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SOCIÉTÉ

SENEGAL : Cri de femme.

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Depuis les Etats-Unis, Françoise Hélène Gaye interpelle les autorités sénégalaises sur les violences conjugales parfois meurtrière dont les femmes sont les principales victimes. Cette prise de parole était intervue suite au drame familial qui s’était produit aux Etats Unis qui avait causé le décès d’Aminata Dramé et sa fillette tuées par son mari en avril dernier.

A l’attention de nos autorités :
Depuis hier j’hésite à publier ce mot un moment je l’ai posté puis supprimé. Je la publie encore car le problème de la violence domestique est réel et très dangereux pour les femmes sénégalaises de la diaspora. Les drames se succèdent nous gardons un silence gêné, coupable. Le même silence a tué, tue et tuera certainement d’autres femmes qui n’ont eu qu’un seul tort celui d’avoir écouté nos traditions de SAAG, MOUGNE, SOUTOUREU etc.

Je suis une de ces innombrables victimes expatriées si je n’avais pas eu le courage ou l’intelligence d’échapper à mon bourreau peut être, et aussi accepter de tout laisser derrière moi pour mettre mes enfants et moi même à l’abri de cette folie je serai peut être morte avant cette jeune compatriote Aminata Drame.

Il n’est pas facile d’en parler le silence est ce que l’on nous apprend en tant que femme, le SOUTOUREU … Mais ce silence tue! J’en parle pour que l’on travaille à arrêter ca. Trop c’est trop tuer sa femme et son enfant de 2 ans et publier les photos sur Facebook tranquillement ?

Je parle pour attirer l’attention des autorités sur un problème réel. L’Etat sénégalais doit réfléchir à comment mettre en place des cellules de soutien aux femmes sénégalaises de la diaspora victimes de violences domestiques, sans véritable attaches familiales et bloquées par le diktat de la culture.

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La plupart de ces femmes du fait de nos pesanteurs sociaux ne peuvent ni porter plainte ni assumer un divorce.

‪#‎y’en a marre de‬ ces hommes qui ne sont hommes que par leurs attributs sexuels… Il y a une grande différence entre un homme et un mâle.

Le problème est réel l’absence de soutien dangereux et inexplicable je crois que des cellules d’appuis doivent être installées dans nos représentations diplomatiques pour ne serait ce protéger celles qui vivent ces abus d’un autre âge face a des maris violents, super puissants du fait de l’isolation de leur victime conséquence de l’expatriation. Porter plainte revient à te mettre toute ta communauté sur le dos. Ces petits hommes ont une quasi impunité.

Le pire après s’être montrés inaptes à se comporter en mari ils refusent de te divorcer et la femme reste ainsi prisonnière d’un malheureux passé sans aucun moyen aucun soutien pour s’en défaire.

Lilaye wara souli fasse ma diarna nga reye domou diambour ? Wala nga bagna divorcer dem remarier wou en toute illégalité tu continues ta vie ét tu refuses à l’autre de se refaire sa vie ? Gor deug gor boula ne fasser ma doula kô wakh gniari yone.

Reposez enfin en paix Aminata et Fatima ! Massa mon cœur saigne.

Que le paradis réconforte vos souffrances et pleurs que votre monde n’a pas pu entendre.

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Je ne vous connais pas mais je sais que vous vous êtes battues vaillamment seules contre le monstre qui partageait votre toit.

Sincères condoléances à la famille de la jeune compatriote et à sa fille, que Dieu ait pitié de leurs âmes .

Françoise Hélène Gaye.

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ÉDUCATION

CAMEROUN – 7 millions d’enfants privés d’acte de naissance, un enjeu national

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Au Cameroun, environ 7 millions d’enfants, dont plus de 1,5 millions scolarisés, ne disposent pas d’acte de naissance. L’absence de ce document essentiel pour l’accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services publics, touche particulièrement les zones rurales et les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le sujet a été évoqué lors de la tenue, du 02 au 04 juin 2025, des 3e Journées économiques internationales des communes (JEICOM) au Palais des Congrès de Yaoundé.

Une situation déplorable au moment où le Cameroun célèbre la 5e édition de la journée de l’enfance sous le thème « Budgétisation et planification sensible à l’enfant : un levier stratégique pour la promotion et la protection des droits de l’enfant ».

Face au problème constant d’établissement d’acte de naissance au Cameroun, le gouvernement à travers le Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC), collabore avec des partenaires tels que l’Unicef ou encore la Banque mondiale dans le but de donner une réponse efficace au phénomène.

Dans cette dynamique, le Bunec fournit aux mairies des outils pour assurer un « enregistrement conforme et fiable de naissances ». Il les appuie également dans la modernisation du système d’état civil y compris la numérisation des registres. L’UNICEF a permis à certaines mairies de renforcer leurs capacités en ressources humaines et de développer des stratégies innovantes.

Plusieurs initiatives ont été lancées notamment le forum national sur l’enregistrement universel des naissances, organisé en avril 2024, qui a réuni les maires, responsables d’état civil et des partenaires pour discuter des solutions au problème.

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Autres opérations menées sur le terrain, l’enrôlement en décembre 2024, par le ministère de la Promotion et la Femme et de la Famille de 14 222 enfants sans acte de naissance à la suite d’un accord signé avec 07 communes. Aussi le Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC) entend régulariser la situation de plus d’un million d’enfants scolarisés sans acte de naissance.

L’absence d’acte de naissance au Cameroun constitue un obstacle majeur à l’accès à l’éducation et à d’autres services essentiels. Malgré les initiatives du gouvernement pour remédier au problème, des efforts restent encore à faire pour garantir l’enregistrement universel des naissances d’ici 2023, conformément aux objectifs du développement durable.

Source : journalducameroun.com

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MANIFESTATIONS

CÔTE D’IVOIRE – Cinq morts dans une violente mutinerie à la prison de Bouaké

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Une violente mutinerie a éclaté ce mardi 3 juin 2025 à la Maison Pénale de Bouaké en Côte d’Ivoire. Alors que l’Administration pénitentiaire procédait à une fouille de routine au sein de l’établissement, elle s’est heurtée à l’hostilité des détenus du Bâtiment E. Selon le communiqué du procureur, ces derniers « s’en prenaient à eux à l’aide de gourdins, de machettes et d’autres objets contondants. » Pour se dégager, les agents ont été contraints d’effectuer des tirs de sommation afin de couvrir leur repli.

Malheureusement, cet incident a entraîné un lourd bilan : « le décès de cinq (05) détenus est à déplorer. Vingt-neuf (29) blessés, dont six (06) agents pénitentiaires et vingt-trois (23) détenus, ont également été enregistrés, » a fait savoir le procureur de la République. Il précise que les blessés ont été pris en charge et qu’un médecin légiste a été requis pour les constatations d’usage dans de telles circonstances.

L’intervention rapide des forces de la Gendarmerie et de la Police Nationale a permis de circonscrire les violences et de rétablir l’ordre. L’opération de fouille s’est ensuite poursuivie sans autres incidents. Elle a mené à la découverte de « plusieurs blocs de cannabis, de plaquettes de comprimés Tramadol, de dix-huit (18) téléphones portables, dont huit (08) smartphones, de trois (03) grenades, d’armes blanches etc… strictement interdits en détention. »

Le procureur a rappelé que de précédentes fouilles avaient déjà permis la découverte d’armes blanches et surtout d’importantes quantités de drogues et de substances psychotropes.

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ENVIRONNEMENT

NIGERIA – Plus de 200 morts dans des inondations meurtrières à Mokwa

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Plus de 200 personnes ont été retrouvées mortes après les inondations soudaines qui ont touché le Centre-Ouest du Nigeria jeudi 29 mai 2025, a annoncé le coordinateur humanitaire de l’État de Niger dans un nouveau bilan, mardi 3 juin. Des centaines de victimes sont encore portées disparues.
Le bilan s’alourdit. Prises au piège par des inondations soudaines dans le centre ouest du Nigéra, de nombreuses personnes étaient encore portées disparues mardi 3 juin. Le coordinateur humanitaire de l’État de Niger a indiqué que le bilan dépassait désormais les 200 morts, tandis que des centaines de personnes sont toujours portées disparues.

« Nous avons plus de 200 corps », a déclaré Ahmad Suleiman à la chaîne Channels Television. « Personne ne peut dire à l’heure actuelle combien il y a de morts dans l’État du Niger car nous sommes toujours à la recherche d’autres corps », a-t-il ajouté.
Les recherches se poursuivent
« On continue de chercher mais sincèrement, on ne peut être sûr de rien », a-t-il ajouté. Beaucoup de victimes ont été dénombrées à Mokwa, agglomération la plus touchée et dont un quartier a été rayé de la carte en quelques heures jeudi par des eaux de crue du fleuve Niger. Depuis, volontaires et équipes de secours ratissent la zone sous une chaleur accablante, retrouvant parfois des corps jusqu’à 10 kilomètres de là.

L’annonce du coordinateur intervient après que le bilan officiel est resté bloqué à 150 morts, bien que des habitants déplorent pour certains la perte de plus d’une dizaine de membres de leur famille.

Quinze des 36 États du Nigeria avait été placés en état d’alerte au risque de crues quelques jours avant la catastrophe. Le changement climatique amplifie les phénomènes météorologiques extrêmes au Nigeria mais pour les habitants de Mokwa, la tragédie est aussi liée à des défaillances humaines. À Mokwa, des eaux boueuses ont emporté des centaines de maisons de la ville, faute notamment d’entretien des buses aménagées pour évacuer les eaux de crue, et qui étaient obstruées par des débris le jour de la crue.


Le nombre de morts pourrait dépasser le bilan de 321 morts lors des inondations survenues dans 34 des 36 États du Nigeria en 2024. Le gouvernement nigérian assure avoir fourni de l’aide, mais sur place, les habitants s’estiment livrés à eux-mêmes et plusieurs familles ont déclaré n’avoir rien reçu.

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Source : la-croix.com / Crédit photo : TV5

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