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CULTURE

AFRIQUES AWARDS 2022: Who will succeed the Congolese Fiston Mwanza Mujila for « La Danse du Vilain »

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Five African novels, in competition. Four nationalities to decide. Four women. One man. At the end: a prize; a pretty round pot. The fight for the LES AFRIQUES Prize promises to be hot. However, rest assured. This is not the « PRIX FEMINA » in France. It is an exclusively African literary prize: the « PRIX LES AFRIQUES ». Every year since 2016, the prize is awarded to an author of African descent.

In alphabetical order they are Fann ATTIKI, « Cave 72 », Estelle-Sarah BULLE, « The Shooting Stars », Osvalde LEWAT, « The Aquatic », Imbolo MBUE, « May we live long » and Emmelie PROPHET, « The Villages of God ». These are the five writers around whom the fight has been limited. Fingers crossed for the rest.

The winner – or most likely the winner – of this 7th edition of the Prix les Afriques will be announced in mid-December 2022. It will be a beautiful Christmas present for the winner. A question on everyone’s lips: Who will succeed the author of « La danse du Vilain » (2021)? As much as (you) say it, the jury members will have pages to unpack. Who will be the writer who has been able to identify the societal, ideological, political, cultural, economic, philosophical or even historical issues of black Africa? This literary award is a major innovation. Students from several countries of Black Africa will read and discuss these novels during literary cafés organized by the association CENE Littéraire, Circle of Friends of Committed Black Writers.

With each new creation of literary prizes, opinions are mixed. Some are for, others are against. On either side, the reasons given are far from satisfying both sides. Each year, literary prizes flourish the literary field. As long as this flowering helps to highlight African writers, we can only rejoice. We are in an era where African literature – be it English or French – is drowned by super-prizes like Goncourt or Pulitzer and that are only given pride of place to publishing houses such as Gallimard, Flammarion, Lattès,… The public has the feeling that African literature is scorned, despised, or even relegated to a sort of literary subgenre for sub-men. The African writer is almost always discredited. It has lasted too long.

Flore Agnès Nda Zoa aka Ngoan Béty, editor and lawyer of Cameroonian origin, understood the need for this highlighting. In 2016, she created L’association de la CENE Littéraire. It is a series of literary cafés in several sub-Saharan countries, a writing residence in Cameroon. Éditions Flore Agnès Nda Zoa managed to buy the rights of Ferdinand Oyono from Éditions Julliard for three of his works ( Une vie de boy (1956), Le vieux nègre et la médaille (1956), Chemin d’Europe (1960)). She launches the literary prize Les Afriques. This new prize, which is awarded only to authors of African descent, is endowed with 6,000 Swiss francs and a work of art by Dr Momar Seck, artist, painter and sculptor, worth 3,000 Swiss francs. It should be remembered that all writers of African descent without exception can take part in this award.

Flore Agnès Nda Zoa

The prognoses are difficult to make. We are faced with real literary talents that are almost all the same. To the members of the jury we already know – Mr. Ambroise Kom (President), Ms. Hortense Sime, Ms. Alphonsine Bouya, Mr. Boubacar Boris Diop, Mr. Sada Kane, Mr. Koulsy Lamko – were added others like Ms. Adelaïde Fassinou: novelist, poet and international civil servant (Benin), Ms Kettly Mars: Poet and novelist (Haiti), Mr. Josias Semujanga, Full Professor of the Department of French-language Literature at the University of Montreal in Canada ( Rwanda).

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SÉNÉGAL – Un phénomène nommé Mouhamed VJ fait monter la chaleur à la Cigale

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Le vendredi 10 janvier, pour clore la semaine en beauté, nous nous sommes rendus à la Cigale pour assister à un concert exceptionnel. À l’affiche : le jeune prodige casseur de code et inventeur de style, celui qui s’affiche comme un génie dans son domaine : Mouhamed VJ a cassé la barrage à la Cigale.

VJ, un phénomène du rap galsen
VJ, c’est seulement 20 ans. Mais ne vous fiez pas à son jeune âge. Comme l’a dit un écrivain français : « La valeur n’attend point le nombre des années. » Cette citation lui correspond parfaitement. Sur YouTube, ses vidéos cumulent près de 100 millions de vues. Quant aux streams, mieux vaut ne pas en parler pour ne froisser personne. Vendredi soir à Paris, VJ s’est produit pour la première fois à la salle mythique de la Cigale. Et pourtant, à le voir aussi à l’aise sur scène, on pourrait croire qu’il s’agit d’un habitué des grandes salles. Jogging complet, sac à dos, micro au bord des lèvres : VJ a emporté son public dans une galaxie de flows et de vibes. Chaque note, à la fois délicate et puissante, compose une fresque musicale captivante. Une performance qui a enchanté non seulement les oreilles, mais aussi les cœurs. Des guest stars étaient à ses côtés sur la scène : Warren, Jungeli ou encore Seydouche.

Mouhamed VJ

Un artiste précoce
Mouhamed Abdoulaye Preira, alias VJ, est né au début des années 2000 dans le quartier de Médina, à Dakar. Partagé entre le rap et le football durant son enfance, il finit par choisir le rap. À seulement 13 ans, il est déjà une petite célébrité dans le quartier de Bopp. Son premier single, « Dans tes bras », marque les esprits. À 17 ans, il charme le public et se constitue rapidement une fanbase solide, notamment grâce à une forte présence sur les réseaux sociaux. À tel point qu’il organise son premier concert avec seulement quelques titres à son actif.

De Hoside à Warner
VJ fait ses débuts dans l’industrie musicale en collaborant avec le label Hoside, afin de maintenir sa popularité grandissante. En 2022, il sort un EP intitulé « En Vrai », que ses fans considèrent comme un véritable album. Cet EP donne lieu à une série de spectacles à travers le Sénégal : l’Esplanade du Grand Théâtre de Dakar, le Canal Olympia et l’Esplanade du Musée des Civilisations Noires, entre autres. Désireux d’élargir ses horizons, VJ signe ensuite avec le label Rec 118 de Warner Music, en partenariat avec Hoside et BLZ.

Mouhamed VJ

Un vendredi soir incandescent
À 19 heures, la Cigale ouvre ses portes qui donne lieu à une marée de fans venus profiter de la performance de ce prodige de 20 ans. Reconnu pour son énergie scénique, VJ a livré une prestation magistrale, digne d’un artiste ayant plusieurs années de carrière derrière lui. Ce vendredi soir, il a prouvé qu’il était bien plus qu’une étoile montante : il est une figure incontournable de la scène musicale, un artiste sur lequel il faudra désormais compter.

Mouhamed VJ

Mouhamed VJ
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SÉNÉGAL – Bo Diaw retour au Sénégal avec ‘‘The Village’’

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Après plus de sept ans d’absence, le virevoltant Bo Diaw revient au Sénégal, sa terre natale pour “prendre des forces” et faire la promotion de son nouvel album “The village”. Le 12 décembre, au Centre Culturel Blaise Senghor de Dakar, Bo Diaw, au cours d’une conférence de presse, a présenté avec maestria cet opus de 10 titres, et profité pour donner sa vision de ce que doit être une industrie musicale.

Bo Diaw en deux notes
Est-il besoin de le présenter ? De rappeler que Bo Diaw est né et a grandi, à Dakar, entre disques vinyles et rythmes disco, qu’il coche presque toutes cases des acteurs qu’on peut retrouver dans l’industrie musical ? Auteur, compositeur, interprète, Bo Diaw est un artiste qui irradie de puissance et de joie. Son style authentique, sa voix puissante et son franc-parler désarmant le distinguent dans une industrie où la sincérité est une qualité rare. Cet artiste complet et lumineux se positionne non seulement comme un musicien accompli, mais aussi comme un porte-voix des réalités africaines. Ses multiples facettes font de lui un artiste à l’aise dans tous les genres. Même s’il pratique l’afrobeat, Bo Diaw touche à tous les genres : reggae, pop, dancehall, pop… sans jamais se départir des sonorités africaines, cocktail de sève, qui lui donne cette énergie.

« The village »

Pourquoi ‘‘The Village’’ ?
Pourquoi avoir choisi “The Village” comme titre de ce nouvel opus ? Cet album est avant tout une ‘‘expérience de voyage’’ dit l’artiste, qui découle de ses pérégrinations à travers le monde. Il fait écho au vécu de l’artiste. Dans cet environnement musical, le monde n’est pas ‘‘un village artificiel ; mais un village en miniature’’ où cohabite divers peuples. Bo Diaw, en tant qu’ambassadeur de la culture sénégalaise, a voulu ‘‘vendre à sa manière la destination Sénégal’’, avec ses sonorités. Toujours sur cet album, il essaie de faire briller le Sénégal, créant un écosystème musical africain, avec des connections et des collaborations avec plusieurs artistes africains. Bo Diaw artiste qui ambitionne de mettre en place une vraie industrie musicale au Sénégal.

Bo Diaw : nécessité d’une industrie musicale
‘‘La culture, c’est le début et la fin de tout’’. Après avoir fait un constat qui n’échappe d’ailleurs à personne, fait observer qu’il n’existe pas de diplomatie musicale en Afrique et décrit la baisse de la qualité de la musique sénégalaise. Aussi affirme-t-il que tout cela est dû à un problème d’organisation. Du fait de l’absence d’une vraie industrie musicale. En effet, explique-t-il, ‘‘il y a des artistes qui ont plus de 100 millions de vues sur les plateformes’’ et qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, à vivre décemment de leur art, en Afrique et surtout en Afrique de l’Ouest, on ne donne pas de la valeur aux artistes. Mais, il n’y a pas lieu de se décourager. Et pour pousser les jeunes, en proie au découragement dans cet univers abandonné par les politiques, il répond par le titre d’une chanson de son nouvel album ‘‘Jamais abandonner’’.

Bo Diaw rend hommage aux acteurs culturels
Bo Diaw, au cours de sa conférence, n’a pas manqué de remercier les nombreuses personnes et les médias qui l’ont soutenu. Il a vivement salué la journaliste Aïssatou Diamanka pour son accompagnement tout au long de sa tournée, ainsi que les acteurs culturels qui œuvrent pour la promotion des arts au Sénégal. L’artiste a également exprimé sa fierté de voir de plus en plus de femmes occuper des postes de responsabilité dans les institutions sénégalaises, une avancée notable pour le pays.

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SÉNÉGAL – Bo Diaw sort de son silence avec “The Village”, un album qui célèbre la diversité culturelle

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Montréal s’apprête à vibrer au rythme des mélodies, qui vont défricher des espaces sonores inédits et inspirants, de cet artiste d’origine sénégalaise, Bo Diaw. Aux confins d’un style musical qui n’a rien à envier aux autres, l’artiste dévoilera, le 9 novembre 2024, “The Village”. Un album qui promet de célébrer la diversité culturelle à travers des sonorités métissées et des messages porteurs d’espoir. Cet album est un trait d’union serein entre différentes cultures. Un entrelacs de notes mélodieuses qui nous interrogent sur nous-mêmes.

“The Village”, un message d’unité
Ce nouvel album de Bo Diaw fait la une de l’actualité internationale, surtout québécoise. L’artiste illustre parfaitement son engagement pour un monde plus harmonieux. “The Village” se révèle comme une véritable ode à la solidarité et à l’unité mondiale. Chaque chanson de cet album résonne comme une invitation à reconnaître la beauté de nos différences et l’importance de la connexion entre les peuples. Les morceaux se lient les uns aux autres dans un subtil mélange de reggae, d’afrobeat, de dancehall et de pop, tout en rendant hommage aux racines sénégalaises de l’artiste. Au-delà du travail artistique, Bo Diaw a vraiment voulu explorer l’authenticité et l’humanisme chez les peuples. Derrière chaque chanson, chaque titre, il y a un questionnement humaniste qui nous interroge.

« The village »

Un parcours aux multiples facettes
Né à Dakar, Bo Diaw a grandi dans une famille d’artistes. Aussi a-t-il baigné dès son enfance dans l’univers musical grâce à son père Abdou Diaw, membre du groupe sénégalais “Darray Kocc”. Il grandit aux sons des vinyles et des disco. À l’adolescence, il s’essaye à l’humour et au théâtre avant de se tourner vers la musique. Âgé seulement de 17 ans, ce jeune garçon au sourire solaire rejoint le groupe d’animation Mballo Assiko, un ensemble musical et théâtral qui marquera ses débuts en tant qu’interprète. Bo Diaw n’a jamais cessé de puiser dans ses racines tout en explorant de nouvelles frontières musicales. Son premier single, “C’est ma blonde !”, sorti en 2013, devient un hit au Québec. La carrière musicale de l’artiste est sur des chapeaux de roues, les scènes internationales lui sourient. Par la suite, des titres comme “Hypnotize” en 2015, ou encore “Yaw Lay Weur” en 2017, où il célèbre la femme africaine, confirment son statut d’artiste polyvalent et engagé.

Bo Diaw, Artiste chanteur, Compositeur

Un artiste internationalement reconnu
Bo Diaw a su marquer les esprits, non seulement par sa musique, mais aussi par son engagement en faveur de la diversité et de la culture sénégalaise. En 2018, il est récompensé au Gala Dynastie dans la catégorie « Meilleur Artiste ou Groupe Musique du Monde de l’année », une distinction qui vient couronner des années d’efforts. L’artiste ne cesse d’enrichir son répertoire musical en multipliant les collaborations avec des figures emblématiques de la musique sénégalaise comme Didier Awadi ou encore le groupe PBS. En 2021, il signe avec “Nuits d’Afrique”, renforçant encore plus sa présence sur la scène musicale mondiale.

Une soirée à ne pas manquer
Le lancement de ce nouvel album “The Village” aura lieu à l’Afromusée de Montréal. Le choix de ce lieu n’est pas anodin. En effet, il reflète parfaitement les valeurs de diversité et d’inclusion si chères à Bo Diaw d’autant plus qu’il a placé cet album sous le signe de l’unité et du partage.

Bo Diaw, Artiste chanteur, Compositeur

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