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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – « Macky Sall, est un « tueur en série » d’opposants politiques » dit le mémorandum du M2D sur les émeutes de mars

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Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) a décidé de livrer sa version des faits ce mercredi 26 mai 2021. Après l’arrestation du député et opposant, Ousmane Sonko, le jeudi 4 mars 2021 pour trouble à l’ordre public, les sénégalais sont sortis massivement dans la rue pour manifester contre ce que beaucoup considéraient à l’époque comme « l’injustice de trop« . Des manifestations violentes qui ont entraîné la mort de 13 jeunes citoyens sénégalais. À l’instar du gouvernement sénégalais qui a situé les responsabilités au mois d’avril 2021, le MD2 a présenté un mémorandum à la presse afin de revenir amplement sur ce qui s’est véritablement passé.

Le MD2 n’a pas oublié le moindre détail concernant les manifestations du mois de mars 2021 au cours desquelles de jeunes innocents ont perdu la vie. Ledit mouvement est revenu sur l’élément déclencheur de cette vague de contestations populaires à savoir l’arrestation précipitée du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et le non-respect de ses droits. « Malgré ces garanties constitutionnelles, le régime du Président Macky Sall a déployé les forces de police pour bloquer toutes les voies menant au domicile du député Ousmane Sonko. Beaucoup de ses soutiens et hôtes y ont été interdits d’accès, de même que certains responsables de son parti et ses alliés, entravant ainsi la liberté de réunion des instances de son parti. », peut-on lire dans le document. 

Pire encore, l’injustice a atteint son paroxysme quand « le droit à l’intimité du député et à l’inviolabilité de sa propriété privée ont été bafoués. Les services de l’Etat ont été déployés avec un système ultra sophistiqué d’espionnage, installé dans une fourgonnette stationnée, pendant des jours, aux abords puis devant le domicile du député Ousmane Sonko, pour filmer et enregistrer tout ce qui s’y passe.« , toujours selon le mémorandum.

Le MD2 a tenu pour responsable exclusif le gouvernement de Macky Sall qui, selon les membres du mouvement, a bafoué les principes démocratique et le respect des droits des citoyens pour liquider un opposant politique. « Macky Sall, est un « tueur en série » d’opposants politiques. […] Cette série de violations des droits sacrés d’un citoyen, qui bénéficie d’une présomption d’innocence, député de surcroît, et l’ampleur des moyens mobilisés indiquent, sans l’ombre d’un doute, que ce complot a été ourdi au plus haut sommet de l’Etat. », peut-on toujours noter dans le document présenté à la presse.

Le M2D a exigé que les responsabilités soient situées. Des citoyens sont morts et ceci ne doit pas rester impuni. Le mouvement a confirmé être en possession de vidéos qui montrent avec précision la brutalité avec laquelle les forces de l’ordre ont réprimé les manifestations. « Un bref survol des certificats de genre de mort des victimes tombées du fait de la brutalité de la répression indique que la plupart des victimes ont été tuées par balles. Une information vidéographique publiée par France 24 a montré un policier tenant en joue une jeune victime avant de tirer. Elle s’est écroulée aussitôt, ce qui montre, au moins dans ce cas précis, un meurtre commis de sang-froid par un membre des forces de sécurité. Sur la base de vidéo-reportages qui se passent de commentaires, des journalistes ont pu noter des cas de violences qui exigent que toute la lumière soit faite sur les blessés et les morts. », ont exigé les membres du mouvement.

Le M2D continue de réclamer la libération immédiate de toutes les personnes détenues dans le cadre de ces manifestations. « Le M2D continue d’exiger de Macky Sall qu’il libère les prisonniers encore détenus à Diourbel et à Ziguinchor et qu’il respecte les droits constitutionnels d’Ousmane Sonko et de tous ceux qui s’opposent à sa politique », lance-t-il.

Enfin, le M2D a appelé tous les sénégalais à s’impliquer davantage dans la lutte pour le respect des principes démocratiques et l’Etat de droit.  » Le M2D apportera tout son concours à ces initiatives hautement patriotiques qui rentrent en droite ligne de la volonté du mouvement d’amener le maximum de Sénégalais à s’impliquer dans la défense de la démocratie et de l’Etat de droit. », a conclu le mouvement.

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AFRIQUE DU SUD –  Le principal parti de l’opposition a lancé sa campagne 

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Ce samedi 17 Février à Pretoria en Afrique du Sud, le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a lancé sa campagne électorale. Sept points sont annoncés par le chef du parti, John Steenhuisen, pour sauver le pays.

Ce samedi 17 Février, les partisans de John Steenhuisen étaient nombreux sur la pelouse des Unions buildings située près du siège du gouvernement. L’opposant John Steenhuisen en a profité pour présenter son programme en sept points pour « sauver l’Afrique du Sud ».

Devant une foule immense, John Steenhuisen a parlé des maux qui étouffent l’économie sud-africaine et qui ont provoqué une crise sociale. Il a également déclaré que son parti Alliance démocratique s’engage à réduire les taux de criminalité. Son ambition est de créer deux millions d’emplois, de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité qui paralysent le pays et de mettre en place un climat de cohésion sociale. Le plan détaillé de l’alliance Démocratiquei vise à apporter des solutions concrètes aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.

John Steenhuisen a aussi mis l’accent sur la lutte contre la corruption. Il a appelé aux populations de voter pour le parti Alliance démocratique pour éradiquer la corruption qui a ruiné le parti au pouvoir depuis 30 ans.

Un message fort dans un lieu mythique qu’est les Unions buildings, siège du gouvernement de l’ANC (Congrès National Africain), parti au pouvoir depuis trois décennies.

C’est dans une ambiance festive avec le groupe “Les Confretis » que s’est terminée le meeting. Les leaders et alliés du parti démocratique ont rejoint John Steenhuisen sur la scène pour une photo de famille.

La date officielle des élections n’est pas encore annoncée mais l’alliance Démocratique est déterminée à faire entendre sa voix en ces périodes pré-électorales.

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Manifestations pour exiger une nouvelle date pour la présidentielle

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Au Sénégal, des centaines de personnes sont sorties ce samedi 15 février pour manifester dans les Deux voies de Liberté VI à Dakar la capitale. Ils réclament le respect du calendrier républicain et une nouvelle date pour la présidentielle qui devait se tenir le 25 février prochain. Suite au report de la date de l’élection par le Président Macky Sall, la plateforme Aar Sunu Élection (protégeons notre Élection) a appelé à une marche dite silencieuse.

De nombreux Sénégalais se sont déplacés pour répondre à l’appel du collectif Aar Sunu Élection qui regroupe des entités de la société civile et des Partis de l’opposition. Encadrés par la gendarmerie et la police, les manifestants l’ont débuté au rond-point de la SIPRES pour  terminer aux Deux voies de Liberté VI près du quartier populaire de Grand Yoff. La marche autorisée par les autorités sénégalaises, s’est déroulée dans le calme. Les manifestants sont venus de partout pour réclamer leur droit. Certains ont brandit des pancartes où est inscrit « Respecter le calendrier électoral » ; « Nous voulons des élections » entre autres réclamations. D’autres sont habillés en t-shirt floqué Aar Sunu Élection arborant des foulards aux couleurs nationales. Ils ont demandé la libération de leur leader Ousmane Sonko mais aussi de détenus politiques.

Les candidats dont le dossier de parrainage a été validé par  le conseil constitutionnel  notamment  Malick Gakou de Grand Parti, Aliou Mamadou Dia du PUR, Déthé Fall de PRP ou encore les membres de la coalition Diomaye Président  ont participé à la manifestation.

Dans une déclaration conjointe remise aux journalistes à l’issue de la manifestation, les organisateurs de Aar Sunu élection qui regroupe des organisations qui se réclament de la société civile, ont appelé au maintien de la mobilisation citoyenne pour le respect du calendrier électoral, tel défini dans la Constitution du Sénégal.  

Les organisateurs ont aussi magnifié la décision du conseil constitutionnel qui annule le report de l’élection présidentielle qu’il juge contraire à la Constitution et  qui recommande sa tenue dans les “meilleurs délais ’’. Elle a annulé en même temps le décret qui a permis à Macky Sall le 3 février dernier à travers son discours à la Nation, de pousser les élections au 15 décembre prochain. Ainsi, selon un communiqué de la présidence par son porte parole Yora Dia, le président de la République Macky Sall dit se conformer avec le conseil constitutionnel et s’engage à exécuter la décision de cette haute juridiction.

Pour rappel,  le vote pour le report de la présidentielle s’était déroulé sous la contrainte. Des députés de l’opposition avaient manifesté leur désaccord avant d’être expulsés de l’hémicycle par les forces de l’ordre et la Gendarmerie nationale. Suite à l’adoption de cette loi jugée anticonstitutionnelle par l’opposition et la société civile, des manifestations avaient éclaté sur tout le territoire. Des manifestations qui ont coûté la vie à trois individus. 

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POLITIQUE

SÉNÉGAL – Harcèlement, altération de nourritures, interdiction de communications : la Coalition Diomaye Président alerte sur les conditions de détention de son candidat

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Bassirou Diomay Faye

La Coalition Diomaye Président alerte sur les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye Faye. Les membres de ladite coalition informent que ses jours de visite ont été modifiés et il ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis dans l’enceinte de la Cour. Il lui est également interdit de communications téléphoniques. Sur ce, la coalition Diomaye Président dénonce cet acharnement contre son candidat et tient pour responsable le régime de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale de leur candidat.

« À la suite du lancement officiel de la Coalition Diomaye Président et des adhésions massives de leaders de l’opposition, il était attendu du pouvoir en place qu’il rétablisse le candidat Bassirou Diomaye Faye dans ses droits, notamment dans le contexte d’une élection présidentielle dont il est incontestablement le favori », peut-on lire dans un communiqué.

Toutefois, la Coalition annonce que l’Administration pénitentiaire, placée sous la responsabilité du Ministre de la Justice, a décidé de durcir unilatéralement et sans raison justifiée les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye FAYE par:

« Une modification unilatérale de ses jours de visite désormais, le candidat Bassirou Diomaye Faye ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis, et ce dans l’enceinte même de la Cour. Une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte que le candidat favori à l’élection présidentielle dont la campagne commence dans deux jours entretient des conversations dont l’objet est politique. Un harcèlement continu la chambre du candidat Bassirou Diomaye Faye est désormais perquisitionnée à tout bout de champ ».

D’ailleurs, elle note une « absence de mesures sécuritaires malgré son statut de candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et des alertes multiples sur de probables altérations de la nourriture qui lui est servie. Le candidat Bassirou Diomaye Faye ne prend plus le petit déjeuner ».
La coalition Diomaye Président dénonce cet acharnement contre son candidat. « Nous dénonçons fermement cette énième violation du principe d’égalité entre les candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Nous réclamons la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye pour qu’il participe activement à la campagne électorale ».

En tout état de cause, souligne-t-elle, « l’Etat du Sénégal a la responsabilité d’assurer sa protection s’il décide injustement de le maintenir dans les liens de la détention ».

En somme, la Coalition Diomaye Président indique que « Macky Sall, Aissata Tall Sall et Amadou Ba seront tenus pour responsables de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale du candidat Bassirou Diomaye Faye ».

Source : Pressafrik

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