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FRANCE : De la nationalité française pour les Tirailleurs Sénégalais.

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La nationalité française pour les tirailleurs sénégalais : ils le méritent, la France la leur doit.

Les tirailleurs sénégalais, ces hommes qui ont combattu dans les rangs de l’armée française pour la France, ont versé leur sang et risqué leur vie pour un pays qui s’obstine à leur refuser la nationalité française.

La France a clôturé avec fracas le débat sur la déchéance de nationalité, la question de « qui mérite d’être français » est au cœur des débats, les discriminations divisent toujours davantage notre pays… Dans un tel contexte, il est grand temps pour la France de leur offrir ce geste de respect et de reconnaissance. Au risque qu’il ne soit, pour ces hommes âgés de 76 à 88 ans, bientôt trop tard.

Petit rappel historique : les tirailleurs sénégalais sont des troupes d’infanterie coloniale recrutées en Afrique subsaharienne engagées aux côtés de la France dans ses différentes opérations militaires de 1857 à 1960. Que ce soit pour ses guerres de conquêtes coloniales, pour les deux conflits mondiaux, pour les guerres d’Indochine ou d’Algérie, la France a largement fait appel à ces combattants africains afin de pallier le manque d’effectif dans les rangs de son armée. Ces guerres ont coûté la vie à des milliers d’entre eux, et beaucoup en sont revenus invalides. Sur le front, il n’y avait pas de différence entre le sang versé par les combattants africains et celui des combattants français. Mais « ces dogues noirs de l’Empire », comme les surnommait Léopold Sédar Senghor, n’ont jamais reçu la reconnaissance qu’ils méritent. A la fin des guerres coloniales, et pour pouvoir faire vivre leurs familles restées au pays, de nombreux tirailleurs sénégalais avaient choisi de vivre en France.

Ces Français par le cœur sont aujourd’hui dans des situations terriblement précaires. Munis de simples cartes de séjour, ces retraités n’ont d’autre choix que de rester seuls sur le territoire français. Partir finir leur vie au Sénégal, près de leurs familles, signifierait perdre leurs faibles pensions ; un choix matériellement impossible.

Au terme de longues années passées en France, certains ont fait des démarches pour obtenir la nationalité française, sans succès. Les procédures sont longues, complexes. On demande à ces hommes âgés une multitude de pièces d’état civil impossibles à obtenir dans leur pays d’origine (actes de naissance des parents ou grands-parents). A cela, s’ajoute l’humiliation de devoir passer des tests de français de niveau collège alors qu’ils maîtrisent le français depuis leur plus jeune âge. Et, comble de l’absurde, ces tests leur sont imposés sur du matériel informatique inadapté à leur grand âge, à leurs difficultés visuelles ou auditives. Des tests de surcroît payants (63 euros à chaque tentative…).

 

Ces anciens combattants sont tous en possession de leurs papiers et de leurs médailles de guerre. Comme tous les citoyens français, ils déclarent et payent leurs impôts, participent à l’économie de la France. Pour autant, l’Etat s’obstine à refuser de reconnaître qu’ils ont gagné une place au sein de la communauté nationale.

Lorsque ces tirailleurs sénégalais ont été appelés au combat, personne ne leur a demandé de se soumettre à ces nombreuses tracasseries administratives. Pourquoi leur imposer tout cela aujourd’hui ?

« Ces dogues noirs de l’Empire » qui ont perdu leurs frères d’armes au nom de notre patrie sont nos frères. Quels que soient les champs de batailles, leur engagement et leur bravoure ont pourtant été une force indéniable pour notre pays. Leur histoire est liée de manière indissoluble à celle de la France.

Et ils n’ont jamais reculé devant les sacrifices pour protéger notre pays, leur pays.

Nous demandons au gouvernement d’attribuer rapidement à ces quelques centaines de tirailleurs sénégalais la nationalité française. Il est plus qu’urgent de leur permettre de finir leurs vies soulagés de ce poids immense et entourés des leurs.

La République française les a appelés, la République française doit les reconnaître comme ses enfants et leur garantir une fin de vie digne et paisible.

Cet appel a été lancé par Aïssata SECK, adjointe à la maire de Bondy en charge des anciens combattants et petite fille d’un ancien combattant sénégalais qui a servi dans l’armée française pendant la guerre d’Indochine.

Les premiers signataires :

Arnaud Aubron (journaliste) Alexis Bachelay (député) Claude Bartolone (président de l’Assemblée nationale), David Belliard(conseiller de Paris) Fouad Ben Ahmed (militant associatif), Esther Benbassa (sénatrice et universitaire), Laurent Bigorgne(directeur d’un think tank), Denis Clerc (fondateur d’Alternatives Economiques), Jamel Debbouze (comédien), Mamadou Diakité(footballeur), Karfa Diallo (président de l’association Mémoires et Partages) Rokhaya Diallo (journaliste et réalisatrice), Camille Dorival (PDG Alternatives Economiques), Jean-François Dortier(sociologue) Cécile Duflot (députée), Pascal Durand (député européen), Christophe Durand (directeur artistique), François Durpaire (universitaire), Guillaume Duval (rédacteur en chef et membre du CESE), Philippe Frémeaux (président de l’institut Veblen), Mohamad Lamine Gassama (maire adjoint 20e), Daniel Goldberg (député), François Hassan Guerrar (réalisateur du film Indigènes), Mohamed Hamidi (réalisateur), Saïd Hammouche(président de Mozaïk RH), Olivier Klein (maire de Clichy-sous-bois), Julien Lilti (scénariste), Jack Lang (ancien ministre et président de l’Institut du Monde arabe), Mohamed Ly (président du think tank Ipode), Yann Mens (journaliste international), Fati Niang (fondatrice de Black Spoon), Thierry Pech (directeur général du think tank Terra Nova), Gérard Pichonnet (médecin), Gilbert Roger (sénateur), Simon Rouby (réalisateur), Benjamin Stora (historien), Jean Marc Surcin (grand reporter et réalisateur), Hapsatou Sy (entrepreneuse et chroniqueuse), Omar Sy (acteur) Sylvine Thomassin (maire de Bondy), Lilian Thuram (footballeur international), Philippe Torreton (acteur), Stéphane Troussel (président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis), Olivier Veran (député)

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SÉNÉGAL – Tournée européenne Link Sunugal en Italie, un tournant majeur

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Après plusieurs semaines à parcourir les grandes capitales européennes, la ‘‘Tournée Européenne Link Sunugal’’ s’est conclue en apothéose le 11 décembre 2024 à Offida, en Italie. La cérémonie de clôture a rassemblé une délégation impressionnante composée d’élus, de diplomates, d’entrepreneurs et de membres des diasporas sénégalaise et italienne. Tous ont répondu présents pour sceller des partenariats économiques et solidaires entre les deux pays.

Link Sunugal : une opportunité d’investissement
Devant une assistance enthousiaste composée du maire d’Offida et de plusieurs personnalités de haut rang, M. Ibrahima Badji, président d’IBC INVEST, a tenu à saluer le travail acharné des organisateurs et à remercier les participants pour leur détermination à renforcer les liens économiques entre le Sénégal et l’Italie. En effet, la tournée Link Sunugal a permis de mettre en lumière les enjeux économiques cruciaux pour le Sénégal, en particulier dans le contexte des retombées pétrolières et gazières. Soulignant le rôle central de la diaspora sénégalaise en tant qu’acteur clé de ce développement économique, M. Badji a insisté sur les nouvelles opportunités d’affaires qui s’ouvrent désormais aux entreprises sénégalaises grâce à cette coopération bilatérale renforcée. La tournée Link Sunugal se présente donc comme une véritable plateforme d’échange et d’investissement, où des retombées concrètes et durables pour les deux pays sont attendues.

Plus que des distinctions symboliques, un pacte d’engagement mutuel
Lors de ce Salon, Aliou Gning, maire de Sandiara, a été honoré par Luigi Massa, maire d’Offida, pour son leadership dans le développement de sa commune. De son côté, Abdou Karim Sy, maire de Koki, a reçu une distinction des mains de Mauro Broda, président de l’Institut Consulaire International (ICI), en reconnaissance de son rôle dans la promotion de la diplomatie économique et des partenariats internationaux. Il faut noter que ces distinctions, loin d’être honorifiques, témoignent de l’engagement des deux maires à promouvoir un développement inclusif et durable. Ça été l’occasion pour les deux hommes d’entamer des visites d’affaires et de partenariats avec les communes d’Offida et de San Benito.

Maire de Koki Pape Abdou Karim Sy et le Maire d’Offida

Pour un développement inclusif et durable
Lors du récent salon consacré à l’économie sociale et solidaire, plusieurs leviers stratégiques ont été mis en avant pour favoriser un développement harmonieux et inclusif. Faire le marketing en langues locales est une approche pertinente, car elle permet d’impliquer davantage les populations, en particulier les femmes et les jeunes. L’éducation et le civisme ont aussi été identifiés comme des piliers essentiels pour renforcer l’économie. En outre, la microfinance, selon les participants, peut devenir un outil efficace pour combattre la pauvreté et améliorer les conditions de vie des couches les plus vulnérables. Par ailleurs, les industries culturelles ont été présentées comme des moyens capables de dynamiser l’économie locale tout en préservant le patrimoine culturel. Un accent particulier a également été mis sur les investissements de la diaspora, qui représentent un soutien vital aux Petites et Moyennes Entreprises. À cela s’ajoute la nécessité de prendre en compte les enjeux environnementaux pour une transition vers des sources d’énergie plus vertes et créatrices d’emplois, comme l’a plaidé M. Badji.

Des partenariats concrets pour un avenir solidaire
Une bonne nouvelle est tombée à ce salon : la création d’un réseau de la diaspora sénégalaise en Italie. Ce réseau sera présidé par M. Mamadou Faye et animé par Mme Nor Ndiaye. Il aura pour but de répondre aux besoins des membres de la diaspora, notamment en facilitant l’accès aux financements, à la couverture sanitaire, au rapatriement des dépouilles ou à l’assistance juridique. Cette initiative découle de la volonté de renforcer le lien entre les Sénégalais établis en Italie et leur pays d’origine. Cette vision est partagée par le maire de Sandiara, qui a une ambition claire : hisser sa commune au rang de ville émergente d’ici 2035. Dans cette dynamique, il a lancé un appel aux investisseurs italiens pour les encourager à saisir les opportunités offertes par le Sénégal.

Le triptyque stratégique : Sénégal – Italie – Moldavie
Ce partenariat triangulaire entre le Sénégal, l’Italie et la Moldavie est porté par des intervenants comme Senesi Roberto. En raison de certaines similitudes culturelles et économiques partagées, ils entendent promouvoir un développement mutuel et durable entre ces trois pays, avec à la clé l’idée d’un jumelage entre les communes d’Offida en Italie et de Koki au Sénégal. Ce jumelage représente une opportunité précieuse pour résoudre des défis pressants liés à l’approvisionnement en eau, à la santé et à l’environnement. Ce projet, qui s’inscrit dans un cadre de coopération triangulaire entre le Sénégal, l’Italie et la Moldavie, vise à résoudre des défis cruciaux tels que l’accès à l’eau potable, la santé et la préservation de l’environnement. Par ailleurs, une mission de prospection menée le lundi 16 décembre à l’usine Monvimox, spécialisée dans le traitement des produits halieutiques, illustre l’ambition des deux maires de diversifier les investissements dans leurs communes. Ce partenariat pourrait, à terme, contribuer à moderniser le secteur halieutique sénégalais tout en générant des emplois pour les jeunes.

Link Sunugal : rendez-vous d’espoir
Lors de la clôture du salon, M. Ibrahima Badji, président de l’IBC-Invest, a exhorté les participants à l’action : transformer les idées échangées en initiatives concrètes pour éradiquer la pauvreté et construire un avenir solidaire pour les générations futures. Il a émis le souhait de voir des résultats tangibles émerger avant la prochaine édition. C’est avec un sentiment d’optimisme et de détermination que les participants sont sortis de ce salon, qui permettra au Sénégal et à l’Italie de consolider une alliance stratégique durable. Le Salon Link Sunugal 2024 n’a pas seulement célébré les succès ; il a jeté les bases d’une coopération économique et sociale solide entre le Sénégal et ses partenaires. Les résultats de ces initiatives seront attendus avec impatience lors de la prochaine édition.

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SÉNÉGAL – Fatou Sall, départ prématuré d’une “âme sociale”

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Terrible douleur est la nouvelle qui étreint, depuis le 18 décembre 2024, le monde associatif sénégalais et de la diaspora. Fatou Aïssata Sall, la présidente de l’association Sene Asso, s’en est allée, brutalement, lors d’une tournée solidaire, à Dakar. Elle n’avait que 36 ans. Elle n’est pas partie n’importe comment. C’est au milieu des enfants démunis, à la pouponnière, dans les écoles coraniques que son âme est allée rejoindre les astres. Une ironie tragique pour celle qui incarnait la lumière discrète mais persistante de l’engagement social.

Fatou Sall, une bonté sans frontières
Fatou Sall n’appartenait pas à ces bienfaitrices médiatisées qui crèvent l’écran et dont la charité se donnait en spectacle. Résidant à Paris depuis son enfance, elle n’avait jamais cessé – douloureux passé – de tisser des ponts entre la France et le Sénégal. Elle n’avait qu’une devise, « aider sans attendre de retour », et ce credo animait sa passion. Elle donnait de la joie aux pauvres, aux oubliés, aux migrants errant dans Paris. C’étaient ses protégés. Paris, elle la connaissait ; puisque Paris l’avait vue grandir. Pourtant, le Sénégal n’était pas une nostalgie pour elle. Aussi a-t-elle fondé Sene Asso en 2016 afin de venir en aide aux étudiants sénégalais nouvellement arrivés en France. L’association s’élargit et s’attaque aux problématiques sociales et humanitaires sénégalaises. Depuis 2019, elle avait initié la Tournée Solidaire de Sene Asso afin de mobiliser des fonds visant à soutenir les structures d’accueil pour enfants, les établissements scolaires et les centres religieux.

Des femmes, comme on en voit plus
Après avoir travaillé pendant 20 ans dans le secteur du tourisme, Fatou Sall avait réussi sa reconversion professionnelle. Elle était directrice des achats et des relations fournisseurs dans une entreprise d’ameublement en France depuis 2022. Malgré toute cette charge de travail, elle arrivait à concilier vie personnelle, activités professionnelles et associatives. Toujours simple. Toujours vêtu d’un sourire franc et dans ce sourire, percevait l’inquiétude qu’elle se faisait pour les autres, mettant ses propres difficultés en sourdine. Et, étant à la tête de Sene Asso, ce n’était pas les sollicitations qui manquaient. Ndiaga Fall, l’un de ses proches collaborateurs, témoigne : « Elle était très disponible et dévouée. Nous saluons véritablement son esprit de solidarité ». C’est rare de voir toute la chaîne d’amour qui se déploie autour de Fatou Sall.

Pudeur et dévouement, modèle de leadership féminin
Fatou Sall n’avait pas peur des combats. Elle était de tous les fronts associatifs. Cependant, et cela peut paraître paradoxal s’agissait d’une femme qui s’affirme, elle avait cette retenue pudique. Jamais un mot plus haut que l’autre. Son esprit de management en tant que présidente de l’association Sene Asso auréole son âme encielée. À ses amis et proches, elle leur confiait souvent : « Le principal défi est de concilier vie personnelle, professionnelle et associative. Mais grâce à ma personnalité et mon expérience, diriger Sene Asso est plutôt aisé ». Son partenaire de travail depuis quatre ans, Aladji Gora Pene, résume leur collaboration par deux mots : « Respect et admiration » et Il témoigne : « Fatou était méthodique, organisée, rigoureuse. Elle a fait de nous tous des Fatou prêts à conseiller, orienter et prendre les meilleures décisions ». Il faut du coffre pour devenir un acteur majeur de la solidarité franco-sénégalaise. Et, Fatou Sall l’avait. Incontestablement.

L’engagement vrai, un héritage impérissable
Ce départ, brusque, est un séisme silencieux. Une faille qu’il sera difficile de combler. Ce décès, personne ne l’a vu venir, puisque derniere publication sur Facebook date d’à peine quelques jours. Et pourtant, quelque part, elle le pressentait. Elle a pris soin de laisser derrière elle des recommandations, des plans pour l’avenir de Sene Asso, comme un soldat qui, en partance pour le front, prépare sa famille à sa perte. Sene Asso promet de continuer les actions initiées par sa présidente. Fatou Sall n’a jamais cherché la lumière. Et quand son moment est arrivé, elle a su s’éclipser. Elle laisse un héritage, et une manière de pratiquer la vie associative. Un lien et un numéro de téléphone ont aussi été mis en place afin d’aider la famille à traverser cette épreuve. Comme quoi l’esprit de solidarité prôné par Fatou Sall brille encore. Désormais, elle repose au cimetière de Yoff au Sénégal.

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SÉNÉGAL – Asma Khadija, une attachée de presse dynamique d’IBC INVEST

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Asma Khadija ! Ce nom évoque une grande personnalité dans l’univers journalistique sénégalais. En fait, c’est une étoile hyperlumineuse dans le domaine de la communication au Sénégal. Chaque matin, cette charmante journaliste, armée de son sourire radieux et de sa voix éclatante, égaye nos débuts de journée dans l’émission matinale “Subaatel” sur SEN TV. En plus de cela, elle est actrice et modèle. Consciente de l’aura qu’elle pourrait apporter à leur association, IBC Invest s’est attaché ses services et a décidé de faire d’elle leur responsable des relations presse. En gros, elle est chargée de tout ce qui concerne la communication internationale de l’International Business Conseil Invest (IBC). Chaque interview est une opportunité pour valoriser l’image de l’association.

Asma, en première ligne au sein d’IBC
Créée en 2019, l’International Business Conseil (IBC) encourage l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, ainsi que l’économie sociale et solidaire. Selon Asma Khadija, cette association est bien plus qu’un simple réseau, car elle offre aux entrepreneurs africains un espace d’expression, de formation et de mise en relation avec des investisseurs potentiels. En tant que responsable des relations presse, elle explique : « Mon rôle est de promouvoir et de mettre en lumière les activités de l’association, notamment à travers le salon Link Sunugal, une initiative européenne visant à faire connaître et relier les entrepreneurs africains aux réseaux de la diaspora. » Elle a pour objectif de « vendre la destination Sénégal et de relier les entrepreneurs locaux avec notre diaspora. »

Le Sénégal, une terre d’opportunités
« Le Sénégal est un pays magnifique où tout est à faire », insiste Asma. Selon elle, le Sénégal possède « des ressources et des talents ; ce qu’il nous faut maintenant, c’est l’implication de la diaspora pour un développement durable et prospère. » Avec IBC, elle compte apporter sa pierre à l’édifice en encourageant les jeunes à s’engager dans des formations qui les aideront à se spécialiser et à relever les défis internationaux. Elle pense que le Sénégal pourrait mieux combattre l’immigration clandestine en offrant aux jeunes une alternative sérieuse. En ce sens, IBC, à travers elle, a pour mission de montrer aux jeunes que « le Sénégal peut devenir l’Eldorado que nos jeunes recherchent en Europe » et que « la réussite est possible ici. »

Asma, ambassadrice d’IBC
Asma espère que Link Sunugal pourra servir de modèle pour d’autres pays d’Afrique, car il est censé inspirer la diaspora à investir dans leur terre natale et à bâtir un avenir meilleur. Incarnant la détermination et la vision d’une Afrique forte et solidaire, Asma, avec IBC, travaille à transformer le rêve d’une diaspora engagée qui contribue à la prospérité de tout un continent. Selon elle, « les financements sont orientés vers des projets économiques et productifs, permettant ainsi de construire des bases solides pour les entrepreneurs locaux. » Asma est convaincue que cette tournée, une première pour IBC, représente une opportunité unique pour créer un réseau d’échanges durable, au bénéfice des entrepreneurs et des communautés africaines.

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