SCIENCE & TECH
APPLE : La forme de la montre : ronde ?

La marque de téléphonie Apple penserait à faire évoluer le design de sa montre connectée, selon un brevet déposé aux Etats-Unis.
Apple Watch veut faire la différence avec ses concurrents constructeurs d’appareils Android Wear ou Tizen.
La différence de ses produits et de celle des autres ne réside pas seulement dans le système d’exploitation.
La montre de la marque est la seule a bénéficier d’un affichage rectangulaire au moment les concurrents en face tablent sur écran rond. une valeurs ajoutée qui n’est pas une volonté de s’éloigner des codes tradiotionnels de l’horlogerie.
Le constructeur trouve ce format plus propice à une bonne ergonomie. Cette affichage pourra ainsi changée dès le dépôt des brevets pour que la montre soit désormais parfaitement ronde.
SCIENCE & TECH
SENEGAL – Technologie nucléaire : un plan stratégique ambitieux pour 2025

Le Sénégal a l’ambition d’être un “hub incontournable du nucléaire civil, du numérique et du spatial” en Afrique de l’ouest, a réaffirmé, mardi, le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, évoquant les atouts dont dispose le pays à travers l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA), rattaché à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
‘’Nous sommes en train d’identifier toutes les filières orphelines qui vont être nourris par le financement pour donner des bourses doctorales”, a d’abord annoncé le ministre.
Selon Abdourahmane Diouf, cet engagement permettra de disposer dans les prochaines années “des ressources humaines de qualité, pour qu’on soit à la pointe du progrès en Afrique francophone en termes de recherche, d’innovation, du spatial et du nucléaire civil’’ .
Il prenait part à un séminaire de quarante-huit heures portant sur la promotion des applications pacifiques des technologies nucléaires et l’élaboration d’un plan stratégique pour l’année 2025 de l’Institut de technologie nucléaire appliquée.
Des experts nationaux et internationaux, des chercheurs et professionnels de divers secteurs prennent part à cette rencontre qui a pour parrain l’ambassadeur de la République de Corée à Dakar.
La principale finalité de ce séminaire réside dans sa volonté de démontrer que le nucléaire n’est pas exclusivement réservé au domaines militaire et énergétique, a-t-on appris des organisateurs. Ils ont relevé que le nucléaire peut bel et bien servir dans d’autres domaines comme l’industrie, l’agriculture, l’environnement et la santé.
”Le nucléaire peut nous valoir d’énormes satisfaction”, a expliqué le ministre de l’enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation,
En cela, il a fait part de l’engagement des plus hautes autorités de faire de l’ITNA “le socle et l’emblème du nucléaire au Sénégal compte tenu de son potentiel et celui de ses acteurs”.
Il a par ailleurs invité la République de Corée à travers son ambassadeur présent à la cérémonie, à une coopération avec le Sénégal dans le domaine du nucléaire de la même intensité que dans d’autres domaines comme l’agriculture.
”En travaillant ensemble, nous pouvons libérer tout le potentiel des applications nucléaires pacifiques pour le bénéfice de tous nos peuples”, a martelé le diplomate coréen Hyuk-Woon Kwon.
Il a toutefois affirmé que son pays reste attentif aux propositions des partenariats de priorité, comme le Sénégal, pour renforcer et approfondir la coopération bilatérale dans le développement.
L’ambassadeur a également plaidé pour une actualisation de la gouvernance de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Cette perspective devrait aider à une meilleure en compte des besoins des pays en voie de développement dans le domaine nucléaire, a-t-il expliqué.
Sources – aps – KM/SMD/OID
TÉLÉPHONIE
SÉNÉGAL – Ombre Zion au Centre Curial

Ombre Zion ! Ce nom se dit toujours avec une certaine mélodie dans la voix. Pour vous faire une idée de ce je dis, faites un tour le samedi 12 octobre 2024, au Centre Curial, à Paris, à 19 heures : il va y donner un concert.
Ombre Zion, une pépite inoxydable
Le rap galsen a le vent en poupe. Tous les jours, une pépite vient couvrir de son éclat ces prédécesseurs. Mais, il y a des pépites inoxydables, dans le rap sénégalais, continuent de bousculer les codes et de transcender les frontières musicales. Parmi eux, un nom assez atypique se démarque. C’est un artiste éclectique qui fait vivre la musique africaine hors de son pays; cet artiste, haut en couleur : il se nomme Ombré Zion. Aussi donnera-t-il un corps dans la capitale parisienne que nous attendons tous avec une grande impatience.
Ombré Zion, enfant de Pikine bercé par le reggae
Ombre Zion est né à Pikine, une banlieue animée de Dakar. Très jeune, il est bercé par la musique reggae qui le fascine. Dans cet univers musical qui ressemble fortement aux rues de Kingston, il va être imprégné la musique de Bob Marley, qu’il présente comme son idole. Cette rythmique revendicatrice va le convaincre de prendre le micro et de chanter ce qui lui passe dans les tripes.
Les premiers pas artistique, suprem Kaddu Magg
C’est au collège, en 1994, que l’artiste s’engage vraiment dans la musique. Avec des amis, il crée le groupe Suprem Kaddu Magg avec principalement Léon Bassène (Jahman) et Amboure Kanté (Tekan). Leur style est assez débridé puisqu’ils s’adonnent à un ensemble de style qu’il n’est pas commun de voir à l’époque. Du reggae à la soul, en passant par le hip hop, ils font musique de tout ce qui leur tombe dans la tête devant un micro. C’est justement pendant cette période d’un style musical que Ombre Zion travaille son style, sa voix.
Une carrière solo prometteuse
Comme la plupart des artistes qui veulent s’exprimer, faire entendre leur voix, il décide, en 2005, de d’entamer carrière solo. Mais avant de se frotter à la scène en tant qu’artiste indépendant, il va faire de nombreuses collaborations qui vont lui permettre de taper dans l’œil du public et de nombreux artistes. Il participe à de nombreux projets, tant nationaux qu’internationaux, et de partager la scène avec des artistes de renom. Cela lui vaut la reconnaissance de ses pairs. Il a collaboré avec des artistes comme Stromae, Tabo Conbo, les Morgan Heritage, Julian Marley, Mutabaruka, Tiken Jah, Takana Zion, Ismaël Isaac… À voir toutes ses collaborations où figurent un grand nombre d’artistes reggae, n’allez surtout pas croire qu’il se limite à ce style musical. Une contribution au patrimoine musical sénégalais. J’oubliais, il a aussi coécrit un titre pour le dernier album « MBALAKH » de la légende Youssou Ndour, témoignant ainsi de sa polyvalence artistique.

P-Zion et Ombre Zion
Un parcours international impressionnant
Convaincu de son talent et sûr de lui-même, il sort en 2016 un premier album de quatorze titres intitulé « 2016 Dougnou Laal Wethiet » “qui a été bien accueilli par le public reggae et hip hop”, ce sont ces mots. Dans cet album, il parle des problèmes sociaux que vivent les Sénégalais qui sont laissés pour compte par les gouvernants. En 2020, c’est l’EP “Rude Boy Inna Capital” qui assoit vraiment sa carrière en confirmant sa place sur la scène internationale, comme un artiste capable de bousculer les codes. En 2023, il revient avec un autre EP de six titres, plus coloré que le précédent, “Calendar” où morceau à son style, sa vibe. Ceci fait de Ombre Zion un artiste inclassable qu’on ne saurait confiner dans aucune case – musicalement parlant, bien entendu.
Un artiste engagé et reconnu
Ombre Zion n’est pas seulement un artiste, il est aussi un mentor et un juge respecté dans plusieurs compétitions de chant et de danse, contribuant à l’émergence de nouveaux talents au Sénégal. Sa participation en tant que jury au concours “Happy Vac” et à la compétition Hip Hop « Lns » témoigne de son engagement envers la scène musicale locale. Son talent et son authenticité lui ont permis de s’imposer comme une figure incontournable de la scène musicale africaine autant dans le reggae que dans le dancehall.
A LA UNE
UIJA – Dr Hamza TAJ reçoit le trophée Miriam Makeba

Le samedi 15 février 2025 a eu lieu à la Fondation Lucien Paye, à Paris, devant d’éminentes personnalités la 5ème édition du trophée Miriam Makeba organisé par l’Union Internationale des Journalistes Africains (UIJA). Il a été décerné au Dr Hamza TAJ. Une récompense bien méritée pour cet entrepreneur visionnaire et homme des médias franco-pakistanais, en hommage à son engagement en faveur de la visibilité de la culture et des valeurs africaines.
Une noria de personnalités
Cette 5ème édition s’est tenue devant une noria de personnalités aussi prestigieuses les unes que les autres. La Fondation Lucien Paye sur le campus de la Cité internationale universitaire de Paris a rassemblé un parterre de personnalités influentes du monde diplomatique, des affaires et des médias. Parmi les invités de marque figuraient des ambassadeurs, des ministres, des conseillers, une ancienne Première Dame d’Algérie, des chefs d’entreprise, des représentants d’organisations politiques et sociales ainsi que des acteurs majeurs des médias français et africains étaient également présents.

Remise du prix à Dr Hamza TAJ, Directeur Afrik1
Un rôle catalyseur
Né en 1978, Hamza TAJ vit en France et dirige huit entreprises et évolue dans le secteur d’activité de Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. À côté de son engagement culturel, Hamza TAJ est titulaire d’un doctorat en administration des affaires. Également en psychologie. Il est également dans le BTP, l’immobilier, l’industrie. C’est dans le souci de mettre en lumière cette personne exceptionnelle que l’UIJA lui a attribué le trophée cette édition, après Ousmane Sonko. Le jury a expliqué son choix en ces mots : “Pour cette nomination au Trophée Miriam Makéba 2025, le jury veut encourager l’initiative du Dr Hamza TAJ et mettre en exergue le rôle catalyseur qu’il a ainsi joué pour donner une voix à la diaspora, tout en créant des ponts entre l’Afrique et le reste du monde ».
Un hommage à Ousmane Sonko
Après avoir reçu ce prix, Dr Hamza TAJ s’est exprimé en ces mots : “C’est le cœur rempli d’émotions que je viens devant vous recevoir le prix Myriam Makéba. C’est bien plus qu’un honneur personnel, c’est un appel. Un appel à continuer à porter haut la voix d’un continent riche d’histoires, de luttes et d’espoir (…) »”. Au cours de cette intervention, Dr Hamza n’a pas tari d’éloges pour le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lauréat de la précédente édition. “Ousmane Sonko a œuvré avec courage et ténacité pour que l’Afrique parle d’une seule voix et surtout avec grande fierté et souveraineté. Recevoir cette distinction après lui est une responsabilité […]” a-t-il dit.
Dr Hamza Taj, un pionnier des médias
Le trophée Miriam Makeba, du nom de l’icône sud-africaine de la musique et militante des droits humains, récompense chaque année des personnalités ou institutions qui ont contribué de manière significative à la promotion de la culture africaine, de la justice sociale et du dialogue entre les peuples. Pour cette 5ᵉ édition, le jury a choisi de distinguer Dr Hamza TAJ, fondateur de Afrik1 TV, une chaîne numérique dédiée à l’Afrique et à sa diaspora. Cette nomination marque un tournant dans l’histoire du prix, puisque c’est la première fois qu’une personnalité non africaine reçoit cette distinction. “C’est une immense fierté pour moi, pour la France et pour le Pakistan”, a déclaré le lauréat lors de son discours de remerciement.
Dr Hamza, la voix des Africains en France
Installé à Paris, Dr Hamza TAJ a fondé Afrik1 TV avec une ambition claire : celle de donner une voix aux Africains et à leur culture dans le paysage médiatique francophone qui ne parle de l’Afrique au travers des guerres. Grâce à cette plateforme, il met en lumière les talents du continent, les réussites de la diaspora et les enjeux politiques et économiques qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui. Dr Hamza TAJ est également à l’origine de FP92TV, la première chaîne numérique urdu-française en France. “À travers Afrik1 TV, Dr Hamza TAJ a su créer un espace médiatique unique où la diversité africaine s’exprime librement et avec authenticité”, a souligné l’UIJA. Elle est même allée plus loin en ajoutant que cette distinction vise aussi à encourager le travail de cet homme de média en faveur du rapprochement entre les cultures.
Maître-mot : diversité et à l’engagement
Ponctuée de prestations artistiques mêlant musique et danse africaine, la cérémonie a été un véritable symbole de multiculturalisme et de dialogue entre les peuples. À la fin de l’événement, Dr Hamza TAJ a réaffirmé son engagement à continuer de porter haut les couleurs de l’Afrique dans le paysage médiatique international. “Ce prix est un encouragement à poursuivre notre mission : offrir aux Africains et à leur diaspora une plateforme où leurs voix comptent et résonnent au-delà des frontières”, a-t-il déclaré. Avec cette distinction, l’UIJA met en avant une vision ouverte et inclusive de l’Afrique. Elle valorise ceux qui, par leur action, participent au rayonnement du continent bien au-delà de ses frontières. Et dans ce rayonnement, l’Afrique tient le bon bout. En substance, Dr Hamza TAJ affirme : “L’Afrique c’est avant tout une idée, une force, une lumière qui rayonne au-delà des continents.”
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