MALI
MALI – Le musicien Salif Keita nommé conseillerdu Chef de la Junte
La star malienne de la musique Salif Keïta a été nommée conseiller du chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, indique un décret publié lundi 14 août 2023.
L’artiste fait partie d’une liste de cinq personnes nommées « conseillers spéciaux » du chef de l’Etat malien, dit le décret daté du 11 août. Le texte ne précise pas quel rôle est dévolu à Salif Keïta.
Grand nom de l’afropop et de la World Music, Salif Keïta, 73 ans, se signale aussi par son engagement politique et, depuis l’avènement des colonels à la suite d’un putsch en 2020, par son soutien à la junte.
Il est nommé une semaine après l’annonce de sa démission d’une assemblée mise en place par les militaires et tenant lieu d’organe législatif.
« Je resterai toujours l’ami incontesté des militaires de mon pays », disait-il dans sa lettre de démission lue à la tribune.
M. Keïta a exprimé publiquement son adhésion au discours de souveraineté des autorités. Il a ouvertement réclamé il y a quelques mois le départ de la mission de Casques bleus de l’ONU (Minusma), depuis officiellement annoncé par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Mali est en proie depuis 2012 à l’expansion jihadiste et à une crise multidimensionnelle profonde. Les violences parties du nord se sont propagées au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins.

AFRIQUE
MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation
Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».
« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».
Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».
AFRIQUE
MALI – Berlin et Rome emboîtent le pas à Washington et appellent leurs ressortissants à quitter le pays
Après les États-Unis mardi 28 octobre 2025, l’Allemagne et l’Italie ont, à leur tour, appelé mercredi leurs ressortissants à quitter le Mali. Cette décision intervient alors que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), affilié à al-Qaïda, intensifie ses attaques contre les convois de carburant à destination de Bamako, aggravant une pénurie d’essence déjà critique dans la capitale.
Depuis jeudi 30 octobre au matin, les comptes favorables à la junte ont diffusé sur les réseaux sociaux des images de camions-citernes escortés par l’armée, affirmant qu’un convoi de carburant est enfin entré dans la ville. Sur place, la vente d’essence est désormais rationnée, et les prix flambent sur le marché noir.
À Bamako, une grande partie du parc automobile est à l’arrêt. L’ORTM a annoncé la mise en circulation d’une trentaine de bus solidaires pour pallier le manque de transport.
Sur le plan économique, la situation est alarmante : coupures d’électricité répétées, fermeture des écoles et ralentissement généralisé des activités. Depuis début septembre, le Jnim maintient un blocus autour de la capitale, s’en prenant aux camions venus des pays voisins. La dernière attaque recensée remonte à mardi, à une cinquantaine de kilomètres de Kati, la ville-garnison stratégique du pouvoir militaire.
D’après plusieurs sources proches du pouvoir malien, le Niger aurait ordonné l’envoi d’une centaine de citernes de carburant vers Bamako, un geste présenté comme une marque de solidarité régionale. Dans ce contexte tendu, des voix comme celle du chercheur sénégalais Alioune Tine appellent à une mobilisation africaine dépassant le cadre de l’AES, afin d’éviter une catastrophe humanitaire et économique dans la capitale malienne.
AFRIQUE
MALI – Washington appelle ses ressortissants à quitter le pays face à la dégradation sécuritaire
Les États-Unis tirent la sonnette d’alarme sur la situation au Mali, exhortant leurs ressortissants à quitter le pays sans délai. Dans un message d’alerte du département d’État, Washington recommande à tous les citoyens américains encore présents sur le territoire malien de partir « immédiatement par avion commercial », invoquant une détérioration rapide des conditions de sécurité.
Selon la note officielle, les routes terrestres vers les pays voisins présentent désormais un risque élevé en raison de la multiplication des attaques terroristes sur les axes nationaux. Les autorités américaines craignent que ces itinéraires deviennent totalement impraticables, voire mortels, dans les jours ou semaines à venir.
Pour les Américains qui choisiraient de rester, l’ambassade des États-Unis à Bamako recommande la mise en place de plans d’urgence, incluant la possibilité de rester confinés sur une longue période.
Le département d’État évoque également une série de facteurs aggravants :
- — ruptures d’approvisionnement en carburant,
- — fermeture des écoles et universités,
- — tensions entre l’armée malienne et des groupes armés terroristes dans les environs de Bamako.
Ces éléments combinés, selon Washington, accentuent l’imprévisibilité de la situation et compromettent la sécurité des civils étrangers.
En filigrane, les États-Unis redoutent que le Mali — déjà fragilisé par le retrait de plusieurs partenaires occidentaux et par une présence accrue d’acteurs militaires non traditionnels — bascule dans une phase de conflit ouvert autour de la capitale.
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