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GAMBIE

GAMBIE : Le président Adama Barrow à Addis Abeba.

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Le président Adama Barrow est arrivé à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne pour assister à la 29ème session ordinaire de l’Assemblée des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africain (UA).

La rencontre se tiendra du 3 au 4 juillet 2017 au siège de l’Union. Le thème « Accroître le dividende démographique en investissant dans la jeunesse » sera à l’honneur.

Tous les dispositifs sécuritaires ont été pris selon le ministère des Affaires étrangères et l’administration de la ville d’Addis-Abeba.

Le dernier sommet s’est tenu en janvier dernier, il a été marqué par l’élection du nouveau président de la Commission de l’Union africaine (CUA), le chadien Moussa Faki Mahamat. Le retour du Maroc au sein de l’organisation continentale a été un fait marquant après une absence de 32 ans.

Alpha Condé, le président guinéen est actuellement le président en exercice de l’Union Africaine.

Le président Adama Barrow en compagnie de sa femme à Addis Abeba.

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AFRIQUE DE L’OUEST

GAMBIE – Le président Barrow déclare que la Gambie a traversé une crise sociopolitique nationale

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Le dirigeant gambien Adama Barrow a déclaré que la Gambie était passée d’une crise sociopolitique nationale provoquée par des tendances antidémocratiques à une chaîne de crises mondiales qui ont un effet révélateur sur le bien-être, l’économie et les perspectives de développement de la nation. Il a ajouté que par conséquent, l’évolution de son administration au cours de ces années a été marquée par la mise en œuvre de stratégies de gestion de crise non planifiées mais pragmatiques, parallèlement à une exécution déterminée et réussie d’initiatives nationales bien définies et percutantes.

Il a fait cette déclaration lors du discours sur l’état de la nation 2023 à l’Assemblée nationale à Banjul jeudi, où il a déclaré que « aussi grave que puisse être la situation, mon gouvernement a relevé avec succès les défis nationaux et internationaux pour enregistrer des réalisations remarquables dans divers aspects de la construction de la nation ». « Le développement des infrastructures, les services sociaux, la numérisation, la production, les groupes vulnérables (en particulier les femmes, les jeunes et les personnes handicapées), l’emploi, le commerce, la sécurité alimentaire et l’énergie font partie des nombreuses questions auxquelles mon administration accorde une attention soutenue et une priorité.

« Tous figurent de manière vivante dans mon discours. Nous nous concentrerons stratégiquement sur les personnes pour tirer parti de nos réalisations », a-t-il déclaré. Il a ajouté: « En effet, 2022 a été mouvementée, en particulier pour l’Assemblée législative, car elle a conduit à la composition de l’Assemblée diversifiée que nous avons aujourd’hui. La perte d’un vice-président, de soixante-dix enfants innocents et d’autres citoyens chers sont parmi les événements tragiques de l’année. Nous prions pour que les âmes défuntes continuent à reposer en paix. »

Le président Barrow a ajouté : « Politiquement, comme tous les autres pays, nous avons notre part de préoccupations mondiales concernant la sécurité intérieure et la criminalité, le coût de la vie, la stabilité, l’emploi, le service public et la productivité. » Il a noté que néanmoins, le facteur critique qui menace le plus la paix et le développement est la désunion. « Comme je l’observe toujours, nous pouvons appartenir à différents partis politiques, confessions religieuses ou autres groupes sociaux, mais nous devons nous unir en tant que nation pour atteindre nos objectifs nationaux », a déclaré le président Barrow aux Gambiens dans son discours sur l’état de la nation.

Il a ajouté que « les mandats fondamentaux de l’exécutif, du législatif et du judiciaire sont imbriqués et exigent que nous travaillions ensemble en harmonie ». « Personne n’est une île et aucune unité dans une structure interconnectée ne peut fonctionner isolément. » Il a souligné : « Une fois que nous avons un objectif commun, comme le développement et le progrès des personnes que nous servons, il y aura toujours la nécessité de s’unir et un chemin pour le faire. »

« Heureusement, nous souscrivons à la démocratie et pouvons collectivement nous rassembler autour de ses principes pour fusionner nos programmes dans l’intérêt national ; c’est-à-dire si nous nous engageons sincèrement à soutenir le peuple et à agir en son nom. « Certes, si la démocratie n’est pas considérée simplement comme un outil politique pour obtenir un avantage sur les autres, mais appliquée comme une construction sociale transformatrice, nos communautés, nos institutions et la nation s’en sortiront mieux, et nous vivrons tous en paix », a-t-il souligné.

Le président Barrow a ajouté que les récentes élections des conseils locaux ont fourni à la nation une occasion en or de mettre ces principes démocratiques en action concrète et de s’élever à nouveau dans le paysage politique mondial. Il a appelé les honorables députés de la Chambre à dialoguer et à initier une collaboration bipartite dans l’exercice de leurs fonctions, dans l’exercice de leurs fonctions, d’une manière positivement démocratique. « Cela vous permettrait de soulever des questions non seulement du point de vue des partis politiques, mais aussi du point de vue véritablement patriotique et à travers les lentilles du peuple.

« Les cadres juridiques, les politiques et les programmes élaborés et mentionnés dans mon discours sont suffisamment pertinents et puissants pour guider les gens vers le succès », a-t-il insisté. Il a déclaré que leur mise en œuvre effective repose sur les professionnels et leurs agents d’action, mais que cette Assemblée et le public ont un rôle de facilitateur à jouer dans le processus. « Je vous assure que le ministère du Service de Puli dispose également de toutes les politiques et surveillera leur mise en œuvre.

Source : PANAPRESS

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AFRIQUE DE L’OUEST

GAMBIE – L’ex-ministre Ousman Sonko déféré devant un tribunal suisse pour crimes contre l’humanité

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Article réalisé par notre envoyé spéciale Ngoya Ndiaye depuis Dakar

Un ancien ministre de l’Intérieur de l’ex-dictateur gambien Yahya Jammeh (1994-2017) a été déféré devant le Tribunal pénal fédéral suisse « pour crimes contre l’humanité ». L’information a été donnée par  le parquet fédéral helvétique ce mardi 18 avril 2023. 

Après une vaste instruction qui a duré plus de six ans, le Ministère public de la Confédération (MPC, parquet) a déposé son acte d’accusation visant Ousman Sonko auprès du tribunal pénal fédéral lundi, a-t-il indiqué dans un communiqué. Il lui est reproché « en ses qualités et fonctions, (d’avoir) soutenu, participé et de ne pas s’être opposé aux attaques systématiques et généralisées menées dans le cadre de répressions par les forces de sécurité gambiennes contre tout opposant au régime du président Yahya Jammeh ». 

Le MPC lui reproche notamment d’avoir, « dans le cadre de cinq événements entre 2000 et 2016, participé, ordonné, facilité et/ou n’avoir pas empêché des meurtres, des actes de torture, des viols et des détentions illégales ». M. Sonko est en détention provisoire depuis son interpellation le 26 janvier 2017 en Suisse, où il avait déposé une demande d’asile après avoir été limogé de son poste de ministre de l’Intérieur, qu’il a occupé pendant 10 ans jusqu’en septembre 2016. L’instruction a impliqué de nombreuses auditions du prévenu, une quarantaine d’auditions de parties plaignantes, des personnes disposant de renseignements et des témoins, ainsi que 6 déplacements en Gambie de la part de la direction de la procédure dans le cadre d’une entraide judiciaire obtenue des autorités gambiennes.

L’interpellation de M. Sonko en 2017 faisait suite à une dénonciation pénale déposée par l’organisation non gouvernementale Trial International, basée à Genève et luttant contre l’impunité dans le monde. Depuis 2011, la justice civile suisse a en effet la possibilité de juger les crimes les plus graves s’étant déroulés à l’étranger, à condition que leur auteur se trouve en Suisse et ne puisse pas être extradé ni remis à un tribunal pénal international.

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AFRIQUE DE L’OUEST

GAMBIE – Des poursuites contre Yahya Jammeh réclamées

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La Commission vérité et réconciliation qui avait la tâche d’enquêter sur les crimes et exactions commis par l’ancien président gambien, Yahya Jammeh de 1994 à 2016, a exigé, le 24 décembre 2021, la tenue d’un procès et la condamnation de l’ancien dictateur ainsi que tous ses complices. Selon ladite Commission, l’ancien chef d’État devrait être poursuivi pour « meurtres, détentions arbitraires, disparitions. »

La Commission vérité et réconciliation, chargée d’enquêter sur l’ancien président de la Gambie, Yahya Jammeh, à présenté son rapport le vendredi 24 décembre 2021. L’une des recommandations fortes de la Commission est la poursuite de l’homme politique gambien et la tenue de son procès hors du territoire gambien. La Commission souhaite un procès « dans un pays d’Afrique de l’Ouest autre que la Gambie, sous l’égide de la Communauté économique des Etats ouest-africains (Cédéao) et/ou de l’Union africaine. » Pendant 22 ans à la tête de la Gambie, Yahya Jammeh a été accusé d’être responsable de la mort de plusieurs citoyens du pays ainsi que la disparition de beaucoup d’autres. Abusant ouvertement de son pouvoir, l’ancien président a terrorisé le peuple gambien avec une violation manifeste et sans précédent des droits des citoyens. . »Durant une période de vingt-deux ans, à partir du 22 juillet 1994, Yahya Jammeh et ses collègues [membres de l’APRC, le parti présidentiel] et d’autres coauteurs ont perpétré de graves crimes en Gambie », a indiqué le rapport.

Le rapport, rédigé en dix-sept volumes, est entre les mains de l’actuel président gambien, Adama Barrow, depuis le 25 novembre 2021. La Commission n’a apparemment rien oublié, elle a listé tous les crimes et délits commis par Yahya Jammeh pendant les 22 ans passés à la tête de la magistrature suprême : assassinats, actes de tortures, disparitions forcées, viols et castrations, arrestations arbitraires, chasses aux sorcières, jusqu’à l’administration contrainte d’un faux traitement contre le Sida. 

Le ministre gambien de la justice, Dawda Jallow, a confié que le gouvernement s’est engagé à appliquer les recommandations issues des rapports de la Commission. D’ailleurs, il est prévu  la publication d’un livre blanc sur ces mêmes recommandations avant le 25 mai 2022.

À rappeler que la commission vérité et réconciliation à été mise en place en 2017. Elle a interrogé de janvier 2019 à mai 2021 plus de 393 témoins, victimes et anciens « junglers » (« broussards »), les membres des escadrons de la mort du régime, venus exposer ce qu’ils ont dû faire sous la présidence de Yahya Jammeh. Des atrocités et des actes de torture indescriptibles qui ont souvent heurté la sensibilité des membres de la Commission. Le rapport a indiqué qu’entre 240 et 250 personnes sont mortes entre les mains de l’Etat et de ses agents.

L’avocat américain, Reed Brody, engagé au côté des victimes, a aussi mis en évidence l’urgence de tenir  un procès tant réclamé par les victimes et par tout le peuple gambien. « Après les puissants témoignages publics devant la TRRC qui ont profondément touché les Gambiens, il va y avoir beaucoup de pressions en Gambie et à l’étranger, pour que justice soit faite sans tarder pour les victimes qui ont déjà attendu cinq ans et parfois plus longtemps. », a-t-il déclaré.

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