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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – L’ex médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, n’est plus

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Alioune Badara Cissé, appelé affectueusement ABC, est décédé ce samedi 28 août 2021 à l’hôpital principal de Dakar. En réanimation après avoir contracté la Covid-19, l’homme âgé de 63 ans a finalement succombé. Le défunt, dont le mandat à la tête de la Médiature a pris fin début août 2021, avait été nommé à la tête de cette institution en août 2015. Connu pour son franc parler, il a fait partie des membres fondateurs de l’alliance Pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal depuis 2012.

Alioune Badara Cissé a tiré sa révérence ce samedi 28 août 2021 à l’hôpital principal, sis dans la capitale sénégalaise. L’ancien ministre des affaires étrangères est décédé des suites de la Covid-19 à l’âge de 63 ans. Le président de la République Macky Sall a exprimé sa tristesse quant à la disparition du natif de Saint-Louis pour qui il a formulé des prières. « Je suis très peiné d’apprendre le décès de Me Alioune Badara Cissé, membre fondateur de l’APR, ancien Ministre des affaires étrangères et ancien Médiateur de la République […] Qu’Allah l’accueille en son Paradis », a réagi le chef de l’Etat.

À noter que de 2004 à 2007, Alioune Badara Cissé a été successivement conseiller spécial du Premier ministre du Sénégal, directeur de cabinet du ministre des Sports, directeur de cabinet du Premier ministre Macky Sall, Secrétaire général du Gouvernement et commissaire général du Gouvernement près le Conseil d’Etat.

En août 2015, il est nommé à la tête de la Médiature de la République par le président Macky Sall. Une fonction qu’il a dignement remplie car ses prises de position objectives ne dépendaient jamais de sa station de membre du gouvernement ou de l’Apr. Par exemple, lors des manifestations du mois de mars 2021 suite à l’arrestation du député et opposant Ousmane Sonko, il avait fait un discours remarquable, soutenant le peuple et rappelant les autorités à l’ordre. Toutefois, la mort de son fils aux États-Unis en 2019 fut un véritable coup dur dont il n’a pas pu se remettre. Il part ainsi le rejoindre.

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AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

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Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

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À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

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« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

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