Connect with us

CULTURE

CÔTE D’IVOIRE : ARAFAT DJ : Le succès d’un artiste atypique.

Publie

le

DJ Arafat (parfois appelé Yôrôbô), de son vrai nom Ange Didier Houon, né le 26 janvier 1986 à Yopougon (Abidjan), est un chanteur, compositeur, producteur et arrangeur musical ivoirien. Il est considéré par beaucoup comme l’un des plus grands chanteurs d’Afrique et un ambassadeur du coupé-décalé. Il a eu sur la culture musicale ivoirienne une influence considérable.

Fils de Tina Glamour (aussi appelé Tina Spencer) et de Pierre Houon « Wompi » tous deux artistes, Ange Didier Houon a grandi avec cette image de vulgarité dans ses prestations attribuée par les médias notamment dans les années 1990 à Tina Spencer.

Sa mère préoccupée par ces tournées, le jeune Didier était livré à lui-même. Dès l’âge de 11 ans, il est en proie à la drogue et au banditisme de quartiers, il est également le demi-frère de Houon Armand Stephane a.k.a TV3 DJ, Houon Severin, Houon Marie Emmanuelle, Houon Yves Raymond et Houon Franck Olivier Prince. Arafat est d’ethnie Guéré de son père et Bété de sa mere. Arafat est père de quatre enfants, 2 garçons (Mael, Ezekiel Owen) et 2 filles (Lachoina, Rafna)

Aujourd’hui figure de proue de la musique ivoirienne, DJ Arafat fait ses débuts dans le mouvement coupé-décalé en tant que DJ officiant dans l’un des plus grands maquis abidjanais le Shangaï quand il est repéré par le jeune producteur Roland Le Binguiste qui l’emmène en studio. C’est ainsi qu’il sort une œuvre discographique qui le révèle au grand public grâce au morceau Hommage à Jonathan en 2003 dont une partie du clip a été réalisé au Parc des Sports de Treichville avec la présence de Douk Saga et Mulukuku DJ. Très jeune, Didier Houon avait beaucoup d’amis libanais à Abidjan, qui le surnommaient sans cesse Yasser Arafat, l’ancien dirigeant du Fatah et de l’Organisation de libération de la Palestine. Car en effet, on lui attribuait le tempérament du dirigeant du Fatah. Il a décidé de faire de ce surnom son nom de scène.

Sollicité en France grâce à cet album, le promoteur de spectacles et directeur de KD Productions, Désiré Kouadio, organise une tournée pour DJ Arafat. Il s’envole pour deux mois à Paris puis revient en Côte d’Ivoire. Ce séjour a laissé de beaux souvenirs au DJ, et il y voit une belle opportunité économique. C’est ainsi qu’en 2005, pour son second voyage en France organisé par Désiré Kouadio, il décide de s’installer dans la capitale française malgré l’expiration de son visa. Sans papier, il est arrêté par la Police, et passe un mois en Centre de rétention administrative avant d’être rapatrié en Côte d’Ivoire. Entre temps, il avait sorti un 2e album intitulé Femmes en 2005 puis un album en collaboration avec Meiway en 2006 et un single intitulé Abidjan-Paris en duo avec Christy-B en 2007.

De retour sur la Lagune Ébrié, après deux ans et demi d’absence sur les scènes ivoiriennes, il signe son retour en duo avec Debordeaux Leekunfa. En 2008, depuis en duo avec Debordeaux Leekunfa, il sort un nouvel opus qui promeut une nouvelle danse appelée le Kpangor. Le concept et les singles qui s’ensuivent deviennent des succès sur le continent africain. Des tubes naissent dans un bref laps de temps : « Kpangor », « Confirmation Kpangor », « Lebede 2 », « 25 25 Arachide », « Bouddha ». Ces tubes s’imposent très vite et arrivent en tête des classements ouest-africains. Entre-temps, il sort des freestyles ou encore des attalakus qui rencontrent un tel succès qu’après leurs sorties, toutes les dix minutes en moyenne, un média musical ou un maquis les diffusaient il s’agit de « Spot 2009 » (août 2009), « le spécial Stéphane Sessègnon et Marie-Claude Sessegnon » (été 2009 en duo avec Debordeaux Leekunfa), « Interdit aux moins de 30 ans » (septembre 2009), « Retour en clash » (octobre 2009) et « Cadeau de fin d’année » (décembre 2009). Pour ses prestations scéniques il engage trois célèbres et talentueux danseurs dénommés Magicien, Ordinateur et Bébé sans os.

De l’été 2009 jusqu’à ce jour, Arafat DJ s’est fait successivement surnommé le Yorobo 5 500 volts, l’Apache 8 500 volts, Sao Tao, Yorobo 10 500 volts, Yorobo 12 500 volts, Commandant Koné Zabra, commandant Koné Baracuda, Commandant Koro hé Koro hé, Commandant Por Favor, le Tueur de taureaux, le Commandant 2 fois Koraman, le 2 fois koraman, le Termistocle et enfin César (Ave), Influemmento, Le zeuss, Beerus sama (Le destructeur).

Fort d’un tempérament chaud, DJ Arafat s’est fait aussi connaitre pour ses nombreux clashs contre ses collègues. Dans la longue liste de ces artistes on peut citer son ex danseur Magicien, DJ Lewis, Hamed Chala, DJ Rodrigue, Asalfo du groupe Magic System, Ariel Sheney ex membre de la Yôrôgang, Josey, Francky DiCaprio, Le Molare, Kedjevara, Jessy Matador, etc. Ses plus grands clashs ont été contre son rival actuel Serge Beynaud qu’il a toujours traité de PD et son ex-binôme Debordeau Leekunfa avec qui il s’est récemment réconcilié et projette de faire un concert à deux le 29 décembre prochain. Il s’en est pris aussi à des personnes hors du showbizness ivoirien. Ce sont Alisar Zena, Emma Lohoues, Coco Emilia, l’épouse de son rival Serge Beynaud Jacinta Gnolou, sa propre Mère Tina Glamour ou encore l’ex capitaine des éléphants de Côte d’Ivoire Yaya Touré.

Il est également auteur de multiples dérives dans le milieu musical ivoirien. En 2011, une polémique nait d’une vidéo affichant DJ Arafat en état d’ivresse et portant main sur son ex-compagne Alexia Vody Josephine Zeplenou. La vidéo met en scène DJ Arafat, accusant la jeune fille de l’avoir trompé avec son seul sponsor Jean-Olivier Akoun, cassant une assiette sur la tête d’Alexia Vody. Les réactions fusent et plusieurs associations pour le droit des femmes montent au créneau. En Mars 2016, une vidéo montre l’artiste en train de pousser violemment à terre et roulant de coups un fan qui voulait lui faire une accolade sur scène. Dans une vidéo live de facebook, Arafat se filme en train de corriger un de ses poulains nu et couché à même le sol pour cause, il lui reprocherait d’avoir de la drogue sous son toit. Le père a, par la suite, porté plainte. L’affaire portée à la justice a vu Arafat DJ condamné, par défaut, à 12 mois de prison ferme assorti d’une amende 20 millions de F CFA. De retour de son court exil en France, il n’a toujours pas purgé sa peine.

A l’instar de toutes ces controverses qui fondent sa personnalité, la carrière de DJ Arafat affiche, à ce jour, un regard plus que radieux et un bilan positif. En effet, depuis la sortie de son premier hit en hommage à DJ Jonathan, Arafat DJ est, sans contexte devenu le chanteur le plus populaire du pays. Chacun des singles sortis depuis a rencontré un grand succès. Le 13 août 2010, il devient le 1er DJ artiste du coupé-décalé à faire un concert en solo dans la plus grande salle de Côte d’Ivoire qui est le Palais de la Culture d’Abidjan. Et depuis lors, il remplit le Palais de la Culture d’Abidjan chaque 26 décembre.

Aussi tout au long de sa carrière, il a remporté de nombreux titres récompensant son immense talent : Deux Kora Awards, Deux fois Meilleur Artiste Côte d’Ivoire, Quatre fois Meilleur Artiste Couper Decaler, Une fois Kundé d’Or, Un Prix Abidjanshow, Une fois MTV Music Awards et Un Disque D’Or IvoirmixDj avec Frapper Naboula Tala. Il a également été Lauréat du Meilleur artiste africain Cérémonie Guinée Equatoriale, Lauréat du meilleur artiste Masculin Coupé Décalé 2016, César de la Musique Ivoirienne et Meilleur artiste masculin, Artiste de l’année au Coupé Décalé Awards 2016. A la fois Ange et Démon, même si ses conduites sont fort regrettables, force est de reconnaitre qu’Arafat s’est fait tout seul et que son abnégation et son dévouement dans son travail inspirent l’admiration.

Continuer la lecture
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

A LA UNE

SÉNÉGAL – “Éternelle”, somptueux chant d’amour inclusif de Jahman X-Press

Publie

le

Jahman opère un virage acoustique avec “Éternelle”, une musique qui mêle agréablement amour et inclusion, tout en harmonie. Le clip, disponible sur YouTube, fait déjà un carton. Pleine de poésie, cette chanson parle à toutes les sensibilités.

Éternelle, plus que des notes d’amour
L’amour est un sujet intemporel, inoxydable. Ce filon musical, surexploité par les artistes, peut parfois lasser les uns et les autres, et puis, bien souvent, on a le sentiment d’entendre des redites continuelles, comme une longue litanie. Chanter l’amour peut paraître facile au premier abord, cependant c’est une entreprise bien risquée. Jahman s’y est essayé. Et, après l’avoir écouté, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il a réussi. En effet, “Éternelle” réinvente la déclaration sentimentale. Il dit autrement ce que nous avons pris l’habitude d’entendre de sorte que ça nous paraît banal. Ici, il n’est pas seulement question d’un hommage à l’amour romantique, mais d’une ode, une ode à un sentiment intemporel et universel, qui unie fermement toutes les âmes – les unes aux autres. Il faut écouter cette chanson, pas seulement par son originalité. Il y a tout un programme; car dans ces notes, il y a une démarche artistique et sociale audacieuse. Pourquoi ? Ou plus précisément comment ? allez-vous me rétorquer. Jahman, dans cette chanson, intègre la langue des signes dans son clip. En le faisant, il rend, d’une part, un vibrant hommage à la communauté des sourds et muets, mais, par ce geste inclusif, il témoigne de sa volonté de faire de sa musique, de cette musique, un langage universel, un pont entre les cœurs, bien au-delà des barrières physiques ou culturelles. “L’amour, essence même de mon message, n’a pas besoin de mots pour exister”, affirme-t-il. On ne saurait mieux le dire.

Une vision artistique au service de l’humanité
Dans ce nouvel opus “Éternelle” – c’est au féminin –, Jahman parle d’amour. Cependant, il ne tombe jamais dans les clichés. Aussi, depuis le début de sa carrière, il s’est imposé comme un artiste original, une figure engagée, un défenseur de la liberté d’expression et des valeurs humaines. Avec “Éternelle”, déjà disponible sur les plateformes de téléchargement, l’artiste vient de franchir un cap, en ajoutant les minorités dans son combat. Dans ce texte, principalement en wolof, l’artiste emprunte les sentiers de l’inclusivité, et par ricochet de l’intégration sociale et de la richesse des différences. Dans ce clip, l’amour se conjugue en gestes, en regards et en émotions. Un beau triptyque. Pas vraiment besoin de phrasé pour comprendre, à la base, le message ; car, les signes se suffisent à eux-mêmes. Ce choix artistique démontre la capacité de Jahman à faire de son rap un outil d’éducation, de sensibilisation et de transformation sociale.

Jahman, figure incontestable du hip-hop sénégalais
À un moment donné de sa carrière musicale, tout artiste ressent un besoin d’explorer de nouvelles possibilités, de nouvelles choses, de nouvelles sonorités. Pour certains, il s’agit de revenir aux sources, aux racines de ses inspirations de départs. Par contre, pour d’autres, c’est un besoin inexpliqué de célébrer l’amour, gage d’une société harmonieuse et épanouie. Jahman choisit de s’inscrire dans le second volet : chanter l’amour pour tout le monde dans un langage imprégné d’une certaine universalité : la langue des signes. Ce chant en wolof traduit la volonté de l’artiste de ne pas se départir de ses racines, d’ancrer sa musique dans les réalités locales et de la rendre accessible à toutes les couches sociales. Jahman, c’est une voix, qui, comme une racine solide, s’enfonce dans les entrailles de cette terre nourricière qui est la terre africaine. C’est de cette sève-là que se nourrit ses chansons. Avec son flow unique et son timbre de voix si caractéristique, il allie dans “Éternelle” un message fort qui parle à toutes les couches sociales. C’est presque une nouveauté dans la musique sénégalaise. En faisant cela, il peut conquérir un public diversifié, aussi bien au Sénégal que dans la diaspora. “Éternelle” s’inscrit dans cette trajectoire, mais avec une touche particulièrement universelle, destinée à toucher toutes les sensibilités.

Éternelle, une chanson pour la postérité
Dans un univers musical souvent marqué par des thèmes répétitifs et des messages parfois superficiels, Jahman détonne avec ce nouveau single “Éternelle”. Cette chanson est partie pour s’inscrire durablement dans les consciences. “Éternelle”, plus qu’une simple chanson, est une leçon d’humanité, un appel vibrant à l’unité et à l’amour inconditionnel. Jahman, sans jamais se départir des thèmes qui lui sont chers, nous rappelle que l’art peut être un outil puissant pour construire des ponts et abattre les murs. Éternelle est une musique qui nous invite à dépasser les apparences et à embrasser ce qui nous relie tous : le cœur.

Continuer la lecture

A LA UNE

CONGO – Aly Moulady, précurseur de l’afro-urban congolais, signe son grand retour

Publie

le

Le Congo, c’est la terre du Ndombolo, du Bachengué, mais surtout de la rumba. Aly Moulady est celui qui a donné une nouvelle tournure à la musique congolaise. Avec ce qui deviendra la “Rumba RnB”, Moulady a creusé une brèche dans le terreau de la musique congolaise. Aujourd’hui encore, ce sont des milliers de jeunes artistes qui continuent de sortir de ce creuset.

Aly Moulady, le maître de l’afro-urbain is back
C’est en 1996 que Aly Moulady débarque dans le paysage musical congolais. Et, depuis lors, il continue de le marquer de son empreinte. Encore jeune étudiant à Ivry-sur-Seine, il débarque avec un album “Sérénade” de 10 titres qui va chambouler les normes de Rumba admises jusque-là. Dans cet opus intemporel mêlant rumba, RnB, rap et toast jamaïcain, il révolutionne la scène musicale en créant la “Rumba RnB” un style unique et visionnaire.

Une immense discographie
Avec des titres emblématiques comme « Pona Yo Mama », « À tous les potes du monde » ou encore « Bilelo », l’album “Sérénade” reste encore aujourd’hui dans les bars au Congo-Brazzaville. Cet album, une nappe sonore, lui vaudra une certaine plusieurs distinctions, notamment le titre de “Révélation musicale de l’année” en 1997, le “Tam Tam d’Or” du meilleur artiste en 2009, et un “Prix d’honneur” en 2012 saluant l’ensemble de sa carrière artistique. Fort de cette riche discographie “Sérénade” (1996), “Eldorado (2002)”, “Bouge !” (2005) et “Maxi Bonheur”, (2010), Aly Moulady compte de nombreux singles comme « Petit Cœur » (2021), « Mama » (2022) et « Motema » (2023). Loin de dormir, il est revenu avec le single “Éphéméride”, prélude à son nouvel album intitulé “Sur mesure”, prévu pour 2025. Comme il ne fait jamais rien dans la dentelle, nous sommes certains que cet album sera du lourd.

Aly Moulady

Moulady, un artiste au grand cœur
En 2010, Aly Moulady crée Villa 203, un label et espace artistique situé à Pointe-Noire. En partenariat avec la chanteuse Elsa Fila, il accompagne de jeunes talents dans divers domaines artistiques tels que la musique, la danse, la peinture et la poésie. Grâce à leur studio d’enregistrement, ces artistes bénéficient de productions selon les standards internationaux. Ses actions sur la scène musicale contribuent à renforcer l’excellence artistique congolaise à travers le monde. Aly Moulady a bourlingué aux quatre coins du monde. De Poitiers à Gant, en passant par Northampton et Marburg, il a captivé les foules avec des performances mémorables, comme lors des festivals Confort Moderne (2004) et Les Expressifs (2005). Il partage un lien extrêmement fort et profond avec son public à chacune de ses tournées.

Pionnier de l’afro-urban congolais
Aly Moulady, en revenant avec “Sur Mesure”, n’a qu’une idée : reconquérir la place qu’il a laissée vacante ; reconquérir sa place auprès de son public. Fidèle à sa marque de fabrique, ce nouvel album promet d’investir la scène musicale pour plusieurs années. Aly Moulady, pionnier de l’afro-urbain, est de retour pour faire briller de son talent la scène congolaise et au-delà.

Continuer la lecture

A LA UNE

RD CONGO – Tatiana Kruz : L’Étoile Montante de la Musique Congolaise

Publie

le

Tatiana Kruz, née le 10 juin 1995 à Kinshasa, s’affirme aujourd’hui comme une figure emblématique de la scène musicale congolaise. Depuis son plus jeune âge, elle est bercée par la musique, une passion qui l’accompagne tout au long de sa jeunesse passée à Lubumbashi. En 2009, elle retourne à Kinshasa avec une ambition claire : se consacrer entièrement à la musique, et plus particulièrement à la rumba congolaise, un genre qui fait partie intégrante de l’identité culturelle du pays.

Dès ses débuts, Tatiana Kruz se distingue par des collaborations avec des artistes de renom tels que Fally Ipupa, Karmapa et Tshala Muana. Ces collaborations lui permettent de se faire rapidement un nom sur la scène musicale congolaise et de s’imposer comme une artiste incontournable.

Tatiana Kruz

En 2016, Tatiana franchit une nouvelle étape dans sa carrière en sortant son premier album, « Target ». Ce projet, qui rencontre un succès immédiat, est le point de départ d’une série de singles qui confortent sa notoriété et séduisent un public de plus en plus large.
La consécration arrive en 2018 lorsqu’elle est désignée révélation de l’année en République démocratique du Congo. Son interprétation émotive de « Salela Nga Bikamwa », un hommage à la regrettée chanteuse gospel Marie Misamu, touche profondément le public et les critiques, renforçant son statut d’artiste à suivre.

Aujourd’hui, avec un style unique qui mêle tradition et modernité, Tatiana Kruz aspire à élargir son audience. Son nouvel EP « Piñata », principalement francophone, témoigne de cette volonté d’expansion. Avec ce projet, elle espère conquérir de nouveaux horizons tout en restant fidèle à ses racines musicales congolaises.

En somme, Tatiana Kruz incarne une nouvelle génération d’artistes congolais, passionnés et audacieux, qui portent haut les couleurs de leur culture tout en s’ouvrant à des influences internationales. Sa carrière en pleine ascension laisse présager un avenir prometteur sur la scène musicale mondiale.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +