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AFRIQUE DE L’OUEST

GHANA : Président Akufo-Addo pour «Des élections libres et régulières, une base pour renforcer la cohésion nationale»

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Le président de la République, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a déclaré que la tenue d’élections libres, équitables et transparentes, dont le résultat est incontestable, constitue une bonne base pour renforcer la cohésion entre les citoyens ghanéens et éviter des conflits inutiles.

S’exprimant lors de la conférence annuelle de l’Association du barreau du Ghana, bien que par des moyens virtuels, le lundi 14 septembre 2020, le président Akufo-Addo a expliqué que de 1992 à ce jour, la conduite des élections dans le pays a considérablement évolué.

Selon le président Akufo-Addo, la multiplicité actuelle des organisations médiatiques et le pouvoir des médias sociaux, l’existence d’urnes transparentes, la nature décentralisée du décompte et de la tabulation, et le mode de vérification des électeurs ont engendré une confiance croissante de la part des citoyens. dans le processus d’élection de leurs dirigeants.

Parallèlement à la compilation d’un nouveau registre des électeurs, avant la tenue des élections de décembre 2020, le président a expliqué que «tous ces processus améliorés ont renforcé la cohésion de la nation. Ils ont également rejeté comme fallacieuses les affirmations exprimées à diverses époques de notre histoire selon lesquelles la gouvernance démocratique engendrerait l’instabilité et les conflits ethniques.

Il a poursuivi: «En fait, certains sont allés jusqu’à affirmer que la démocratie était intrinsèquement étrangère à notre culture et à notre composition sociale. Le succès continu de la 4e République est la réponse la plus efficace à ce point de vue malheureux.

Alors que les conflits électoraux font des ravages dans certains pays africains, le président Akufo-Addo a déclaré que le Ghana avait été épargné de tels incidents, ajoutant que «nous avons le bon sens du peuple ghanéen à remercier pour cela, et nous devons continuer à agir comme des freins et contrepoids. les uns pour les autres.

Néanmoins, le Président a noté que les Ghanéens ne peuvent et ne doivent pas prendre cette chance pour acquise, exhortant tous les candidats, électeurs et citoyens à se conduire «de manière à nous maintenir ensemble en tant que peuple unique, indépendamment de notre ethnie, religion, sexe ou politique. différences et affiliations. Le Projet Ghana ne peut pas se permettre des agitations ethniques et des déclarations sectaires. »

Le Président était convaincu que le défi pressant pour le Ghana était de négocier de manière satisfaisante l’interface entre les élections et la gouvernance démocratique, le renforcement des institutions et le développement, la pauvreté, l’emploi et la croissance économique, l’objectif primordial étant d’enrichir la dignité du Ghanéen.

«Il existe de nombreux exemples de pays dans le monde où cette période stable de gouvernement constitutionnel et de gestion intelligente de l’économie a conduit à la prospérité générale. Au Ghana, nous pouvons les imiter avec profit, car nous pouvons y arriver, si nous y travaillons », a-t-il ajouté.

Le président Akufo-Addo s’est réjoui du fait que «la classe politique et les parties prenantes se sont mises d’accord sur la nécessité, face à la pandémie, de tenir les élections générales de décembre comme prévu pour soutenir l’évolution de notre ordre constitutionnel et maintenir la culture où l’autorité exécutive et législative n’est exercée dans la 4e République que par des fonctionnaires dûment élus. La démocratie ghanéenne sera la plus forte pour cet engagement partagé. »

Il a rassuré les membres du Barreau que son gouvernement déploie des efforts inlassables pour assurer la paix et la stabilité de la nation, alors que le Ghana entre dans les trois (3) derniers mois de la campagne électorale.

«Le Ghana a acquis à juste titre une réputation de pionnier de la gouvernance démocratique sur le continent, une réputation que je suis déterminé à maintenir et, en fait, à améliorer avant, pendant et après les élections du 7 décembre», a assuré le président.

À cette fin, il a appelé à la coopération et à l’assistance de tous les citoyens, en particulier des membres du Barreau, déclarant que «nous devons tous travailler ensemble pour créer l’environnement qui permettra au peuple ghanéen de prendre sa décision le 7 décembre. dans la liberté, la paix et la sécurité. C’est leur droit. »

En conclusion, le Président a ajouté que «lorsque mon temps sera écoulé, espérons-le, après quatre ans de plus, je veux céder la parole à mon successeur et au peuple souverain du Ghana, un pays qui est plus grand, plus juste, plus fort, plus cohésif, plus prospère et plus solidaire que je ne l’ai rencontrée en 2017. C’est l’engagement solennel dans lequel je me suis engagé. »

Source : nanaakufoaddo.org

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AFRIQUE DU SUD –  Le principal parti de l’opposition a lancé sa campagne 

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Ce samedi 17 Février à Pretoria en Afrique du Sud, le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a lancé sa campagne électorale. Sept points sont annoncés par le chef du parti, John Steenhuisen, pour sauver le pays.

Ce samedi 17 Février, les partisans de John Steenhuisen étaient nombreux sur la pelouse des Unions buildings située près du siège du gouvernement. L’opposant John Steenhuisen en a profité pour présenter son programme en sept points pour « sauver l’Afrique du Sud ».

Devant une foule immense, John Steenhuisen a parlé des maux qui étouffent l’économie sud-africaine et qui ont provoqué une crise sociale. Il a également déclaré que son parti Alliance démocratique s’engage à réduire les taux de criminalité. Son ambition est de créer deux millions d’emplois, de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité qui paralysent le pays et de mettre en place un climat de cohésion sociale. Le plan détaillé de l’alliance Démocratiquei vise à apporter des solutions concrètes aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.

John Steenhuisen a aussi mis l’accent sur la lutte contre la corruption. Il a appelé aux populations de voter pour le parti Alliance démocratique pour éradiquer la corruption qui a ruiné le parti au pouvoir depuis 30 ans.

Un message fort dans un lieu mythique qu’est les Unions buildings, siège du gouvernement de l’ANC (Congrès National Africain), parti au pouvoir depuis trois décennies.

C’est dans une ambiance festive avec le groupe “Les Confretis » que s’est terminée le meeting. Les leaders et alliés du parti démocratique ont rejoint John Steenhuisen sur la scène pour une photo de famille.

La date officielle des élections n’est pas encore annoncée mais l’alliance Démocratique est déterminée à faire entendre sa voix en ces périodes pré-électorales.

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Manifestations pour exiger une nouvelle date pour la présidentielle

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Au Sénégal, des centaines de personnes sont sorties ce samedi 15 février pour manifester dans les Deux voies de Liberté VI à Dakar la capitale. Ils réclament le respect du calendrier républicain et une nouvelle date pour la présidentielle qui devait se tenir le 25 février prochain. Suite au report de la date de l’élection par le Président Macky Sall, la plateforme Aar Sunu Élection (protégeons notre Élection) a appelé à une marche dite silencieuse.

De nombreux Sénégalais se sont déplacés pour répondre à l’appel du collectif Aar Sunu Élection qui regroupe des entités de la société civile et des Partis de l’opposition. Encadrés par la gendarmerie et la police, les manifestants l’ont débuté au rond-point de la SIPRES pour  terminer aux Deux voies de Liberté VI près du quartier populaire de Grand Yoff. La marche autorisée par les autorités sénégalaises, s’est déroulée dans le calme. Les manifestants sont venus de partout pour réclamer leur droit. Certains ont brandit des pancartes où est inscrit « Respecter le calendrier électoral » ; « Nous voulons des élections » entre autres réclamations. D’autres sont habillés en t-shirt floqué Aar Sunu Élection arborant des foulards aux couleurs nationales. Ils ont demandé la libération de leur leader Ousmane Sonko mais aussi de détenus politiques.

Les candidats dont le dossier de parrainage a été validé par  le conseil constitutionnel  notamment  Malick Gakou de Grand Parti, Aliou Mamadou Dia du PUR, Déthé Fall de PRP ou encore les membres de la coalition Diomaye Président  ont participé à la manifestation.

Dans une déclaration conjointe remise aux journalistes à l’issue de la manifestation, les organisateurs de Aar Sunu élection qui regroupe des organisations qui se réclament de la société civile, ont appelé au maintien de la mobilisation citoyenne pour le respect du calendrier électoral, tel défini dans la Constitution du Sénégal.  

Les organisateurs ont aussi magnifié la décision du conseil constitutionnel qui annule le report de l’élection présidentielle qu’il juge contraire à la Constitution et  qui recommande sa tenue dans les “meilleurs délais ’’. Elle a annulé en même temps le décret qui a permis à Macky Sall le 3 février dernier à travers son discours à la Nation, de pousser les élections au 15 décembre prochain. Ainsi, selon un communiqué de la présidence par son porte parole Yora Dia, le président de la République Macky Sall dit se conformer avec le conseil constitutionnel et s’engage à exécuter la décision de cette haute juridiction.

Pour rappel,  le vote pour le report de la présidentielle s’était déroulé sous la contrainte. Des députés de l’opposition avaient manifesté leur désaccord avant d’être expulsés de l’hémicycle par les forces de l’ordre et la Gendarmerie nationale. Suite à l’adoption de cette loi jugée anticonstitutionnelle par l’opposition et la société civile, des manifestations avaient éclaté sur tout le territoire. Des manifestations qui ont coûté la vie à trois individus. 

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POLITIQUE

SÉNÉGAL – Harcèlement, altération de nourritures, interdiction de communications : la Coalition Diomaye Président alerte sur les conditions de détention de son candidat

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Bassirou Diomay Faye

La Coalition Diomaye Président alerte sur les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye Faye. Les membres de ladite coalition informent que ses jours de visite ont été modifiés et il ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis dans l’enceinte de la Cour. Il lui est également interdit de communications téléphoniques. Sur ce, la coalition Diomaye Président dénonce cet acharnement contre son candidat et tient pour responsable le régime de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale de leur candidat.

« À la suite du lancement officiel de la Coalition Diomaye Président et des adhésions massives de leaders de l’opposition, il était attendu du pouvoir en place qu’il rétablisse le candidat Bassirou Diomaye Faye dans ses droits, notamment dans le contexte d’une élection présidentielle dont il est incontestablement le favori », peut-on lire dans un communiqué.

Toutefois, la Coalition annonce que l’Administration pénitentiaire, placée sous la responsabilité du Ministre de la Justice, a décidé de durcir unilatéralement et sans raison justifiée les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye FAYE par:

« Une modification unilatérale de ses jours de visite désormais, le candidat Bassirou Diomaye Faye ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis, et ce dans l’enceinte même de la Cour. Une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte que le candidat favori à l’élection présidentielle dont la campagne commence dans deux jours entretient des conversations dont l’objet est politique. Un harcèlement continu la chambre du candidat Bassirou Diomaye Faye est désormais perquisitionnée à tout bout de champ ».

D’ailleurs, elle note une « absence de mesures sécuritaires malgré son statut de candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et des alertes multiples sur de probables altérations de la nourriture qui lui est servie. Le candidat Bassirou Diomaye Faye ne prend plus le petit déjeuner ».
La coalition Diomaye Président dénonce cet acharnement contre son candidat. « Nous dénonçons fermement cette énième violation du principe d’égalité entre les candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Nous réclamons la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye pour qu’il participe activement à la campagne électorale ».

En tout état de cause, souligne-t-elle, « l’Etat du Sénégal a la responsabilité d’assurer sa protection s’il décide injustement de le maintenir dans les liens de la détention ».

En somme, la Coalition Diomaye Président indique que « Macky Sall, Aissata Tall Sall et Amadou Ba seront tenus pour responsables de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale du candidat Bassirou Diomaye Faye ».

Source : Pressafrik

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