INTERNATIONAL
ÉTATS UNIS : Réduction des troupes américaines au Sahel.

D’après les informations fournies par la presse américaine, les États-Unis envisagent un vaste retrait de leurs forces militaires en Afrique et en particulier au Sahel. Le ministère de la Défense a donné un délai à Africa Command qui doit établir, à partir de janvier 2020, un plan qui consiste à procéder de manière progressive au retrait des troupes qui combattent les groupes jihadistes aux côtés des armées locales et des soldats français.
Selon New York Times, Washington voudrait procéder au retrait total des soldats américains présents en Afrique pour combattre le terrorisme. Actuellement, leur nombre sur le continent noir est de 7.000. La majeure partie se trouve en Afrique subsaharienne et en Somalie.
Cependant, le retrait concerne plus les soldats situés au Niger, au Tchad, et au Mali. Les États-Unis pourraient même envisager d’abandonner leur toute nouvelle base de drones construite près d’Agadez au Niger pour un montant de 110 millions de dollars.
Une décision qui ne va pas réjouir la France dont les troupes recevaient souvent le soutien de l’armée américaine au Sahel. Un soutien qui coûte 45 millions de dollars par an au Pentagone. Avec cette annonce les armées sahéliennes formées par les experts américains pourraient perdre un atout majeur.
Le ministre de la Défense américain Marc Esper précise que la page de la lutte contre le terrorisme ouverte à la suite des attentats du 11 septembre 2002 doit être définitivement tournée pour consacrer les ressources aux menaces stratégiques que constituent la Chine et la Russie.
Cette décision semble être le début d’un retrait de tous les soldats américains impliqués aux conflits dans le monde. Le président américain, Donald Trump, avant l’élection de 2020, souhaite appliquer sa promesse de campagne de 2016 à savoir : sortir les États-Unis de ce qu’il appelle «des guerres sans fin».
EUROPE
UKRAINE – la Coalition des Volontaires resserre les rangs et renforce la pression sur Moscou

Réunis ce mardi 9 juillet 2025 en visioconférence entre Londres et Rome, les dirigeants des pays membres de la Coalition des Volontaires, aux côtés de l’Union européenne et de l’OTAN, ont affiché une détermination renouvelée : soutenir plus que jamais l’Ukraine et accentuer la pression sur la Russie. Une réunion marquée par une nouveauté majeure — la participation, pour la première fois, de représentants américains, dont le Général Keith Kellogg, émissaire spécial du Président Donald Trump, accompagné des sénateurs Lindsey Graham et Richard Blumenthal.
Les échanges ont été l’occasion pour les chefs d’État et de gouvernement de saluer les efforts de l’Italie, représentée par sa Première ministre Giorgia Meloni, qui accueillait depuis Rome la Conférence pour la reconstruction de l’Ukraine. Le président Volodymyr Zelensky a également pris part à la réunion, dans un climat où l’unité stratégique côtoyait une vive émotion face à la tragédie humaine en cours.
Face à la poursuite des frappes russes, qui ont tué plus de 700 civils et blessé 3 500 autres au cours des quatre derniers mois — une période pourtant marquée par un cessez-le-feu unilatéral accepté par l’Ukraine —, les dirigeants ont fustigé la brutalité de Moscou. L’invasion, disent-ils, demeure une violation flagrante de la Charte des Nations Unies et une menace directe pour la stabilité mondiale.
Tout en soutenant les efforts de paix impulsés par Washington, les membres de la Coalition appellent la Russie à cesser immédiatement ses attaques contre les civils et à s’engager dans des négociations sérieuses en vue d’un règlement juste, durable et fondé sur la souveraineté de l’Ukraine.
Une réponse économique et militaire renforcée
Au-delà des mots, les actions. La Coalition entend intensifier ses sanctions contre l’économie de guerre russe. Une nouvelle salve de mesures restrictives est en préparation, ciblant notamment les secteurs de l’énergie, les circuits financiers, la “flotte fantôme” russe, ainsi que les pays tiers qui continueraient à alimenter l’effort de guerre du Kremlin.
Sur le plan militaire, un engagement clair a été réaffirmé : au moins 40 milliards d’euros seront mobilisés en 2025 pour soutenir l’armée ukrainienne. Les livraisons d’armes, la formation des soldats et le renforcement de la défense aérienne sont au cœur de cette mobilisation. Un accent particulier sera mis sur les intercepteurs de drones, pour faire face à l’intensification des attaques aériennes.
Une force multinationale pour sécuriser l’après-guerre
Les dirigeants ont également planché sur l’après-conflit. Une Force multinationale pour l’Ukraine, portée par le Royaume-Uni et la France, est en cours de planification. Elle aura pour mission de sécuriser le territoire, notamment les mers et l’espace aérien ukrainien, et d’accompagner la reconstruction des forces armées du pays. L’Ukraine a déjà exprimé son souhait d’officialiser cette coopération via des accords bilatéraux avec les pays contributeurs.
Souveraineté, reconstruction et justice
Conscients que la stabilité d’un pays ne repose pas uniquement sur sa défense, les alliés se sont également engagés à bâtir un plan économique collectif pour 2026, afin de soutenir les finances publiques ukrainiennes. La sécurité alimentaire est aussi à l’agenda : la liberté de navigation en mer Noire est jugée essentielle pour la relance économique, tout comme les opérations de déminage déjà en cours.
Enfin, les États membres s’accordent sur un principe : la Russie doit payer. Ils étudient activement des mécanismes légaux pour utiliser les revenus issus des avoirs russes gelés afin de financer la reconstruction et réparer les dommages subis par l’Ukraine.
Crédit photo : Page zelensky volodymir
INTERNATIONAL
FRANCE – Entretien téléphonique stratégique entre Macron et Poutine sur les grands dossiers internationaux

Ce mardi 1 juillet 2025, le Président de la République française et son homologue russe ont eu un entretien téléphonique approfondi de plus de deux heures, au cours duquel deux dossiers majeurs ont occupé le devant de la scène : le programme nucléaire iranien et la situation en Ukraine.
Sur la question iranienne, le chef de l’État français a rappelé le rôle crucial des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment la France et la Russie, dans la préservation du régime de non-prolifération nucléaire. Il a souligné l’urgence pour l’Iran de se conformer pleinement à ses engagements au titre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), en particulier en ce qui concerne sa coopération avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA). Le Président a insisté sur le fait que les inspecteurs de l’AIEA doivent pouvoir reprendre sans entrave leurs missions de vérification sur le terrain.
Il a également réaffirmé sa volonté de privilégier une solution diplomatique, à la fois exigeante et durable, qui permette de régler non seulement la question du nucléaire iranien, mais aussi celle des missiles balistiques et du rôle régional de Téhéran. À l’issue de cette discussion, les deux chefs d’État ont convenu de coordonner leurs actions sur ce dossier sensible et de se recontacter prochainement pour faire un point d’étape.
Concernant l’Ukraine, le Président français a réitéré le soutien total de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de ce pays. Il a appelé de ses vœux un cessez-le-feu rapide et l’ouverture de négociations entre Kiev et Moscou, afin de poser les bases d’un règlement politique solide et pérenne du conflit.
Les deux dirigeants ont convenu de maintenir un canal de dialogue ouvert sur ce sujet également, malgré les tensions persistantes.
MOYEN ET PROCHE ORIENT
PROCHE ORIENT : Netanyahu en visite officielle chez Trump le 7 juillet

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rendra à Washington la semaine prochaine pour y rencontrer l’ancien président américain Donald Trump, ainsi que d’autres hauts responsables politiques. L’annonce a été faite ce mardi 1 juillet 2025 à l’issue d’un conseil des ministres, bien que les détails précis du programme n’aient pas été dévoilés. Selon Netanyahu, les échanges porteront notamment sur un possible accord commercial bilatéral, alors que les deux pays cherchent à renforcer leur coopération économique.
Ce déplacement intervient dans un contexte diplomatique tendu, marqué par la poursuite du conflit armé entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Washington, qui tente de jouer les médiateurs, multiplie les efforts pour obtenir un cessez-le-feu. Donald Trump, de son côté, a exprimé son souhait de voir une désescalade rapide de la violence, faisant du conflit israélo-palestinien un enjeu central des discussions à venir.
La date du voyage a été fixée au 7 juillet, selon des sources diplomatiques américaines. Cette rencontre revêt une importance stratégique alors que Trump cherche à affirmer son leadership sur les questions de politique étrangère dans la perspective de l’élection présidentielle de novembre.
Autre dossier brûlant qui devrait figurer au cœur des discussions : l’Iran. Douze jours après une guerre-éclair ayant opposé Israël à Téhéran, les tensions restent vives. Tsahal (l’armée israélienne) a mené plusieurs frappes ciblées contre des infrastructures nucléaires iraniennes, affirmant avoir sérieusement endommagé les capacités balistiques et nucléaires de la République islamique. Netanyahu pourrait donc chercher à obtenir un soutien américain renforcé face à cette menace régionale persistante.
Enfin, cette visite pourrait également être l’occasion pour Netanyahu et Trump d’afficher une proximité politique renouvelée, dans un contexte où les équilibres géopolitiques au Moyen-Orient sont plus incertains que jamais.
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