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AFRIQUE DU NORD

ALGÉRIE – Célébration du deuxième anniversaire du Hirak

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La ville algérienne de Kherrata s’apprête à  célébrer le deuxième anniversaire du Hirak, la première grande marche contre le 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika. C’était le samedi 16 février 2019, une date emblématique car une semaine plus tard, les manifestations se sont généralisées dans le pays jusqu’à pousser l’ex-chef d’Etat à renoncer à cette ambition de briguer un 5ème mandat à la tête de l’Algérie.

De nombreux citoyens algériens ont foulé les pieds dans la ville de Kherrata le lundi 15 février 2021 pour préparer la célébration de l’anniversaire du mouvement de protestation populaire contre le mandat de trop du président Abdelaziz Bouteflika. Les manifestants ont défilé dans le calme, brandissant le drapeau national et l’emblème berbère, et scandant les slogans habituels du Hirak tout en appelant au changement. Ce mardi 16 février 2021 est donc un jour mémorable pour le peuple algérien et la ville historique de Kherrata, connue avec Sétif et Guelma, pour avoir été le théâtre des massacres du 8 mai 1945. Des répressions sanglantes qui suivirent les manifestations nationalistes, indépendantistes et anti-colonialistes pendant la colonisation française.

Les algériens ont organisé une grande marche pour commémorer ce combat noble pour le respect de la Constitution et de la démocratie. Ils fustigent également les peines sévères d’emprisonnement des manifestants arrêtés lors de cet événement historique. En effet, la justice algérienne a condamné, le lundi 15 février 2021, plusieurs militants du Hirak à des peines de prison ferme dont la plus lourde a été infligée au jeune militant Chems Eddine Laalami, dit Brahim. Ce dernier a été condamné à deux ans de prison, assortis d’une amende de 200 000 dinars (1 250 euros), par le tribunal de Bordj Bou Arreridj, près d’Alger. Tailleur âgé de 29 ans, Brahim Laalami est une figure emblématique ayant initié le vaste mouvement de contestation. Il était sorti, quelques jours avant le Hirak, à Bordj Bou Arreridj avec une grande pancarte dénonçant la candidature à un cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika. 

D’ailleurs, depuis la chute du chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, les habitants de Kherrata n’ont quasiment pas arrêté de manifester chaque samedi, pour réclamer le changement.

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AFRIQUE DU NORD

MAROC – Après le séisme, les défis de la reconstruction

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Une semaine après le séisme (Septembre 2023) qui a frappé le royaume, fait 2 946 morts et laissé plus de 15 000 personnes sans abris et détruit des dizaines de milliers de maisons, le Maroc pense déjà au jour d’après.

Comment assurer la rentrée scolaire avec 500 écoles en ruine ? Et surtout, comment reconstruire après le séisme destructeur d’il y a une semaine ? Ce sont les questions que se posent aujourd’hui aux autorités et architectes marocains. D’abord, il faut faire l’état des lieux. Les maisons doivent-elles être détruites ou restaurées ?

Sur le pont dès samedi matin, les architectes participeront aux inspections de tous les bâtiments, rapporte notre correspondant au Maroc, Seddik Khalfi. Jawad el-Basri est président de l’Ordre des architectes de Marrakech : « On a ouvert des listes, on est à des centaines d’architectes bénévoles », explique-t-il.

Bâtiments collectifs
Pour la reconstruction, priorité aux équipements collectifs : écoles, mosquées et dispensaires doivent reprendre au plus vite. « Rien que sur Marrakech, il y a 86 écoles qui ont été touchées,précise-t-il. On fait des commissions par rapport à ces équipements sociocollectifs. C’est une coordination extraordinaire. Tous les efforts se sont concentrés et on a essayé de ne pas se disperser. »

Les architectes militent pour un modèle intégré. Pour eux, il est impensable de reproduire les erreurs du passé. « Nous, nous avons demandé aux pouvoirs publics de travailler dans l’urgence, mais pas dans la précipitation, qu’il y ait un modèle urbanisé architectural spécifique, souligne l’architecte. Nous demandons à ce que les pouvoirs publics qui vont reconstruire cette zone aient un projet intégré. » Les architectes espèrent être utiles et améliorer le quotidien de leurs concitoyens.

Habitations
Pour ce qui est des habitations, il n’y pas encore d’estimation officielle du nombre de bâtiments détruits. Mais le chantier est « titanesque », concède Soufiane Abad, ingénieur en génie civil au groupe Qualiconsult, une entreprise marocaine spécialisée dans la construction, au micro d’Arthur Ponchelet. « Actuellement, les autorités ont choisi et je pense que c’est la meilleure option déjà de catégoriser les bâtiments qui ont subi des dégâts majeurs, et ne pas laisser les citoyens et les habitants siéger dans ces bâtiments. Bien qu’ils soient debout, le niveau de fissuration et le niveau d’impact n’étant pas évalué à ce stade, on a préféré garder les habitants à l’abri face à un éventuel risque d’effondrement. »

Routes
Les secours s’affairent toujours pour retrouver des corps sous les décombres. Mais pour accéder aux villages les plus reculés, il faut passer par la route. Des routes qui ont elles aussi été touchées par le tremblement de terre avec, par endroit, des éboulis importants. Bouchaïb Safir, président de l’Association marocaine des routes, détaille les efforts nécessaires pour déblayer les voies d’accès. « Pour déblayer ces routes, une mobilisation impressionnante de personnels et d’engins a été entreprise, décrit-il. Les entreprises de travaux publics en général ont répondu présentes à l’appel de l’Association marocaine des routes et en coordination avec le ministère de l’Équipement et des Travaux publics et de l’eau. Les entreprises ont déplacé dès samedi matin une flotte importante d’engins lourds, notamment les bulldozers, les chargeuses, les excavatrices et les camions de déblaiement. Des équipes d’ouvriers qualifiés ont également été déployés pour coordonner tous ces efforts.

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AFRIQUE DU NORD

SEISME AU MAROC – Le bilan monte à près de 2.500 morts

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Le bilan provisoire du violent séisme qui a frappé vendredi une région au sud-ouest de la cité touristique de Marrakech au Maroc, est monté à 2.497 morts, a annoncé lundi 11 septembre 2023, le ministère de l’Intérieur.

Un précédent bilan fourni dimanche faisait état de 2.122 morts. Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a annoncé un nouveau bilan de 2.497 morts et de 2.476 blessés.

Pour rappel, selon un bulletin d’alerte de détermination préliminaire établi par le réseau national de géophysique, de surveillance et d’alerte sismique, l’épicentre du séisme, survenu à une profondeur d’environ 8 kilomètres, a été localisé à 30.961 degrés de latitude Nord et 8.413 degrés de longitude ouest, a précisé

TING, qui a situé l’épicentre dans la commune d’Ighil, relevant de la province d’Al Haouz. Outre le Maroc, principalement touché, d’autres pays ont été concernés: Gibraltar, Mauritanie, Portugal, Espagne, et Algérie.

Une première réplique de magnitude 4,8 a été enregistrée à 26 km au sud de Casablanca, 20 minutes après la secousse principale. Une seconde de magnitude 3,3 a suivi dans la région de Marrakech.

Les informations sur d’éventuelles victimes ne sont pas encore disponibles. En revanche, des dégâts matériels sur les bâtiments ont été signalés à Marrakech, Taroudant et d’autres villes et localités du centre-sud du royaume.

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AFRIQUE DU NORD

MAROC – Le Roi du Maroc Mouhamed VI finalement à Dakar, demain mardi

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Annoncé à Dakar au mois de février dernier, le Roi du Maroc Mohamed VI se rendra finalement dans la capitale sénégalaise demain mardi 14 mars pour une visite d’amitié et de travail, rapporte Les Echos.

Rappelons que Mouhamed VI avait annulé sa visite officielle à Dakar au motif qu’il a contracté une grippe. L’état de santé du monarque alaouite est suivi de près par les Marocains et au-delà des frontières du royaume. Il a été testé positif au Covid-19, sous une forme asymptomatique, en juin dernier.

Un an auparavant, il avait subi une opération au cœur à la clinique du palais royal de Rabat, après une première intervention en janvier 2018 à Paris. Mohammed VI règne sur le Maroc depuis juillet 1999, date à laquelle il a succédé à son père, Hassan II.

A noter qu’il s’agit de sa 9e visite au pays de la Teranga. Les questions régionales mais aussi continentales seront au menu de la rencontre entre le souverain du Maroc et le chef d’État sénégalais.

Les deux personnalités discuteront également du développement des relations bilatérales entre le Maroc et le Sénégal. Elles auront à présider la signature de nombreux accords couvrant divers domaines de coopération entre les deux pays. Il sera également procédé à l’inauguration de deux projets financés par le Maroc : il s’agit du village de pêcheurs de Dakhla et d’un centre de formation professionnelle à Diamniadio.

Source : Senenews

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