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CULTURE

AFRIQUE – Les cinq finalistes du “Prix Les Afriques” sont connus

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La liste des cinq finalistes de notre du prix littéraire “Prix Les Afriques” a été dévoilée ce lundi 11 octobre 2021. “Fille, femme, autre” de Bernardine Evaristo / “La danse du vilain” de Fistpn Mwanza Mujila / “Les jango” de Abdelaziz Baraka Sakin/ “Les lumières d’Oujda” de Marc Alexandre Oho Bambe / “Mère à mère” de Sindiwe Magona. 

La liste des cinq finalistes de notre du prix littéraire “Prix Les Afriques” a été dévoilée ce lundi 11 octobre 2021, la présidente du prix Flores Agnès Ngoan Béti a tenu tout d’abord à féliciter les finalistes : “Nous avons le plaisir de vous lister ci-dessous les cinq livres qui vont concourir à la finale du “Prix Les Afriques”, édition 2021. Nous adressons nos félicitations aux finalistes ainsi que nos encouragements pour la suite. Nous remercions les écrivains et les maisons d’édition qui n’ont pas été retenus et les encourageons à continuer à participer au “Prix Les Afriques”. Nous avons passé des moments merveilleux en compagnie de vos livres durant toute cette année. Comme vous le savez déjà, la particularité de notre Prix Littéraire est son « service après vente » quasiment unique au monde; à savoir que des milliers d’exemplaires du roman primé sont distribués et lus dans des lieux de cultures, des lycées et universités en Afrique notamment. C’est donc d’une grande responsabilité culturelle et même intellectuelle qui attend le lauréat de notre édition 2021, pendant toute l’année 2022”.

Pour rappel, la présélection est parue au mois d’avril 2021 avec un jury composé de 18 personnes. “C’est aussi l’occasion pour nous de remercier les 18 personnes qui ont constitué notre Comité de lecture cette année à savoir : Alain, Estelle, Héloïse, Philippe, Aurore, Colinette, Bertrande, Nicole, Grâce, Cédric, Elisabeth, Flore Agnès, Marina, Nathasha, Jessica, Blaise, Aminata et Christian.” a déclaré Flores Agnès Ngoan Béti. Ce Comité de lecture travaille de manière bénévole pour La CENE Littéraire. 21 livres présélectionnés ont été lus par leur soin suivi de prise de notes de lecture, des critiques et des chroniques lors des différentes séances de travail.  

Cependant ce que déplore la présidente Flores Agnès Ngoan Béti, c’est l’absence de la vulgarisation des initiatives culturelles du sud “Les médias occidentaux, particulièrement, peinent à visibiliser les initiatives culturelles du Sud. Alors qu’à l’inverse, les journalistes du Sud et en particulier d’Afrique portent un grand intérêt à leurs initiatives qui sont largement médiatisées sur le continent.  Il s’agit là d’un déséquilibre qui n’a pas sa place dans un monde culturel où la fraternité, l’égalité et le respect mutuel prônés, ne sont pour l’instant qu’espérés. Ils doivent cesser d’être de vains mots. Nous devons entrer dans la pratique. Le monde de la  culture doit réussir là où la politique et l’économie sont à la traîne. Il doit intégrer l’égalité et le respect mutuel inscrits en lettres noires sur les pages blanches qu’il vante et porte. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’il pourra accéder à l’idéalisme et à la grandeur auxquels il prétend.”

A noter que le prix “Les Afriques” récompense depuis 2016, la fiction la plus importante de la littérature africaine et afro descendante parue au cours de l’année précédente l’annonce du prix. Il est décerné annuellement, sur vote d’un comité de lecture et ensuite d’un jury constitué de personnalités influentes issues du milieu littéraire africain. 

Le prix est doté d’un montant de 6000 francs suisses, d’une œuvre d’un valeur de 3500 francs suisses de l’artiste Momar Seck, de l’achat des droits d’auteur pour la zone afrique francophone du roman primé si entente avec l’éditeur. 

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SÉNÉGAL – Un phénomène nommé Mouhamed VJ fait monter la chaleur à la Cigale

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Le vendredi 10 janvier, pour clore la semaine en beauté, nous nous sommes rendus à la Cigale pour assister à un concert exceptionnel. À l’affiche : le jeune prodige casseur de code et inventeur de style, celui qui s’affiche comme un génie dans son domaine : Mouhamed VJ a cassé la barrage à la Cigale.

VJ, un phénomène du rap galsen
VJ, c’est seulement 20 ans. Mais ne vous fiez pas à son jeune âge. Comme l’a dit un écrivain français : « La valeur n’attend point le nombre des années. » Cette citation lui correspond parfaitement. Sur YouTube, ses vidéos cumulent près de 100 millions de vues. Quant aux streams, mieux vaut ne pas en parler pour ne froisser personne. Vendredi soir à Paris, VJ s’est produit pour la première fois à la salle mythique de la Cigale. Et pourtant, à le voir aussi à l’aise sur scène, on pourrait croire qu’il s’agit d’un habitué des grandes salles. Jogging complet, sac à dos, micro au bord des lèvres : VJ a emporté son public dans une galaxie de flows et de vibes. Chaque note, à la fois délicate et puissante, compose une fresque musicale captivante. Une performance qui a enchanté non seulement les oreilles, mais aussi les cœurs. Des guest stars étaient à ses côtés sur la scène : Warren, Jungeli ou encore Seydouche.

Mouhamed VJ

Un artiste précoce
Mouhamed Abdoulaye Preira, alias VJ, est né au début des années 2000 dans le quartier de Médina, à Dakar. Partagé entre le rap et le football durant son enfance, il finit par choisir le rap. À seulement 13 ans, il est déjà une petite célébrité dans le quartier de Bopp. Son premier single, « Dans tes bras », marque les esprits. À 17 ans, il charme le public et se constitue rapidement une fanbase solide, notamment grâce à une forte présence sur les réseaux sociaux. À tel point qu’il organise son premier concert avec seulement quelques titres à son actif.

De Hoside à Warner
VJ fait ses débuts dans l’industrie musicale en collaborant avec le label Hoside, afin de maintenir sa popularité grandissante. En 2022, il sort un EP intitulé « En Vrai », que ses fans considèrent comme un véritable album. Cet EP donne lieu à une série de spectacles à travers le Sénégal : l’Esplanade du Grand Théâtre de Dakar, le Canal Olympia et l’Esplanade du Musée des Civilisations Noires, entre autres. Désireux d’élargir ses horizons, VJ signe ensuite avec le label Rec 118 de Warner Music, en partenariat avec Hoside et BLZ.

Mouhamed VJ

Un vendredi soir incandescent
À 19 heures, la Cigale ouvre ses portes qui donne lieu à une marée de fans venus profiter de la performance de ce prodige de 20 ans. Reconnu pour son énergie scénique, VJ a livré une prestation magistrale, digne d’un artiste ayant plusieurs années de carrière derrière lui. Ce vendredi soir, il a prouvé qu’il était bien plus qu’une étoile montante : il est une figure incontournable de la scène musicale, un artiste sur lequel il faudra désormais compter.

Mouhamed VJ

Mouhamed VJ
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SÉNÉGAL – Bo Diaw retour au Sénégal avec ‘‘The Village’’

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Après plus de sept ans d’absence, le virevoltant Bo Diaw revient au Sénégal, sa terre natale pour “prendre des forces” et faire la promotion de son nouvel album “The village”. Le 12 décembre, au Centre Culturel Blaise Senghor de Dakar, Bo Diaw, au cours d’une conférence de presse, a présenté avec maestria cet opus de 10 titres, et profité pour donner sa vision de ce que doit être une industrie musicale.

Bo Diaw en deux notes
Est-il besoin de le présenter ? De rappeler que Bo Diaw est né et a grandi, à Dakar, entre disques vinyles et rythmes disco, qu’il coche presque toutes cases des acteurs qu’on peut retrouver dans l’industrie musical ? Auteur, compositeur, interprète, Bo Diaw est un artiste qui irradie de puissance et de joie. Son style authentique, sa voix puissante et son franc-parler désarmant le distinguent dans une industrie où la sincérité est une qualité rare. Cet artiste complet et lumineux se positionne non seulement comme un musicien accompli, mais aussi comme un porte-voix des réalités africaines. Ses multiples facettes font de lui un artiste à l’aise dans tous les genres. Même s’il pratique l’afrobeat, Bo Diaw touche à tous les genres : reggae, pop, dancehall, pop… sans jamais se départir des sonorités africaines, cocktail de sève, qui lui donne cette énergie.

« The village »

Pourquoi ‘‘The Village’’ ?
Pourquoi avoir choisi “The Village” comme titre de ce nouvel opus ? Cet album est avant tout une ‘‘expérience de voyage’’ dit l’artiste, qui découle de ses pérégrinations à travers le monde. Il fait écho au vécu de l’artiste. Dans cet environnement musical, le monde n’est pas ‘‘un village artificiel ; mais un village en miniature’’ où cohabite divers peuples. Bo Diaw, en tant qu’ambassadeur de la culture sénégalaise, a voulu ‘‘vendre à sa manière la destination Sénégal’’, avec ses sonorités. Toujours sur cet album, il essaie de faire briller le Sénégal, créant un écosystème musical africain, avec des connections et des collaborations avec plusieurs artistes africains. Bo Diaw artiste qui ambitionne de mettre en place une vraie industrie musicale au Sénégal.

Bo Diaw : nécessité d’une industrie musicale
‘‘La culture, c’est le début et la fin de tout’’. Après avoir fait un constat qui n’échappe d’ailleurs à personne, fait observer qu’il n’existe pas de diplomatie musicale en Afrique et décrit la baisse de la qualité de la musique sénégalaise. Aussi affirme-t-il que tout cela est dû à un problème d’organisation. Du fait de l’absence d’une vraie industrie musicale. En effet, explique-t-il, ‘‘il y a des artistes qui ont plus de 100 millions de vues sur les plateformes’’ et qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, à vivre décemment de leur art, en Afrique et surtout en Afrique de l’Ouest, on ne donne pas de la valeur aux artistes. Mais, il n’y a pas lieu de se décourager. Et pour pousser les jeunes, en proie au découragement dans cet univers abandonné par les politiques, il répond par le titre d’une chanson de son nouvel album ‘‘Jamais abandonner’’.

Bo Diaw rend hommage aux acteurs culturels
Bo Diaw, au cours de sa conférence, n’a pas manqué de remercier les nombreuses personnes et les médias qui l’ont soutenu. Il a vivement salué la journaliste Aïssatou Diamanka pour son accompagnement tout au long de sa tournée, ainsi que les acteurs culturels qui œuvrent pour la promotion des arts au Sénégal. L’artiste a également exprimé sa fierté de voir de plus en plus de femmes occuper des postes de responsabilité dans les institutions sénégalaises, une avancée notable pour le pays.

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SÉNÉGAL – Bo Diaw sort de son silence avec “The Village”, un album qui célèbre la diversité culturelle

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Montréal s’apprête à vibrer au rythme des mélodies, qui vont défricher des espaces sonores inédits et inspirants, de cet artiste d’origine sénégalaise, Bo Diaw. Aux confins d’un style musical qui n’a rien à envier aux autres, l’artiste dévoilera, le 9 novembre 2024, “The Village”. Un album qui promet de célébrer la diversité culturelle à travers des sonorités métissées et des messages porteurs d’espoir. Cet album est un trait d’union serein entre différentes cultures. Un entrelacs de notes mélodieuses qui nous interrogent sur nous-mêmes.

“The Village”, un message d’unité
Ce nouvel album de Bo Diaw fait la une de l’actualité internationale, surtout québécoise. L’artiste illustre parfaitement son engagement pour un monde plus harmonieux. “The Village” se révèle comme une véritable ode à la solidarité et à l’unité mondiale. Chaque chanson de cet album résonne comme une invitation à reconnaître la beauté de nos différences et l’importance de la connexion entre les peuples. Les morceaux se lient les uns aux autres dans un subtil mélange de reggae, d’afrobeat, de dancehall et de pop, tout en rendant hommage aux racines sénégalaises de l’artiste. Au-delà du travail artistique, Bo Diaw a vraiment voulu explorer l’authenticité et l’humanisme chez les peuples. Derrière chaque chanson, chaque titre, il y a un questionnement humaniste qui nous interroge.

« The village »

Un parcours aux multiples facettes
Né à Dakar, Bo Diaw a grandi dans une famille d’artistes. Aussi a-t-il baigné dès son enfance dans l’univers musical grâce à son père Abdou Diaw, membre du groupe sénégalais “Darray Kocc”. Il grandit aux sons des vinyles et des disco. À l’adolescence, il s’essaye à l’humour et au théâtre avant de se tourner vers la musique. Âgé seulement de 17 ans, ce jeune garçon au sourire solaire rejoint le groupe d’animation Mballo Assiko, un ensemble musical et théâtral qui marquera ses débuts en tant qu’interprète. Bo Diaw n’a jamais cessé de puiser dans ses racines tout en explorant de nouvelles frontières musicales. Son premier single, “C’est ma blonde !”, sorti en 2013, devient un hit au Québec. La carrière musicale de l’artiste est sur des chapeaux de roues, les scènes internationales lui sourient. Par la suite, des titres comme “Hypnotize” en 2015, ou encore “Yaw Lay Weur” en 2017, où il célèbre la femme africaine, confirment son statut d’artiste polyvalent et engagé.

Bo Diaw, Artiste chanteur, Compositeur

Un artiste internationalement reconnu
Bo Diaw a su marquer les esprits, non seulement par sa musique, mais aussi par son engagement en faveur de la diversité et de la culture sénégalaise. En 2018, il est récompensé au Gala Dynastie dans la catégorie « Meilleur Artiste ou Groupe Musique du Monde de l’année », une distinction qui vient couronner des années d’efforts. L’artiste ne cesse d’enrichir son répertoire musical en multipliant les collaborations avec des figures emblématiques de la musique sénégalaise comme Didier Awadi ou encore le groupe PBS. En 2021, il signe avec “Nuits d’Afrique”, renforçant encore plus sa présence sur la scène musicale mondiale.

Une soirée à ne pas manquer
Le lancement de ce nouvel album “The Village” aura lieu à l’Afromusée de Montréal. Le choix de ce lieu n’est pas anodin. En effet, il reflète parfaitement les valeurs de diversité et d’inclusion si chères à Bo Diaw d’autant plus qu’il a placé cet album sous le signe de l’unité et du partage.

Bo Diaw, Artiste chanteur, Compositeur

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