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CULTURE

CAMEROUN : La CENE littéraire met en place le sponsoring des Cafés littéraires

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L’avocate camerounaise, Flore Agnès Nda Zoa fondatrice de l’association, la CENE littéraire va révolutionner les choses au sein de CENE littéraire. Désormais par le biais de leur site internet, les personnes qui désirent sponsoriser des Cafés littéraires sur le continent pourront le faire. Une occasion pour les volontaires de participer à la vulgarisation de la culture littéraire à travers le contient. Son message à travers cette vidéo ci-dessous.

« Bonjour, je m’appelle Flore Agnès, je suis avocate en suisse et je suis la fondatrice de l’association, la CENE littéraire. La CENE littéraire c’est quoi ? C’est une association dont le but est la promotion de la littérature africaine et afro descendante. C’est une association de lecteurs, c’est pas une association d’écrivains, c’est une association de lecteurs.

La CENE littéraire, c’est un prix littéraire desservi depuis cinq ans aujourd’hui régulièrement chaque année qui s’appelle le “Prix littéraire des Afrique”. La CENE littéraire c’est une résidence littéraire au Cameroun. Nous recevons des écrivains pour qu’ils viennent tirer leur inspiration en terre mère. La CENE littéraire c’est aussi les cafés littéraires dont je veux particulièrement vous parler aujourd’hui. Nous avons donc développé au sein de notre association, un concept que nous appelons les “Cafés littéraire de la CENE littéraire”, c’est quoi ?

C’est un concept en quatre phases. La première phase c’est que nous achetons plusieurs exemplaires environ 20, 30 ou 40 d’un livre particulier, c’est souvent le livre du lauréat de notre prix les Afriques ou bien d’autres livres dont nous suivons la promotion au sein de notre association. Nous achetons donc plusieurs exemplaires de ce livre la deuxième phase, nous offrons ces exemplaires à des étudiants, à des lycéens ou même à des groupes au sein d’un cercle littéraire. La troisième phase, nous leur laissons trois ou quatre semaines pour lire le livre et lorsqu’ils ont fini, nous organisons la quatrième phase qui est la phase de restitution de ce qu’ils ont lu. C’est une événement culturel que nous organisons et au cours duquel, ils viennent nous dire en fait leur ressenti de ce qu’ils ont lu et ils viennent surtout confronter leurs idées sur le livre qu’ils ont lus. Voilà expliquée en quelque mot le concept en fait de nos cafés littéraire. 

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Alors vous avez bien évidemment envie de me demander quel est le  but ? Il y a plusieurs buts en fait. Le premier but bien évidemment c’est d’essayer de stimuler ou même des fois de susciter l’intérêt pour la lecture, l’intérêt pour la confrontation des idées. Le deuxième but, c’est promouvoir notre prix littéraire, la personne, l’écrivain à qui nous décernons le Prix littéraire, promouvoir son livre et surtout essayer d’écouler les exemplaires de livres que nous faisons produire de ce livre là sur le continent africain. Voilà donc le but dans le cadre de notre Prix littéraire, c’est d’acheter en fait les droits du livre primé, de le faire produire en Afrique, et d’essayer découler ses exemplaires. Le troisième but, bien évidemment, c’est d’essayer de participer à la création ou bien au renforcement même de la vie culturelle le cas des pays dans lequel nous essayons de nous implanter ou nous essayons d’exister. Le quatrième but et qui est aussi l’un des plus importants de notre association c’est de créer des places de travail parce que bien évidemment les jeunes que nous envoyons sur le terrain pour organiser ces cafés littéraires, ces animateurs culturels sont en fait des salariés de notre association et nous leur permettons d’avoir une place de travail donc voilà les principaux but de nos Cafés littéraire. 

Vous avez bien évidemment envie de me poser la question à savoir si ca marche ? Oui, ça marche du feu de tonnerre comme disent les jeunes. Ca marche très bien depuis trois ans aujourd’hui nous organisons ces Cafés littéraires. Vous pouvez aller sur notre site internet, notre page facebook, que je vais vous indiquer toute à l’heure sous la vidéo vous verrez que nous en avons organisé des dizaines. Nous n’avons pas encore tous mis sur le site et les jeunes sont très intéressés et ça se passe très bien. La question que vous avez bien évidemment maintenant envie de me poser est celle de savoir, si ca se passe bien au niveau de la CENE littéraire et qu’elle arrive à faire ça, tout ça seule comme une grande, pourquoi venir nous solliciter ? Nous vous sollicitons pour une simple raison, c’est que nous avons constaté sur le terrain que les jeunes lisent de moins en moins et bien évidemment c’est une problème d’intérêt général pour nos pays parce que qui dit des jeunes qui lisent de moins en moins ça veut dire que plus de stimuli intellectuel, plus de stimuli d’éducation, plus de stimuli culturel et si il n y a plus de stimuli pour toutes ces choses là, ça laisse bien évidemment une place de rêve pour la médiocrité, mais personne ne veut voir la médiocrité s’installer dans son pays, dans sa commune, dans son village, dans sa ville, donc c’est un problème d’intérêt général et qui dit problème d’intérêt général dit réponse collective. Nous devons trouver une réponse collective à ce problème. La CENE littéraire pense avoir trouvé une réponse avec l’organisation de ces Cafés littéraires, alors elle vous invite en fait alors de participer si vous en avez envie à cette solution.

Flore Agnès Nda Zoa fondatrice de l’association la CENE Littéraire

Comment faire ? Ce qui est prévu sur notre site internet, si vous y allez, vous verrez que nous allons organiser une petite plateforme, nous allons installer un compte paypal qui vous permettra à vous qui voulez nous accompagner dans cette actions  de sponsoriser des Cafés littéraires que nous sommes en train d’organiser. C’est à dire que nous, on a déjà organisé des Cafés littéraires dans les pays où nous sommes actuellement, nous sommes au Cameroun, nous sommes au Sénégal, nous sommes au Bénin, nous ambitionnons d’aller au Congo, au Burkina Faso et au Mali. Vous achetez les livres, nous organisons les Cafés littéraires, nous distribuons les livres et nous mettons sur notre site internet les cafés littéraires que nous avons déjà organisés et quitte à vous maintenant de les acheter à hauteur de 100 euros par exemple ce qui nous permettra de combler le vide financier que nous avons créé dans notre caisse en organisons ces cafés littéraires. Ce qui fait que notre actions sera beaucoup plus donc on ne vous demande pas d’organiser des Cafés littéraires, on vous demande de venir contribuer à l’organisation des Cafés littéraires que nous faisons. C’est un problème d’intérêt général. C’est un problème qui nous concerne tous. Ca ne concerne pas que la CENE littéraire. Ca concerne tout le monde qui est un temps soit peu intéressée par le développement de son pays, le développement de ces jeunes par comment les choses se passent de par le monde en ce qui concerne l’éducation et la culture. Voilà c’est ce que j’avais envie de vous dire. Venez sur notre site internet, venez nous soutenir, et vous verrez on fera le travail ensemble quand vous aurez accompagner un Café littéraire. Bien évidemment que nous vous restituerons comment ça c’est passé. Nous mettrons ces jeunes si vous le voulez en contact avec vous qui leur avez offert le café littéraire. 

Nous expliquerons sur notre site internet, sur toutes nos plateformes sur le net que c’est vous qui nous avez aidé à l’organiser donc il y aura pas du tout, comment dire, on va pas vous oublier lorsque nous allons partager l’information sur ce que nous allons faire. C’est un beau projet que nous portons depuis un certains temps, ce serait bien que vous veniez avec nous. voila merci beaucoup et à très bientôt au revoir. ».

Flore Agnès Nda Zoa fondatrice de l’association la CENE Littéraire
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CULTURE

CÔTE D’IVOIRE – ‘‘Gadé Nou Fas a Fas’’ : Valérie Tribord et Monique Séka, un duo transatlantique

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Disponible depuis le 28 mai 2025 sur toutes plateformes de téléchargement, le tandem Valérie Tribord, chanteuse guyanaise, et Monique Séka, icône ivoirienne et de l’Afro-zouk, slalome tout en douceur entre une ode aux racines africaines et un hymne à la résilience sur ‘‘Gadé Nou Fas a Fas’’. Un duo magistral qui captive.

Lumineux retour de deux reines
De la Guyane française à la Côte d’Ivoire, les noms de ces deux icônes de la musique, Valérie Tribord et Monique Séka, ont fait les beaux jours des musiques africaine et afro-caribéenne. Ce duo représente une sorte de pont – de lianes – entre l’Amérique du Sud et l’Afrique de l’Ouest. Les deux anciennes gloires de la chanson des années 80 reviennent avec une chanson chaude comme la braise. Elle est intitulée : ‘‘Gadé Nou Fas a Fas’’. Cette chanson, à la croisée du kompa, de l’Afrobeat et du zouk, s’écoute comme une conversation entre deux continents.

Valérie Tribord, l’Amazone
Valérie Tribord, surnommée ‘‘l’Afro-Amazonienne’’, est l’une des figures majeures de la scène afro-caribéenne. Après avoir conquis un large public avec ‘‘Mon Voyage #1’’, elle revient en force avec cette nouvel album qui parle d’introspection et d’ouverture au monde. Dans un autre extrait de l’album, ‘‘Briyé Ansanm’’, elle invite chacun à briller ensemble, à se relever malgré les blessures du passé. Ce titre apaisé laisse entrer la lumière dans les cœurs et les âmes de tous ceux qui l’écoute.

Une collaboration transatlantique
Au début de ‘‘Gadé Nou Fas a Fas’’, le débit est souple et enjoué, Valérie file à toute allure sur le beat, faisant claquer les consonnes à la manière d’une cantatrice. Ce singulier duo confirme tout le potentiel de ces deux artistes qui parviennent à faire sonner le créole et l’athié comme personne, entre ode aux racines et hymne à la résilience. Ce qui frappe dans la musique de Valérie Tribord, c’est cette capacité à mêler engagement, spiritualité et groove. ‘‘Gadé Nou Fas a Fas’’ ne se contente pas d’être un hit pour les pistes de danse : c’est aussi un chant de mémoire, un clin d’œil aux peuples colonisés, un appel à regarder notre histoire en face. Avec Monique Séka à ses côtés, la portée est décuplée : deux voix de femmes fortes qui refusent de baisser les yeux.

Une sonorité métissée
Disponible sur toutes les plateformes de streaming (Spotify, YouTube, Apple Music…), Valérie Tribord est une artiste afro-caribéenne majeure. En effet, elle est capable de faire danser autant que de faire réfléchir. Cette chanson, en créole guyanais, ivoirien et en athié (langue de Côte d’Ivoire), montre que la musique transcende les frontières. Les deux chanteuses se questionnent et se répondent dans un dialogue musical qui va au-delà des frontières et les générations.

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Crédit photo : Page Valérie Tribord

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CULTURE

SÉNÉGAL – De Dakar à Paris : Mamy Victory et Defa imposent leur style

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Le duo musical « Def ma, ma def », composé de Mamy Victory et Defa, s’apprête à illuminer la scène musicale européenne cet été. Les deux chanteuses sénégalaises, partageant une profonde complicité, enchaînent les succès et se lancent dans une tournée européenne ambitieuse.

Leur programme estival affiche plus de 20 dates entre le 21 juin et le 15 août 2025. De Paris à Genève, en passant par Copenhague et Berlin, elles se produiront dans les festivals les plus prestigieux d’Europe. Leur musique, fusionnant afro-pop, mbalax et sonorités urbaines, captive un public de plus en plus nombreux et diversifié.

Fortes de cette popularité croissante, Mamy Victory et Defa étendent leur rayonnement au-delà de l’Europe, avec des dates prévues au Canada. L’alchimie entre les deux artistes, tant sur scène que dans leur création musicale, est palpable. Leur message d’émancipation féminine et leur énergie communicative transcendent les frontières culturelles.

Alors que les musiques africaines connaissent un retour remarqué sur la scène internationale, Mamy Victory et Defa s’imposent comme les ambassadrices de la nouvelle vague sénégalaise. Leur tournée promet d’être un événement majeur de la saison estivale. Selon Kawtef, « leur tournée s’annonce comme l’un des temps forts de la saison. »

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CINÉMA

BURKINA FASO – Culture et tourisme : La 4e édition de Tunnel honore les bâtisseurs de l’ombre

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Koudougou, le 31 mai 2025 (AIB) – La 4ème édition de Tunnel, cérémonie de distinction des acteurs culturels et touristiques de la région du Centre-Ouest, s’est tenue à Koudougou, samedi, a constaté l’AIB sur place.

Cet événement annuel, initié par Adama Badiel, vise à créer, selon lui, une plateforme de visibilité et d’accompagnement pour les artistes et professionnels du tourisme pour leur permettre de s’imposer sur les scènes nationales et internationales.

Le promoteur Adama Badiel a souligné l’importance de cette édition, placée sous le signe de la collaboration, de la reconnaissance et de la construction collective. Il a rappelé l’objectif fondamental du Tunnel : « mettre en lumière les talents culturels et touristiques du Centre-Ouest, ces femmes et ces hommes qui, souvent sans projecteur ni appui, nourrissent notre région de leur passion, de leur créativité, et de leur détermination ».

Cette année, l’événement a rendu un hommage particulier à ses partenaires, dont le soutien est jugé indispensable. Parmi les officiels présents figuraient Jean Noël Bonkoungou, représentant le ministre de la culture, patron de la cérémonie, El Hadj Inoussa Bagué, président du Patronat du Centre-Ouest, Franck Alain Kaboré, PDG du Cinéma Neerwaya, et Ali Bonkoungou, PDG de Salsabil Bâtiment, témoignant de l’engagement du secteur privé et public.

Malgré une légère réduction à cinq catégories en compétition cette année, due à un nombre limité de sorties d’albums et d’œuvres répondant aux critères, Adama Badiel a assuré que la catégorie « Tunnel d’Or » évoluera dès l’année prochaine pour élargir les opportunités tout en maintenant l’exigence de qualité.

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Le promoteur a également lancé un appel aux bonnes volontés car, « nous avons besoin de vous pour bâtir un véritable écosystème où l’art, le patrimoine, le tourisme et la jeunesse peuvent s’exprimer, prospérer et inspirer ». Ce cri du cœur souligne le défi majeur du manque de ressources pour accompagner pleinement les lauréats et optimiser leur visibilité.

Plusieurs figures emblématiques du cinéma burkinabè, telles qu’Eugène Bayala (Oyou), Sawadogo Alidou (chef du Village de Kikideni), et Rasmané Ouédraogo (Razo), ont déjà été honorées lors des éditions précédentes.

Cette année, les lauréats côté artistique incluent Mr Baraka, Tasha, Yololo Junior, et KSB 80.

Dans le domaine culturel et touristique, des personnalités comme El Hadj Inoussa Bagué, Franck Alain Kaboré, Rasmané Ouédraogo, Boubacar Berewoudougou (Hôtel Pousga), Catherine Zoma (ISMK), et Salfo Dermé ont été distinguées, en plus d’hommages rendus à d’anciennes gloires de la musique burkinabè comme Pasteur Moussa Josué.

Adama Badiel a conclu en affirmant que « le Tunnel n’est pas un événement ponctuel. C’est un mouvement, une ambition, une passerelle entre ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir ». Un message fort pour l’avenir de la culture et du tourisme dans le Centre-Ouest.

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Le représentant du patron, Jean Noël Bonkoungou, a rassuré le promoteur de Tunnel, du soutien du ministère.
Source : Agence d’information du Burkina

Crédit photo : Agence d’information du Burkina

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