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AGRICULTURE

AFRIQUE : Le Ghana et la Côte d’Ivoire accusent les multinationales du chocolat

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Les deux pays ouest-africains, le Ghana et la Côte d’Ivoire qui représentent les deux tiers du marché mondial du cacao, ont lancé une offensive médiatique pour dénoncer l’attitude des multinationales dans l’approvisionnement de ce produit. Pour ces deux pays, les multinationales refusent délibérément de payer la prime spéciale qui s’élève à 400 dollars par tonne.

Le Ghana et la Côte d’Ivoire reprochent aux multinationales Mars et Hershey, deux grands géants chocolatiers américains, d’acheter du cacao ou du beurre sans payer la prime allouée aux planteurs et négociée en 2019. A ce rythme, les planteurs, dont les conditions de travail ne s’améliorent pas vraiment, risquent de sombrer dans une misère totale.

Dans un communiqué de presse, un premier de ce genre, le Ghana Cocoa Board (Cocobod) et le Conseil Café Cacao (CCC) de la Côte d’Ivoire mettent la pression pour que l’ensemble du contrat soit respecté pour la survie des planteurs. Les deux institutions dénoncent un complot organisé par les multinationales et annoncent la suppression immédiate de tous les programmes de certification de Hershey dans les deux pays. Des programmes qui assurent l’achat du cacao selon les critères de production éthiques. Cette situation inédite fait dire à un trader que le Cocoboad et le CCC « vont faire du bruit car la presse va s’en mêler (…) Les questions d’éthique sont devenues importantes pour les consommateurs occidentaux. « 

Le président du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire, Moussa Koné, trouve que la situation des planteurs est très inquiétante. Ils ne perçoivent que 6% des 1000 milliards de dollars générés par an par le marché du cacao et du chocolat entre les mains des grands industriels.

Les multinationales en question ont manifesté leur bonne foi en assurant payer le DRD et aider les planteurs.

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  1. Lamine dione

    13/12/2020 à 18:56 at 18:56

    lerna dieuwrigne Thiam

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ALIMENTATION MONDIALE – Les pays pauvres vont réduire leurs importations alimentaires

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Même si la production mondiale de maïs, de lait ou de viande devrait augmenter en 2023, les importations alimentaires des pays les plus pauvres devraient diminuer à cause du prix encore élevé de certaines denrées, a alerté jeudi 15 juin 2023 la FAO.

Tandis que les pays aux revenus élevés continueront d’importer davantage, le montant de la facture des 47 pays les moins avancés, principalement situés en Afrique, devrait baisser de 1,5% cette année, a prévenu l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) dans son rapport bi-annuel sur les « Perspectives de l’alimentation ».

Ce recul devrait être encore plus marqué et atteindre près de 5% dans les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires, comme la Tunisie, l’Égypte ou le Pakistan.

La baisse des volumes d’importation de produits alimentaires dans ces deux groupes est « une évolution préoccupante », et suggère une diminution de leur capacité d’achat, selon la FAO.

Même si les prix des huiles ou des céréales sont redescendus depuis le pic atteint en mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine, ils restent aujourd’hui à des niveaux élevés. Et ceux des fruits, des légumes ou des produits laitiers continuent de progresser, « ce qui freine la demande » en particulier dans les pays vulnérables.

« Ces préoccupations sont amplifiées par le fait que la baisse des prix internationaux d’un certain nombre de produits alimentaires de base ne s’est pas traduite, ou du moins pas complètement, par une baisse des prix au niveau du commerce de détail national », souligne la FAO.

A l’échelle mondiale, les dépenses d’importations alimentaires devraient battre un nouveau record en 2023, même si elles devraient « croître à un rythme beaucoup plus lent que l’an dernier ».

Après un bond de 18% en 2021 puis de 11% en 2022, la facture devrait augmenter de 1,5% pour atteindre 1.980 milliards de dollars.

En parallèle, la production de riz, de céréales secondaires (maïs, sorgho), d’oléagineux, de sucre, de lait ou de viande, à l’exception du boeuf et du porc, devrait être plus abondante en 2023/24.

La production de céréales secondaires devrait augmenter de 3% et atteindre 1.513 millions de tonnes, « un nouveau record » porté par une récolte attendue au plus haut au Brésil.

Celle du blé, à l’inverse, devrait reculer de 3% après le record de la saison précédente (777 millions de tonnes), du fait d’une moindre récolte en Russie et en Australie.

« Malgré ces perspectives généralement positives, les systèmes de production agroalimentaire mondiaux restent vulnérables aux chocs » climatiques, géopolitiques ou économiques, a prévenu la FAO.

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MADAGASCAR – Les importations de riz blanchi ont augmenté de 18 % à 744 846 tonnes en 2022

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Madagascar est le troisième producteur de paddy en Afrique derrière le Nigeria et l’Égypte. Le pays cible l’autosuffisance en riz blanchi, mais les défis sont encore nombreux pour l’appareil productif.

À Madagascar, les importations de riz ont totalisé 744 846 tonnes entre janvier et décembre 2022. C’est ce qu’indique l’Observatoire du riz (ODR) dans son dernier bulletin d’information mensuel. Le volume annoncé affiche une progression de 18 % par rapport au stock de 629 414 tonnes enregistré un an plus tôt.

Selon l’organisme public, cette croissance d’une année sur l’autre des achats de la céréale sur le marché international a été soutenue par la mise en œuvre par le gouvernement d’une politique qui « visait à inciter les opérateurs à poursuivre les importations pour pouvoir limiter le renchérissement du prix du riz local ».

À titre indicatif, le prix moyen de vente au détail du kilogramme de riz blanchi produit localement a connu une hausse de 2 % en un mois pour s’établir à 2 657 ariarys (0,61 $) en décembre 2022 alors que sur la même période, le riz importé s’échangeait à un tarif de 2 523 ariarys (0,58 $).

À l’origine de la hausse des prix intérieurs, l’insuffisance de l’offre locale de paddy résultant de la baisse de production de 6 % à 4 millions de tonnes durant la campagne rizicole de 2021/2022 en raison de la sécheresse sévère qui a entraîné le retard du début de la saison culturale.

Pour rappel, Madagascar produit environ 80 % de ses besoins de consommation de riz blanchi.

Stéphanas Assocle (Stagiaire)

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MAURITANIE – 9 millions d’euros pour la sécurité alimentaire et l’agriculture

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La Mauritanie a signé, le mardi 09 février, deux conventions de financement d’un montant de 9 millions d’euros avec l’Agence Française de Développement (AFD). Ces fonds permettront au pays d’améliorer la sécurité alimentaire et de valoriser le rôle des femmes  dans l’agriculture.

La Mauritanie et l’AFD ont signé, mardi 9 février 2021, deux conventions de financement d’un montant de 09 millions d’euros pour la sécurité alimentaire et l’agriculture. 500.000 euros de ce montant seront consacrés, selon un communiqué, à la diversification du genre dans le domaine agricole. Le reste est destiné à améliorer la sécurité alimentaire et à valoriser le rôle des femmes dans l’agriculture dans les régions du Gorgol et du Guidimakha.

A l’occasion de cette signature, le ministre mauritanien de l’Economie et des Secteurs productifs, Ousmane Mamoudou Kane, a déclaré que ces conventions prévoient l’encadrement et l’organisation des coopératives de production, l’appui de la commercialisation et le développement des structures de la société nationale pour le développement rural (SONADER). L’ambassadeur de France en Mauritanie, Robert Moulié, a expliqué que ce financement est destiné à valoriser les capacités rurales des femmes dans leur milieu et à renforcer l’appui au projet pour la consolidation de la sécurité alimentaire.

2500 agriculteurs répartis dans les communes de Gouraye, Ghabou, Nere Walo, Djowel, Tokomadi, et Tifounde Cive sont concernés par ce financement qui constitue la seconde phase d’un projet agricole ASARIGG initié en 2018. Ledit financement devra permettre, en outre, l’aménagement et l’équipement de 11 périmètres irrigués pour la production rizicole et 10 périmètres maraîchers gérés par des femmes pour améliorer leur production agricole. Il est également prévu de mettre en place un volet d’action rapide pour restaurer 350 ha de terres dégradées et de promouvoir des pratiques agroécologiques dans six territoires au profit des 25000 habitants de la zone.

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