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AFRIQUE : Une mortalité en hausse alors que l’Afrique marque une année de COVID-19 selon l’OMS

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Les décès dus à la COVID-19 ont connu une montée en flèche de 40 % en Afrique au cours du mois dernier, rapprochant le nombre de victimes de la barre des 100 000 depuis que le premier cas a été enregistré sur le continent le 14 février 2020. Cette hausse survient alors que l’Afrique lutte contre de nouveaux variants plus contagieux et se prépare à mener sa plus vaste campagne de vaccination.

Plus de 22 300 décès ont été signalés en Afrique au cours des 28 derniers jours, contre près de 16 000 décès au cours des 28 jours précédents. Le continent devrait atteindre 100 000 décès dans les prochains jours. Trente-deux pays ont signalé une augmentation du nombre de décès au cours des 28 derniers jours, tandis que 21 ont fait état de taux stables ou en baisse. En Afrique, le taux de mortalité lié à la COVID-19 est passé à 3,7 % au cours des 28 derniers jours, contre 2,4 % au cours des 28 jours précédents, et il est désormais bien supérieur à la moyenne mondiale.

Ce pic de décès survient alors que la deuxième vague de cas en Afrique, qui a débuté en octobre 2020, semble avoir atteint un maximum le 6 janvier 2021. La deuxième vague s’est répandue beaucoup plus rapidement que la première et est bien plus mortelle. 

« Le nombre croissant de décès dus à la COVID-19 que nous constatons est tragique, mais il y a aussi des signaux d’alerte troublants selon lesquels les personnels et les systèmes de santé en Afrique sont gravement débordés. Ce sinistre cap doit forcer chacun de nous à se concentrer de nouveau sur la lutte contre le virus », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Lors de la deuxième vague, alors que les cas ont augmenté bien au-delà du pic enregistré lors de la première vague, les structures de santé ont été submergées. Les rapports préliminaires que l’OMS a reçus de 21 pays montrent que 66 % d’entre eux ont fait état d’une capacité insuffisante en matière de soins intensifs, 24 % ont fait état d’un épuisement du personnel de santé et 15 pays ont signalé que la production d’oxygène, essentielle pour les patients gravement malades atteints de COVID-19, reste insuffisante.

Cette étape d’un an intervient alors que le continent est confronté à la propagation de nouvelles souches de virus. Le variant 501Y.V2 (également connu sous le nom de B1.351), identifié pour la première fois en Afrique du Sud, a été détecté dans huit pays africains, tandis que le variant VOC202012/01 (également connu sous le nom de B1.1.7) initialement identifié au Royaume-Uni a été détecté dans six pays du continent.

Cette semaine, l’Afrique du Sud a annoncé qu’elle interromprait le déploiement du vaccin Oxford/AstraZeneca à la suite d’une étude indiquant que le vaccin est moins efficace pour prévenir les infections légères et modérées causées par le variant 501Y.V2 qui est dominant dans le pays.

« C’est évidemment une nouvelle très décevante, mais la situation est très changeante. Un vaccin qui protège contre toutes les formes de la COVID-19 est notre plus grand espoir, mais il est crucial de prévenir les cas graves qui submergent les hôpitaux », a déclaré Dr Moeti. « Si les cas restent pour la plupart légers et modérés et ne nécessitent pas de soins intensifs, nous pourrons alors sauver de nombreuses vies. Mon message est donc le suivant : allez vous faire vacciner dès qu’un vaccin sera disponible dans votre pays. »

Le 10 février 2021, le groupe consultatif stratégique d’experts en matière de vaccination, connu sous le nom de SAGE, a fortement recommandé aux pays d’utiliser le vaccin AstraZeneca, pour les groupes prioritaires, même si des variants sont présents dans un pays.

Ces conclusions préliminaires soulignent l’urgence d’une approche coordonnée pour la surveillance et l’évaluation des variants et de leur impact potentiel sur l’efficacité du vaccin. L’OMS continuera à suivre la situation et à fournir des mises à jour à mesure que de nouvelles données seront disponibles.

De nouveaux variants sont susceptibles d’apparaître à mesure que le virus continue à se propager, aussi les mesures préventives doivent-elles être maintenues alors même que l’Afrique se prépare à débuter les vaccinations contre le virus.

« La pandémie est loin d’être terminée, et les vaccins ne sont qu’un outil essentiel dans notre lutte contre le virus. Nous devons renforcer les investissements, ainsi que le soutien à nos personnels de santé et à nos systèmes de santé, en continuant de respecter le port du masque, le lavage régulier des mains et la distanciation physique » , a déclaré le Dr Moeti.

Dr Moeti s’est exprimée aujourd’hui lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par Son Excellence le Dr Hala Zaid, ministre de la Santé et de la Population d’Égypte, et par le professeur Peter Piot, directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, professeur de santé mondiale et conseiller spécial de la présidente de la Commission européenne sur la COVID-19. Étaient également présents pour répondre aux questions le Dr Richard Mihigo, coordinateur du programme de vaccination et de développement de vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et le Dr Nsenga Ngoy, responsable du programme des urgences au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Source : OMS

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AFRIQUE DU SUD –  Le principal parti de l’opposition a lancé sa campagne 

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Ce samedi 17 Février à Pretoria en Afrique du Sud, le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a lancé sa campagne électorale. Sept points sont annoncés par le chef du parti, John Steenhuisen, pour sauver le pays.

Ce samedi 17 Février, les partisans de John Steenhuisen étaient nombreux sur la pelouse des Unions buildings située près du siège du gouvernement. L’opposant John Steenhuisen en a profité pour présenter son programme en sept points pour « sauver l’Afrique du Sud ».

Devant une foule immense, John Steenhuisen a parlé des maux qui étouffent l’économie sud-africaine et qui ont provoqué une crise sociale. Il a également déclaré que son parti Alliance démocratique s’engage à réduire les taux de criminalité. Son ambition est de créer deux millions d’emplois, de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité qui paralysent le pays et de mettre en place un climat de cohésion sociale. Le plan détaillé de l’alliance Démocratiquei vise à apporter des solutions concrètes aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.

John Steenhuisen a aussi mis l’accent sur la lutte contre la corruption. Il a appelé aux populations de voter pour le parti Alliance démocratique pour éradiquer la corruption qui a ruiné le parti au pouvoir depuis 30 ans.

Un message fort dans un lieu mythique qu’est les Unions buildings, siège du gouvernement de l’ANC (Congrès National Africain), parti au pouvoir depuis trois décennies.

C’est dans une ambiance festive avec le groupe “Les Confretis » que s’est terminée le meeting. Les leaders et alliés du parti démocratique ont rejoint John Steenhuisen sur la scène pour une photo de famille.

La date officielle des élections n’est pas encore annoncée mais l’alliance Démocratique est déterminée à faire entendre sa voix en ces périodes pré-électorales.

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SÉNÉGAL – Manifestations pour exiger une nouvelle date pour la présidentielle

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Au Sénégal, des centaines de personnes sont sorties ce samedi 15 février pour manifester dans les Deux voies de Liberté VI à Dakar la capitale. Ils réclament le respect du calendrier républicain et une nouvelle date pour la présidentielle qui devait se tenir le 25 février prochain. Suite au report de la date de l’élection par le Président Macky Sall, la plateforme Aar Sunu Élection (protégeons notre Élection) a appelé à une marche dite silencieuse.

De nombreux Sénégalais se sont déplacés pour répondre à l’appel du collectif Aar Sunu Élection qui regroupe des entités de la société civile et des Partis de l’opposition. Encadrés par la gendarmerie et la police, les manifestants l’ont débuté au rond-point de la SIPRES pour  terminer aux Deux voies de Liberté VI près du quartier populaire de Grand Yoff. La marche autorisée par les autorités sénégalaises, s’est déroulée dans le calme. Les manifestants sont venus de partout pour réclamer leur droit. Certains ont brandit des pancartes où est inscrit « Respecter le calendrier électoral » ; « Nous voulons des élections » entre autres réclamations. D’autres sont habillés en t-shirt floqué Aar Sunu Élection arborant des foulards aux couleurs nationales. Ils ont demandé la libération de leur leader Ousmane Sonko mais aussi de détenus politiques.

Les candidats dont le dossier de parrainage a été validé par  le conseil constitutionnel  notamment  Malick Gakou de Grand Parti, Aliou Mamadou Dia du PUR, Déthé Fall de PRP ou encore les membres de la coalition Diomaye Président  ont participé à la manifestation.

Dans une déclaration conjointe remise aux journalistes à l’issue de la manifestation, les organisateurs de Aar Sunu élection qui regroupe des organisations qui se réclament de la société civile, ont appelé au maintien de la mobilisation citoyenne pour le respect du calendrier électoral, tel défini dans la Constitution du Sénégal.  

Les organisateurs ont aussi magnifié la décision du conseil constitutionnel qui annule le report de l’élection présidentielle qu’il juge contraire à la Constitution et  qui recommande sa tenue dans les “meilleurs délais ’’. Elle a annulé en même temps le décret qui a permis à Macky Sall le 3 février dernier à travers son discours à la Nation, de pousser les élections au 15 décembre prochain. Ainsi, selon un communiqué de la présidence par son porte parole Yora Dia, le président de la République Macky Sall dit se conformer avec le conseil constitutionnel et s’engage à exécuter la décision de cette haute juridiction.

Pour rappel,  le vote pour le report de la présidentielle s’était déroulé sous la contrainte. Des députés de l’opposition avaient manifesté leur désaccord avant d’être expulsés de l’hémicycle par les forces de l’ordre et la Gendarmerie nationale. Suite à l’adoption de cette loi jugée anticonstitutionnelle par l’opposition et la société civile, des manifestations avaient éclaté sur tout le territoire. Des manifestations qui ont coûté la vie à trois individus. 

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SÉNÉGAL – 100.000 Logements : Ismaila Madior Fall á Bambilor pour l’inauguration

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Ce vendredi, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Ismaila Madior Fall, accompagné de la ministre Annette Ndiaye Seck, inaugurera la « Cité de la Diaspora » à Bambilor. Ce projet vise à prévenir la création de nouveaux bidonvilles et encourage la production massive de logements accessibles.

selon L’Observateur, l’objectif est de dynamiser et diversifier l’offre de logements pour les ménages à faibles revenus et/ou irréguliers, tout en facilitant l’accès au financement bancaire adapté. Avec une vision claire de renforcer l’écosystème de la construction, cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement Sénégalais envers sa diaspora.

Les 100 000 logements prévus dans ce projet ont été élaborés en partenariat avec le gouvernement Sénégalais et ses collaborateurs, cherchant à répondre aux besoins spécifiques et aux préoccupations en matière de logement des Sénégalais vivant à l’étranger.

Source : PressAfrik

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