le financement des entreprises dirigées par des femmes et les projets verts: Des conditions favorables ont été fixées afin d’accélérer la mise en œuvre d’un plus grand nombre de transactions liées aux entreprises dirigées par des femmes et aux projets verts, avec des coûts réduits.
2. Augmentation de la capacité de prêt : La facilité de 200 millions USD permet à Ecobank d’augmenter considérablement sa capacité de prêt aux PME, lui donnant la possibilité d’accorder davantage de facilités de crédit aux PME qui souhaitent se développer, innover et contribuer à la création d’emplois.
3. Atténuation des risques : AGF jouera un rôle central dans l’atténuation du risque de crédit associé aux prêts aux PME, en instaurant un environnement plus propice pour que les institutions financières soutiennent ces entreprises sans compromettre leur profil de risque.
4. Inclusion financière : En dirigeant les fonds vers les PME, la collaboration s’aligne sur des objectifs plus larges d’inclusion financière, permettant à un large éventail d’entreprises, notamment celles situées dans des zones mal desservies et éloignées, d’accéder aux ressources financières nécessaires à leur croissance.
5. Impact économique : L’accord de partage des risques, d’un montant de 200 millions USD, devrait avoir un effet d’entraînement sur divers secteurs, contribuant à l’essor de l’activité économique, à la création d’emplois et au développement durable à travers l’Afrique subsaharienne.
Commentant ce partenariat, Jeremy Awori, directeur général du Groupe Ecobank, a exprimé son enthousiasme quant à l’impact potentiel sur les PME et le paysage économique général : « Notre partenariat renforcé avec African Guarantee Fund marque une étape importante dans notre engagement à soutenir les PME à travers l’Afrique en leur proposant des financements abordables. Grâce à ce partenariat, nous prenons des mesures audacieuses pour améliorer le financement vert et le financement des entreprises dirigées par des femmes. Ce faisant, nous visons à éliminer les exigences rigoureuses et restrictives en matière de garanties, qui entravent particulièrement l’accès au crédit des entreprises orientées sur les femmes ».
Jules Ngankam, directeur général de African Guarantee Fund Group, a salué le partenariat de longue date entre AGF et le Groupe Ecobank ainsi que son impact transformateur sur les PME : « Le renouvellement de notre partenariat avec le Groupe Ecobank, qui couvre désormais 27 pays, illustre l’importance des mécanismes de partage des risques que les banques devraient mettre à profit pour développer leur portefeuille de PME. Ce partenariat catalysera près d’un milliard d’USD de financement pour les PME, qui sont les véritables moteurs de la croissance des économies africaines ».
Le programme Ellever de Ecobank bénéficiera aussi largement de notre programme ‘Garantie pour la croissance’ de l’AFAWA afin de stimuler de manière significative le financement des PME dirigées ou détenues par des femmes », a-t-il ajouté.
L’accord de partage des risques, d’un montant de 200 millions USD, est voué à devenir une initiative de référence dans le paysage financier de l’Afrique subsaharienne, démontrant les efforts de collaboration d’acteurs clés pour stimuler la croissance économique et encourager l’esprit d’entreprise. Les pays couverts par le partenariat, classés par ordre alphabétique, sont les suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Guinée équatoriale, Kenya, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Sud-Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe.

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AFIS AWARDS 2023 – La Brvm est lauréate du prix Innovative Deal of the Year

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La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), a reçu le Prix de l’Innovative Deal of the Year de l’AFIS AWARDS 2023, conjointement avec la SGI EDC Investment Corporation. C’était à l’occasion de l’African Financial Industry Summit (AFIS), tenu à Lomé (Togo), les 15 et 16 novembre 2023.

Un communique de la Brvm renseigne que ce prix est attribué relativement au succès de l’introduction à la BRVM de Orange Côte d’Ivoire, le 30 décembre 2022, avec une capitalisation record à l’introduction de 1538,19 milliards de Francs Cfa.

Le document rapporte que la distinction faite à la BRVM à travers le Prix « Innovative Deal of the Year » traduit la reconnaissance de l’industrie financière africaine à une opération rare ces derniers temps sur les marchés (privatisation partielle par IPO) qui a permis de hisser la place boursière de l’UEMOA à la cinquième place des bourses africaines en termes de capitalisation en septembre 2023.
Dr Edoh Kossi AMENOUNVE a exprimé toute la reconnaissance de la BRVM, de son Conseil d’Administration, de sa Direction Générale et de l’ensemble de son personnel qui sont honorés de recevoir cette distinction. Elle vient couronner les efforts entrepris depuis plusieurs années en termes de promotion du marché financier régional et d’innovation.

Dr AMENOUNVE a saisi l’opportunité pour témoigner sa profonde gratitude au Gouvernement ivoirien et à son Comité de Privatisation dont il a salué la vision et le leadership. Il a tenu à les remercier pour leur permanente sollicitude à l’égard de la BRVM. L’offre publique de vente des actions de Orange Côte d’Ivoire a été arrangée et conduite par la SGI EDC Investment Corporation (Groupe Ecobank) co-lauréat du prix.

Initié par Jeune Afrique Media Groupe (JAMG) en partenariat avec Mazars, l’AFIS Awards récompense chaque année cinq catégories d’entreprises et individus qui ont fortement contribué à la croissance du secteur financier africain.

Le prix « Innovative Deal of The Year » récompense les acteurs de l’investissement africain et valorise une opération financière d’envergure qui s’est distinguée notamment par sa structuration, sa dimension stratégique et son impact sociétal.

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SÉNÉGAL – 511, 3 F CFA milliards d’épargne et 677 milliards F CFA de crédits accordés en 2022 dans la microfinance

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Le ministre sénégalais de la microfinance et de économie sociale et solidaire a présidé, ce jeudi 27juillet 2023 la 27e réunion du Comité National de Coordination des activités de la Microfinance. Victorine Ndeye a renseigne que la microfinance touche 22% de la population avec 511, 3 milliards F cfa d’épargne et 677, milliards F cfa de crédits accordés en 2022.

La 27 ème édition du comité national de coordination des activités de la microfinance s’est tenue ce vendredi.
Selon le ministre de la microfinance et de économie sociale et solidaire, Victorine Ndeye, la microfinance joue un rôle crucial dans l’inclusion financière en offrant des services financiers accessibles aux populations à faible revenu et aux entrepreneurs de petite taille. « Elle constitue un outil puissant pour réduire la pauvreté, créer des emplois, soutenir l’entrepreneuriat local et promouvoir l’autonomisation économique des femmes, mais aussi des jeunes » dit-elle. Et de poursuivre: »En 2022, la Microfinance a connu une expansion avec un total de 296 institutions qui disposent de 995 points de service à travers le pays. Aujourd’hui 4 034 538 comptes restent actifs et la Microfinance touche 22% de la population, avec 511,3 milliards d’épargne et 617,3 milliards de crédits accordés ». Le ministre indique que son département est conscient qu’il faut réinventer pour répondre aux exigences nouvelles et aux nouveaux besoins d’une population plus vulnérable dans des moments de crises majeures que traversent notre pays face aux chocs exogènes liés à la pandémie à Covid 19 et la crise Ukrainienne. »Nous comptons renforcer la synergie des acteurs de la microfinance, le gouvernement, les partenaires techniques et financiers et Institutions de Microfinance pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Nous devons continuer à promouvoir la stabilité financière, l’inclusion et la transparence dans le secteur, mais il nous faut aussi adresser l’accès universel aux services financiers grâce à une meilleure perception du secteur », fait elle savoir. De son avis, cela passe nécessairement par une approche adaptée aux cibles, une meilleure gestion des risques et une gouvernance solide. « Par ailleurs, il nous faut encourager l’innovation dans le secteur de la microfinance. Les technologies financières émergentes, telles que les services bancaires mobiles, le financement innovant et nos modèles éprouvées d’épargne et de crédit, offrent de réelles opportunités pour élargir l’accès aux services financiers », souligne-t-elle. A l’en croire, il est de leur responsabilité d’assurer que ces innovations bénéficient à tous, y compris aux plus vulnérables et aux plus éloignés. »Nous continuerons à œuvrer à la mise en place d’un environnement réglementaire favorable qui encourage l’investissement, la diversification des offres et l’expansion des Institutions de microfinance », soutient-elle.

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