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EUROPE

FRANCE : Emmanuel Macron candidat à la présidentielle 2017.

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Je suis candidat à la présidence de la République.

Bonjour à toutes et tous, Mesdames, Messieurs, merci d’être là aujourd’hui, ce matin.
C’est une étape importante que nous allons franchir et que nous préparons depuis plusieurs mois. Parce que je suis en effet intimement convaincu que c’est en affrontant la réalité du monde que nous pourrons retrouver de l’espérance dans notre pays, et c’est notre défi aujourd’hui.
J’entends certains qui pensent que notre pays est en déclin, que le pire est à venir, que notre civilisation s’efface. Ils proposent le repli, la guerre civile ou les recettes du siècle dernier. J’en entends d’autres qui imaginent que la France peut continuer de descendre en pente douce, que le jeu de l’alternance politique suffira à nous faire respirer et qu’en quelque sorte, après la gauche, la droite et ainsi de suite, parce qu’on l’a toujours fait de la sorte. Avec les mêmes visages, les mêmes hommes, depuis tant d’années.
Je suis convaincu que les uns et les autres ont tort parce que ce sont leurs modèles, leurs recettes qui ont simplement échoué. Le pays, notre pays, lui dans son ensemble n’a pas échoué et il le sait, il le sent et c’est de là que naît ce divorce entre le peuple et ses gouvernants. Je suis convaincu que notre pays a la force, le ressort, l’envie d’avancer parce qu’il a l’histoire et le peuple pour cela. Parce que la France a toujours été un pays moteur du progrès, du progrès politique et démocratique, quand la Révolution Française, ici, a ouvert le monde nouveau et un chemin. De progrès économique quand nos ingénieurs, nos entreprises, nous ont permis de créer des richesses nécessaires pour accéder à une vie meilleure. Du progrès social, parce que c’est dans notre pays que nous avons construit les protections qui allaient avec l’ère industrielle, qui ont fait longtemps notre fierté, qui ont suscité partout l’envie. Du progrès pour tous, quand nos gouvernants, nos pays, ont eu la force après trois guerres de construire avec l’Allemagne et d’autres partenaires européens, cette Union européenne qui nous tient. Du progrès pour chacun, parce que la France, c’est par dessus tout un projet d’émancipation des individus, d’émancipation de la religion, des conditions d’origine. C’est un pays dans lequel, en partant de rien, le talent, l’effort doivent pouvoir mener à tout.
Mais la France aujourd’hui est sortie du chemin du progrès. Le doute s’est installé. Depuis 40 ans, nous n’avons pas réussi à régler le problème du chômage de masse, la déprise des territoires, la langueur de l’Europe, les divisions internes allant jusqu’aux fractures se sont plus récemment établies. La France est bloquée par les corporatismes, de tous ordres et n’est plus à la hauteur de sa promesse. En même temps, nous sommes rentrés dans une ère nouvelle. La mondialisation, le numérique, le changement climatique, les inégalités croissantes de notre mondialisation, les conflits géopolitiques, le terrorisme, la crise démocratique des sociétés occidentales, le doute qui s’installe au coeur de nos sociétés.
Ce sont les symptômes d’un monde en plein bouleversement. Cette grande transformation que nous sommes en train de vivre, nous ne pouvons y répondre avec les mêmes hommes et les mêmes idées parce qu’elle vient encore décupler nos doutes et nos faiblesses. Nous ne pouvons proposer simplement de réparer ou d’ajuster notre modèle. Cette grande transformation, elle a des aspects tragiques et nous devons être conscients de la gravité de l’histoire et des moments que nous vivons. Mais elle a en même temps des opportunités, des promesses que nous devons saisir. Nous ne pouvons pas demander sans cesse aux Français de faire des efforts sans fin. Nous devons regarder ensemble la vérité en face, débattre de ces grandes transformations à l’oeuvre et dire où nous voulons aller, dans quelle direction, par quel chemin, parce que le temps qui nous y conduira sera long, parce que tout cela ne se fera pas en un jour.
Les Français sont conscients des nouvelles exigences de notre temps, bien souvent ils le sont plus que leurs gouvernants. Ils sont moins conformistes, moins attachés à ces idées toutes faites qui n’assurent rien d’autre que le confort intellectuel de la vie politique. Face à ces défis, notre système politique est bloqué. Lorsque je dis cela je n’accuse personne et je ne parle pas des élus. Nombreux sont au contraire ceux qui par leur dévouement s’engagent pour leur pays. Mais les appareils politiques, les logiques politiciennes, paralysent aujourd’hui notre capacité d’aller de l’avant.
J’ai vu de l’intérieur la vacuité de notre système politique qui empêche les majorités d’idées, au motif qu’elles fragilisent les appareils, les partis traditionnels, les intérêts acquis, qui ne poursuit plus l’intérêt général mais son propre intérêt, qui a transformé la vie des Français en simple décor de son propre théâtre d’ombres.
J’ai pu mesurer ces derniers mois ce qu’il en coûte de refuser les règles obsolètes et claniques d’un système politique qui est devenu le principal obstacle à la transformation de notre pays. Je sais ce que c’est. Je sais aussi que je continuerai à l’éprouver, cela ne fait que renforcer ma détermination. Parce que ce système, je le refuse.
Face à cela je sais l’énergie du peuple français. Elle peut nous conduire à donner le meilleur de nous-mêmes. C’est cette énergie qui est aujourd’hui le quotidien des milliers d‘associations qui font le travail dans l’ombre le travail de tenir notre société ensemble. C’est cette même énergie qui donne leur force à tous ceux qui innovent, travaillent, produisent chaque jour. Si nous voulons avancer, faire réussir notre pays et construire une prospérité nouvelle, il nous faut agir.
La solution, elle est en nous. Elle ne dépend pas d’une liste de propositions qui seront oubliées le jour d’après, qui changeront même parfois durant le temps de l’élection et qui au fond sont là pour ne pas être appliquées. Elle ne saurait émerger non plus de compromis bancals. Elle se fera grâce à des solutions différentes, grâce à une révolution démocratique profonde. Elle prendra du temps mais elle ne dépend que de notre unité, de notre courage, de notre volonté commune.
C’est cette révolution démocratique à laquelle je crois. Celle par laquelle en France et en Europe, nous conduirons ensemble notre propre révolution plutôt que de la subir. C’est cette révolution démocratique que nous avons préparée durant ces derniers mois avec En Marche. Je crois très profondément que rien n’est jamais écrit. Et c‘est pourquoi je veux porter l’optimisme de la volonté. La France n’est pas un château de cartes. Elle a surmonté tant d’épreuves, bien plus redoutables. La seule force dont nous pouvons, dont nous devons nous réclamer, c‘est la force de la France, c’est la force des Français. C’est celle-là qui doit nous guider.
Dans quelques mois, à l’occasion de l’élection présidentielle, une opportunité nous est offerte. Celle de refuser enfin le statu quo pour choisir d’avancer. Parce que ce combat que nous devons livrer pour faire réussir notre pays, il commencera en mai 2017.
Pour le mener, la responsabilité du président de la République est immense. J’en suis pleinement conscient. Un président n’est pas simplement investi d’une action. Il porte aussi, de manière moins visible, les valeurs de notre pays, la continuité de son histoire, et de manière cachée, la vigueur et la dignité d’une vie publique. Je sais cela. J’y suis prêt.
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C’est pourquoi je suis candidat à la présidence de la République.

Parce que je crois plus que tout que nous pouvons réussir, que la France peut réussir. Bien sûr, on ne se réveille pas un matin avec cette révélation. La décision de me présenter aux plus hautes charges de la République est le fruit d’une conviction intime et profonde, d’un sens de l’Histoire et d’une conscience aiguë des temps qui sont les nôtres.
J’ai fait le chemin de la province à Paris, du monde de l’entreprise à la vie publique puis à la vie politique. Les responsabilités qui ont été les miennes m’ont fait pleinement mesurer les défis de notre temps et toutes ces vies m’ont conduit à cet instant.
Je veux faire entrer la France dans le XXIème, je veux que mon pays redresse la tête et pour cela retrouve le fil de notre histoire millénaire, ce projet fou d’émancipation des personnes et de la société. Ce dessein, c’est le dessein français : tout faire pour rendre l’homme capable. Je ne peux me résoudre à voir une France qui a peur, qui ne regarde que ses souvenirs, une France outrancière qui insulte et qui exclut, une France fatiguée qui stagne et qui gère.
Je veux une France libre, libre et fière de ce qu’elle est, de son Histoire, de sa culture, de ses paysages, de ses femmes et de ses hommes qui ont traversé tant d’épreuves et qui n’appartiennent à personne.

C’est

pourquoi je place ma candidature sous le signe de l’espérance. La France peut réussir. Elle doit d’abord pour cela relancer l’Europe. J’entends tant de discours de haine sur ce sujet, de renonciation ou de repli. L’Europe, elle est notre chance dans la mondialisation, et notre responsabilité est ici immense. La France doit retrouver confiance en elle et bâtir son projet. Par le travail d’abord, qui émancipe chacun, parce que c’est par le travail que nous construisons notre place dans la société. Il n’y a pas de fatalité aujourd’hui, à ce qu’un jeune qui vient d’un quartier difficile comme celui où nous nous trouvons, ne puisse pas trouver d’emploi, n’ait parfois même pas le droit à la formation. Et le lieu où nous sommes, à ce titre n’a rien d’innocent.
Et je ne peux accepter, de la même façon, que dans nos provinces tant de Français aujourd’hui attendent pour travailler, ne puissent même plus vivre de leur travail dans la dignité. Le travail, c’est ce qui nous construit.
Par l’investissement ensuite, l’investissement dans notre avenir. Pour réussir cette révolution numérique, pour réussir le passage vers une autre économie, vers une autre société. Pour former, pour aussi accompagner cette transformation climatique et énergétique.
Par l’école et la transmission ensuite. Notre pays se redressera par sa jeunesse. Je sais que beaucoup doutent de la jeunesse ils ont tort. Il ne s’agit pas de lui faire des promesses, on lui en a trop fait. Il s’agit de transmettre notre culture, nos valeurs et ainsi de permettre à tous les jeunes de construire librement leur avenir. C’est cela croire en sa jeunesse.
Bâtir notre projet, par des nouvelles protections aussi. Car dans ce monde incertain, chacun doit être libre et nous devons pour cela protéger contre les risques de la vie, contre l’insécurité. Garantir ces protections : la santé, la retraite pour les plus âgés. Parce qu’on ne construit rien de solide en laissant des millions de Français au bord du chemin. C’est cela la vraie autorité. C’est cela la crédibilité de l’Etat.
Vous l’avez compris, je veux libérer l’énergie de ceux qui peuvent, et dans le même temps je veux protéger les plus faibles. Ce projet, nous devons aussi le bâtir par nos territoires, nous avons des France aujourd’hui à réconcilier.
Nos métropoles réussissent dans cette mondialisation. Il faut les y aider, les encourager, leur permettre de faire davantage. Elles sont notre chance.
La France des quartiers a elle besoin de mobilité. Elle est aujourd’hui assignée à résidence alors qu’elle veut réussir, qu’elle veut que nous permettions aux jeunes et moins jeunes d’accéder à l’école, d’accéder à la culture, d’accéder à l’emploi. La France périurbaine et la France rurale ont le droit de réussir, de se développer. Et pour ce faire, nous devons aussi leur permettre d’aller de l’avant, investir et laisser faire. Cette France-là le veut, cette France le peut.
Je veux une France qui croit en sa chance, qui risque, qui espère, qui n’admet jamais la rente indue ou le cynisme repu. Je veux une France entreprenante, où chacun choisit sa vie, où chacun peut vivre de son travail. Et une France qui considère les plus faibles. J’ai pour cela une confiance indéfectible dans les Français.

L’enjeu n’est pas pour moi aujourd’hui de rassembler la gauche, il n’est pas pour moi aujourd’hui de rassembler la droite.

L’enjeu est de rassembler les Français.

Car cette transformation de notre pays n’est pas un combat contre quelqu’un, contre un camp, contre une partie de la France. C’est un combat pour nous tous, pour l’intérêt général, pour nos enfants. Ce combat, c’est celui que nous conduirons ensemble. Cette révolution démocratique, je ne pourrai la mener à bien qu’avec vous.
J’en appelle aujourd’hui à toutes les femmes et les hommes de bonne volonté. J’en appelle aujourd’hui à toutes celles et ceux qui dans notre pays croient dans la réconciliation de la liberté et du progrès. J’en appelle aujourd’hui à toutes celles et ceux qui ne veulent pas simplement guetter dans la pénombre une lueur d’espérance mais qui veulent l’incarner. Car c’est notre vocation profonde et je n’en sais de plus belle.
Vive la République et vive la France ! Merci à vous.
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FRANCE – L’ancien Président Nicolas Sarkozy à nouveau au tribunal ce mercredi

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Nouvelle étape dans l’agenda judiciaire très chargé de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy. Il est attendu au tribunal ce mercredi 09 octobre 2023 pour une affaire de financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

Rappelons que Nicolas Sarkozy avait été condamné, en 2021, à un an de prison ferme pour avoir dépassé le plafond légal de dépenses de sa campagne (près de 43 millions d’euros pour un plafond légal de 22,5 millions). Jugé en première instance, dans cette affaire dite « Bygmalion », il avait aussitôt fait appel, dénonçant une condamnation « injuste ».

Il vient par ailleurs d’être inculpé début octobre dans un volet de l’affaire libyenne lié à la rétractation de l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine. Nicolas Sarkozy est loin d’en avoir fini avec les tribunaux. Il comparaîtra notamment pour corruption en 2025 pour les soupçons de financement libyen de sa précédente campagne présidentielle, celle, victorieuse, de 2007, et a formé un recours contre sa condamnation en appel à trois ans de prison, dont un ferme, dans une affaire de corruption d’un haut magistrat.

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FRANCE – Un ressortissant français arrêté à Niamey

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Stéphane Jullien a été arrêté le vendredi 08 septembre 2023 à Niamey. Ce ressortissant français vit au Niger depuis dix-huit ans. Il est le conseiller des Français de l’étranger dans le pays.

Selon RFI, son arrestation est intervenue alors qu’il sortait de l’Ambassade de France. Les forces de sécurité nigériennes ont retrouvé dans son véhicule plusieurs affaires dont des uniformes aux couleurs de l’armée du Burkina Faso, indique la même source.

Ce chef d’entreprise d’import-export est détenu à la Maison d’arrêt de Niamey. Selon une source diplomatique française, il est reproché à M Jullien des faits de « complicité d’atteinte à la sécurité du territoire ».

Son dossier est géré par la Direction générale de la Sécurité extérieure, d’après RFI. Cette structure serait rattachée à la Présidence nigérienne.

« Notre ambassade est mobilisée pour assurer la protection consulaire à notre compatriotes »

Hier mardi 12 septembre, Paris a exigé sa « libération immédiate » via un communiqué rendu public par le Ministère des affaires étrangères. « Depuis le premier jour, notre ambassade est pleinement mobilisée pour assurer la protection consulaire à notre compatriote » assure le Quai d’Orsay.

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FRANCE – Le gouvernement interdit formellement l’Abaya à l’école

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Le port de l’abaya va être interdit à l’école en France, a annoncé le ministre de l’Education nationale Gabriel Attal, une décision prise au nom de la laïcité et censée mettre fin aux controverses autour de cette longue robe traditionnelle portée par certaines élèves musulmanes. « J’ai décidé qu’on ne pourrait plus porter d’abaya à l’école », a déclaré sur TF1 dimanche 28 aout 2023 Gabriel Attal.

Le ministre, qui avait dès sa prise de fonction cet été, souhaiter la fermeté sur les questions de laïcité, avait jugé qu’aller à l’école en abaya était « un geste religieux, visant à tester la résistance de la République sur le sanctuaire laïque que doit constituer l’Ecole », promettant la fermeté à ce sujet. « Vous rentrez dans une salle de classe, vous ne devez pas être capable d’identifier la religion des élèves en les regardant », a-t-il expliqué dimanche sur TF1. La question de ce vêtement traditionnel est sensible, le Conseil français du culte musulman (CFCM) estimant de son côté que l’abaya, une longue robe couvrant le corps féminin, n’est pas un signe religieux musulman. Son port est « plus ambivalent qu’un voile » selon Haoues Seniguer, maître de conférence à l’IEP de Lyon et spécialiste de l’islamisme.

En France, selon la loi du 15 mars 2004, « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit », une circulaire précisant ces signes « le voile islamique (..) la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive ». L’Education nationale s’était déjà emparée de l’abaya en novembre, dans une circulaire qui considérait ce vêtement – comme les bandanas et les jupes longues, également cités – comme des tenues pouvant être interdites si elles sont « portées de manière à manifester ostensiblement une appartenance religieuse ».
Le prédécesseur de Gabriel Attal, Pap Ndiaye, interpellé par les syndicats de chefs d’établissement sur la hausse des incidents liés à ces tenus, avait toutefois refusé de « publier des catalogues interminables pour préciser les longueurs de robes ».
hausse des atteintes à la laïcité.

Selon une note des services de l’Etat, dont l’AFP a obtenu copie, les atteintes à la laïcité, bien plus nombreuses depuis l’assassinat en 2020 aux abords de son collège du professeur Samuel Paty, ont augmenté de 120% entre l’année scolaire 2021/2022 et 2022/2023. Le port de signes et tenues, qui représente la majorité des atteintes, a quant à lui augmenté de plus de 150% tout au long de la dernière année scolaire.
Le ministre a voulu rendre hommage dimanche aux chefs d’établissement « qui sont en première ligne sur ces questions de laïcité », et qu’il a promis de rencontrer « dès la semaine prochaine (…) pour leur donner toutes les clés pour qu’ils puissent faire appliquer cette règle ». « La consigne n’était pas claire, désormais elle l’est et nous nous en félicitons », a réagi auprès de l’AFP Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Education Nationale. « Maintenant que le message est énoncé, il faut que cela se mette en œuvre dans les établissements (…) il ne faut pas que les chefs d’établissement soient seuls face aux abayas », a-t-il ajouté.

Du côté de l’opposition, la décision a été applaudie à droite, Eric Ciotti (LR) en tête sur X (anciennement Twitter): « Nous avions réclamé à plusieurs reprises l’interdiction des abayas dans nos écoles. Je salue la décision du ministre de l’Éducation nationale qui nous donne raison ». A gauche en revanche, Clémentine Autain (LFI) s’est indignée de « la police du vêtement », jugeant « anticonstitutionnelle » l’annonce de Gabriel Attal, « contraire aux principes fondateurs de la laïcité. Symptomatique du rejet obsessionnel des musulmans.

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