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AFRIQUE DE L’OUEST

SENEGAL-LEGISLATIVES : Cheikh Bamba Dièye, l’homme providentiel.

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Cheikh Bamba Dièye est un homme politique sénégalais, secrétaire général du FSD/BJ, un parti politique résolument encré dans la lutte pour le développement du Sénégal et la préservation de ses valeurs cardinales. Il a par ailleurs, eu dans un passé récent l’immense honneur de servir le gouvernement du Sénégal en tant que Ministre de le Communication et de l’Economie numérique mais aussi la ville de Saint Louis en tant que Maire. Il a également écrit un livre sous forme de témoignage “Sénégal, thérapie pour un pays blessé”. Ze-Africanews.com l’a rencontré.

Comment êtes-vous arrivé dans la politique ?
Très naturellement, j’ai envie de dire. J’ai été éduqué par un homme très passionné par la vie publique. Mon père, puisse que c’est de lui qu’il s’agit, croyait beaucoup en l’homme et dans capacité de changer les choses avec de la volonté et un engagement sincère. Il l’a expérimenté à un niveau local, à Saint Louis en l’occurrence avec un mouvement local, puis à un niveau national avec le parti que je dirige aujourd’hui. C’est pour vous dire que j’ai grandi dans cette atmosphère là et que j’ai été à ses côtés à chaque étape de cet engagement en tant que militant. C’est donc tout naturellement je suis entré en politique.

Pour les prochaines élections législatives, vous vous êtes formés en coalition “MANKOO TAXAWU SENEGAAL”, ensemble pour une assemblée du peuple, comment est née cette coalition ?
Cette coalition est née d’une volonté commune de mettre fin aux dérives du régime actuel et d’offrir à nos compatriotes une alternative crédible notamment pour les représenter à l’assemblée nationale. Je ne vais pas m’étaler sur le bilan de la législature sortante dont les plénipotentiaires eux-mêmes conviennent qu’elle n’a pas été à la hauteur de la tâche et de ce pourquoi nous nous étions tant battus. Rappelez-vous que ce pays a failli basculer parce que la représentation nationale était aux ordres d’un homme que le pouvoir avait fini de rendre « fou ». Qui aurait pu imaginer que 5 ans après on se retrouverait à faire un tel bilan de l’assemblée qui avait triomphé de cette tentative de régression démocratique ? Pas grand monde je pense. Mais je voudrais rassurer les sénégalais et leur dire que dans l’arène politique il y a des gens qui restent encore debout, arc-bouté sur les principes au nom duquel le peuple s’était élevé le 23 juin. Des gens qui refusent l’arbitraire et l’instrumentalisation politique de la justice de notre pays. Des gens qui n’acceptent pas qu’on contourne les règles du jeu démocratique en emprisonnant sciemment un adversaire politique. Ces gens là ont jugé bon, pour le Sénégal, de faire fi des querelles de leadership et de se retrouver dans la coalition Manko Taxawu Sénégal.

« Les sénégalais méritent une meilleure représentation que ce à quoi nous avons assisté pendant 5 ans. Les sénégalais méritent des représentants qui prennent en considération leurs préoccupations quotidiennes indépendamment des désidératas du Président de la République. »

Et de qui est composée cette coalition ? Et pourquoi une sélection des ténors du ring politique ?
Dans cette coalition vous avez des gens dont le parcours politique parle de lui-même. Et contrairement à ce que vous dîtes il n’y a pas eu de sélection sur la base du leadership. Il y a eu plutôt une convergence de vue entre différents leaders politiques. D’abord le refus de l’arbitraire comme je l’ai dis tantôt. Nous avons tous convenu que l’arrestation de Khalifa Sall était inacceptable et le symbole était suffisamment fort pour qu’on fasse de lui notre tête de liste. Ensuite nous considérons tous que les idéaux du 23 juin ont été trahis et nous mettons un point d’honneur à continuer de les représenter. Enfin nous avons une vrai convergence de vue sur les priorités de ce pays et ça ne se traduit ni en chiffres, ni en lignes de programme mais en des attitudes de gouvernement. La gouvernance sobre et vertueuse ne restera pas éternellement un slogan vide et creux. Quand vous avez un Khalifa Sall dont tout le monde loue son travail à Dakar ; quand vous avez un ancien premier ministre de la trempe d’Idrissa Seck ; quand vous avez Malick Gackou, Serigne Mansour Sy Djamil, Moussa Tine, votre serviteur et j’en passe…vous n’avez pas de garantie sur ce que sera le résultat de leurs actions mais vous êtes certains qu’ils se battront jusqu’au bout pour l’intérêt du peuple sénégalais. Et dans le contexte dans lequel nous évoluons depuis quelques années, c’est devenu une denrée rare un homme politique résolument engagé pour la cause du peuple.

Votre coalition souhaite un changement de la physionomie de l’Assemblée nationale, pourquoi un changement est-il nécessaire ?
Je vous l’ai dit tantôt, les sénégalais méritent une meilleure représentation que ce à quoi nous avons assisté pendant 5 ans. Les sénégalais méritent des représentants qui prennent en considération leurs préoccupations quotidiennes indépendamment des désidératas du Président de la République. Nos compatriotes méritent une assemblée nationale qui a une haute opinion de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs. C’est devenu plus qu’une nécessité. Vous savez par nature l’homme, quel qu’il soit, est tenté d’abuser des pouvoirs qu’il détient. C’est la raison d’être des garde-fous que compte notre république. On entend souvent le pouvoir dire que si nous avions la majorité, le pays serait paralysé. C’est comme si vous affirmiez que lorsque vous mettez un gendarme à un carrefour, vous paralysez la circulation. C’est une aberration, à moins que le gendarme ne fasse mal son travail ou que les automobilistes n’aient aucune intension de respecter les règles. Je crains qu’on ne soit dans le second cas avec ce régime. Les sénégalais peuvent être sûr que s’ils nous envoient à l’assemblée nationale, elle retrouvera de sa superbe et jouera pleinement son rôle.

« Ce n’est pas à l’assemblée nationale de définir la politique de notre pays mais elle peut fortement contribuer à l’améliorer. »

Qu’apporte de nouveau votre coalition dans le paysage politique sénégalais ?
C’est toujours délicat de se réclamer de la nouveauté parce que ce n’est en rien gage d’efficacité. Nous revendiquons plutôt une constance dans nos positions. Vous trouverez dans de nombreuses autres coalitions des gens qui tiennent des discours qui sont en contradiction avec leur passé récent. Vous trouverez parfois des alliances contre-natures. Vous trouverez aussi des coalitions qui, bien que distinctes, partagent une histoire et des convictions communes. Difficile d’expliquer derrière qu’ils ne défendent que les intérêts des populations. Nous, nous revendiquons une constance dans les positions défendues depuis des années en matière de bonne gouvernance et d’exemplarité des hommes politiques. Nous revendiquons une cohérence car nous avons porté le combat du 23 juin et avons choisi de rompre avec toute personne qui en trahissait les idéaux. Et enfin j’ai envie de dire nous revendiquons aussi, de par les personnalités qui composent notre coalition, de l’expérience et de l’expertise. Choses essentielles pour révolutionner notre assemblée nationale.

Pouvez-vous nous détailler votre programme ?
Ce que nous voulons avant tout c’est réorganiser l’assemblée nationale pour qu’elle fonctionne de manière pertinente. Ce n’est pas à l’assemblée nationale de définir la politique de notre pays mais elle peut fortement contribuer à l’améliorer. Il faut donc qu’elle puisse jouer son rôle. Pour cela nous ferons passer une loi organique qui permettra de restructurer l’assemblée nationale pour permettre aux députés d’avoir les moyens de contrôler effectivement l’action du gouvernement. Nous voulons aussi faciliter l’ajout d’amendements aux textes proposés par le gouvernement. Aujourd’hui les choses sont telles que les députés n’ont presque pas leur mot à dire sur le contenu des projets de loi. Nous souhaitons aussi que les droits de l’opposition soit respectés dans le fonctionnement de l’assemblée nationale. Le président de la république avait inclus dans sa réforme constitutionnelle un statut de chef de l’opposition. Nous lui préférons cette formule qui consiste à donner à l’opposition les moyens d’exister au sein de l’hémicycle. Ensuite il va de soi que nous instituerons une commission d’enquête parlementaire pour éclairer nos concitoyens sur les contrats gaziers et pétroliers signés par le gouvernement. Le moins que l’on puisse dire et qu’il y a eu beaucoup de polémique sur ces sujets. Il est important que l’on puisse dire au peuple ce qu’il en est réellement. De manière générale nous voulons systématiser la création de commissions d’enquêtes sur les sujets d’enjeu nationale ou sur des polémiques qui inquiètent nos compatriotes. Nous souhaitons aussi donner plus de pouvoir aux corps de contrôle, notamment la saisine directe de la justice, afin d’éviter que l’exécutif ne politise certains dossiers judiciaires. Enfin nous souhaitons réformer certaines institutions telles que le CNRA afin de lui donner les moyens d’être le garant de l’équité audiovisuel politique car c’est un enjeu démocratique. Voilà les grands axes de nos orientations programmatiques. Tout ceci tient compte également du fait qu’en 2019 nous avons une élection présidentielle et que son résultat pourrait entrainer un nouveau changement de majorité.

Vous menez un combat pour le développement du pays, comment procédez vous dans un pays où la pauvreté est criarde ?
Nous procédons avec les moyens du bord et essayant de garder un peu de décence. C’est vrai que certaines polémiques politiciennes paraissent tellement dérisoires comparées au sort de certains de nos compatriotes dont la priorité immédiate est liée au prochain repas, à l’accès à l’eau ou à des sanitaires. Mais ce qu’il ne faut pas perdre de vue c’est que dans notre jeune démocratie la politique est encore capable de changer la vie des gens. On peut par une volonté politique améliorer le quotidien des gens. C’est fort de cette conviction que nous nous battons. Mais il est claire que nous avons besoin des populations à nos côtés. Bien que cela soit difficile à cause du contexte de pauvreté, nous n’avons pas d’autres choix que de nous battre.

L’apparition et l’exploitation du pétrole dans le pays vous inquiète-t-il ou vous rassure-t-il ?
Un peu des deux. Ça me rassure parce ça laisse entrevoir beaucoup d’espoir pour les générations futures. Au fond c’est le sens de notre combat : faire en sorte que nos enfants vivent mieux que nous ayons vécu. L’apparition de ces ressources nous permet d’espérer un avenir meilleur. De l’autre côté nous avons des inquiétudes compte tenu de la manière dont l’exploitation de ces ressources va être gérée. Nous ne sommes pas rassurés par la nébuleuse qui entoure les contrats signés. Nous ne sommes pas rassurés par la manière dont le gouvernement se braque dès qu’on évoque ces questions là. Je suis étonné que sur un sujet aussi déterminant pour l’avenir de ce pays, qui transcende les rivalités politiques, que le gouvernement ne cherche pas à construire un consensus national afin de préserver notre pays des turpitudes que d’autres pays nous ont donné à voir. Ce qui est peut être rassurant c’est qu’il n’est pas encore trop tard. J’interpelle donc le président de la république afin qu’il mette son orgueil de côté et organise le consensus qui sied au nom des intérêts supérieurs de la nation.

Les élections législatives auront lieu sous peu, comment s’est déroulé votre campagne ?
Notre campagne se déroule plutôt mais la campagne dans sa globalité est plutôt médiocre. L’offre politique pléthorique y est sans doute pour beaucoup. On ne pourra pas nous reprocher de n’avoir rien fait pour l’éviter compte tenu des leaders politiques qui composent notre coalition. Ensuite nous avons assisté à des faits de violences déplorables et indignes. Là aussi que chacun prenne ses responsabilités. La sécurité intérieure est du ressort du ministre de l’intérieur mais il semblerait qu’il soit occupé à battre campagne. Et enfin il y a l’organisation du scrutin en lui-même qui ne permet pas de battre campagne sereinement. Nous sommes à une semaine du scrutin et beaucoup de nos compatriotes n’ont pas encore reçu leur carte d’électeur. On apprend il y a quelques jours que le nombre de bureaux de vote va augmenter. Disons qu’on a connu des élections plus apaisés et mieux organisées. Et pour ne rien vous cacher je ne suis pas très rassuré par le climat actuel.

Quel député serez-vous, lorsque vous serez élu ?
Il n’y a pas plusieurs types de députés. On est député ou pas. Et toujours député du peuple. Je serai le député que les sénégalais ont déjà connu par le passé. Capable dans une position minoritaire de trouver des voix et astuces pour défendre les intérêts du peuple et alerter si nécessaire. Tout aussi capable dans un groupe majoritaire de drainer toutes les expertises nécessaires pour s’assurer que le gouvernement prenne les bonnes décisions.

Parlez-nous de votre livre “Sénégal, thérapie pour un pays blessé” ?

C’est un livre de témoignage. Chaque génération a sa responsabilité. La mienne se devait de témoigner afin de mettre notre société en face de ses tares. J’ai trop vu nos compatriotes se dérober et rejeter la responsabilité de ce que nous vivons sur des groupes d’individus en s’excluant eux-mêmes. Tantôt ce sont les politiques. Tantôt les marabouts. Tantôt m’administration. Ce que j’ai voulu écrire c’est que c’est tout ça à la fois et que personne ne peut s’en affranchir. C’est un cri du cœur et un appel à la révolte, d’abord individuel, collectif ensuite.

 

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AFRIQUE DU SUD –  Le principal parti de l’opposition a lancé sa campagne 

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Ce samedi 17 Février à Pretoria en Afrique du Sud, le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a lancé sa campagne électorale. Sept points sont annoncés par le chef du parti, John Steenhuisen, pour sauver le pays.

Ce samedi 17 Février, les partisans de John Steenhuisen étaient nombreux sur la pelouse des Unions buildings située près du siège du gouvernement. L’opposant John Steenhuisen en a profité pour présenter son programme en sept points pour « sauver l’Afrique du Sud ».

Devant une foule immense, John Steenhuisen a parlé des maux qui étouffent l’économie sud-africaine et qui ont provoqué une crise sociale. Il a également déclaré que son parti Alliance démocratique s’engage à réduire les taux de criminalité. Son ambition est de créer deux millions d’emplois, de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité qui paralysent le pays et de mettre en place un climat de cohésion sociale. Le plan détaillé de l’alliance Démocratiquei vise à apporter des solutions concrètes aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.

John Steenhuisen a aussi mis l’accent sur la lutte contre la corruption. Il a appelé aux populations de voter pour le parti Alliance démocratique pour éradiquer la corruption qui a ruiné le parti au pouvoir depuis 30 ans.

Un message fort dans un lieu mythique qu’est les Unions buildings, siège du gouvernement de l’ANC (Congrès National Africain), parti au pouvoir depuis trois décennies.

C’est dans une ambiance festive avec le groupe “Les Confretis » que s’est terminée le meeting. Les leaders et alliés du parti démocratique ont rejoint John Steenhuisen sur la scène pour une photo de famille.

La date officielle des élections n’est pas encore annoncée mais l’alliance Démocratique est déterminée à faire entendre sa voix en ces périodes pré-électorales.

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Manifestations pour exiger une nouvelle date pour la présidentielle

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Au Sénégal, des centaines de personnes sont sorties ce samedi 15 février pour manifester dans les Deux voies de Liberté VI à Dakar la capitale. Ils réclament le respect du calendrier républicain et une nouvelle date pour la présidentielle qui devait se tenir le 25 février prochain. Suite au report de la date de l’élection par le Président Macky Sall, la plateforme Aar Sunu Élection (protégeons notre Élection) a appelé à une marche dite silencieuse.

De nombreux Sénégalais se sont déplacés pour répondre à l’appel du collectif Aar Sunu Élection qui regroupe des entités de la société civile et des Partis de l’opposition. Encadrés par la gendarmerie et la police, les manifestants l’ont débuté au rond-point de la SIPRES pour  terminer aux Deux voies de Liberté VI près du quartier populaire de Grand Yoff. La marche autorisée par les autorités sénégalaises, s’est déroulée dans le calme. Les manifestants sont venus de partout pour réclamer leur droit. Certains ont brandit des pancartes où est inscrit « Respecter le calendrier électoral » ; « Nous voulons des élections » entre autres réclamations. D’autres sont habillés en t-shirt floqué Aar Sunu Élection arborant des foulards aux couleurs nationales. Ils ont demandé la libération de leur leader Ousmane Sonko mais aussi de détenus politiques.

Les candidats dont le dossier de parrainage a été validé par  le conseil constitutionnel  notamment  Malick Gakou de Grand Parti, Aliou Mamadou Dia du PUR, Déthé Fall de PRP ou encore les membres de la coalition Diomaye Président  ont participé à la manifestation.

Dans une déclaration conjointe remise aux journalistes à l’issue de la manifestation, les organisateurs de Aar Sunu élection qui regroupe des organisations qui se réclament de la société civile, ont appelé au maintien de la mobilisation citoyenne pour le respect du calendrier électoral, tel défini dans la Constitution du Sénégal.  

Les organisateurs ont aussi magnifié la décision du conseil constitutionnel qui annule le report de l’élection présidentielle qu’il juge contraire à la Constitution et  qui recommande sa tenue dans les “meilleurs délais ’’. Elle a annulé en même temps le décret qui a permis à Macky Sall le 3 février dernier à travers son discours à la Nation, de pousser les élections au 15 décembre prochain. Ainsi, selon un communiqué de la présidence par son porte parole Yora Dia, le président de la République Macky Sall dit se conformer avec le conseil constitutionnel et s’engage à exécuter la décision de cette haute juridiction.

Pour rappel,  le vote pour le report de la présidentielle s’était déroulé sous la contrainte. Des députés de l’opposition avaient manifesté leur désaccord avant d’être expulsés de l’hémicycle par les forces de l’ordre et la Gendarmerie nationale. Suite à l’adoption de cette loi jugée anticonstitutionnelle par l’opposition et la société civile, des manifestations avaient éclaté sur tout le territoire. Des manifestations qui ont coûté la vie à trois individus. 

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POLITIQUE

SÉNÉGAL – Harcèlement, altération de nourritures, interdiction de communications : la Coalition Diomaye Président alerte sur les conditions de détention de son candidat

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Bassirou Diomay Faye

La Coalition Diomaye Président alerte sur les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye Faye. Les membres de ladite coalition informent que ses jours de visite ont été modifiés et il ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis dans l’enceinte de la Cour. Il lui est également interdit de communications téléphoniques. Sur ce, la coalition Diomaye Président dénonce cet acharnement contre son candidat et tient pour responsable le régime de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale de leur candidat.

« À la suite du lancement officiel de la Coalition Diomaye Président et des adhésions massives de leaders de l’opposition, il était attendu du pouvoir en place qu’il rétablisse le candidat Bassirou Diomaye Faye dans ses droits, notamment dans le contexte d’une élection présidentielle dont il est incontestablement le favori », peut-on lire dans un communiqué.

Toutefois, la Coalition annonce que l’Administration pénitentiaire, placée sous la responsabilité du Ministre de la Justice, a décidé de durcir unilatéralement et sans raison justifiée les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye FAYE par:

« Une modification unilatérale de ses jours de visite désormais, le candidat Bassirou Diomaye Faye ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis, et ce dans l’enceinte même de la Cour. Une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte que le candidat favori à l’élection présidentielle dont la campagne commence dans deux jours entretient des conversations dont l’objet est politique. Un harcèlement continu la chambre du candidat Bassirou Diomaye Faye est désormais perquisitionnée à tout bout de champ ».

D’ailleurs, elle note une « absence de mesures sécuritaires malgré son statut de candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et des alertes multiples sur de probables altérations de la nourriture qui lui est servie. Le candidat Bassirou Diomaye Faye ne prend plus le petit déjeuner ».
La coalition Diomaye Président dénonce cet acharnement contre son candidat. « Nous dénonçons fermement cette énième violation du principe d’égalité entre les candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Nous réclamons la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye pour qu’il participe activement à la campagne électorale ».

En tout état de cause, souligne-t-elle, « l’Etat du Sénégal a la responsabilité d’assurer sa protection s’il décide injustement de le maintenir dans les liens de la détention ».

En somme, la Coalition Diomaye Président indique que « Macky Sall, Aissata Tall Sall et Amadou Ba seront tenus pour responsables de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale du candidat Bassirou Diomaye Faye ».

Source : Pressafrik

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