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AFRIQUE DE L’EST

SENEGAL : Cacophonie autour d’un consensus.

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La particularité des élections législatives du 30 juillet prochain réside sur le nombre pléthorique de listes, 47 au total. Pour la première fois, au Sénégal, on a une liste aussi importante de partis pour la législature. Une situation qui semble surprendre la cellule chargée d’organiser ce rendez-vous électoral. “Comment faire avec ces 47 listes ?” C’est la question que se posent les autorités et mais également les citoyens qui doivent les départager par leur vote. Si pour certains, il faudrait choisir entre 5 et 10 et non parmi 47, pour d’autres, il serait plus judicieux de prendre en compte tous les inscrits pour respecter le code électoral.

La CENA, la Commission National Electorale Autonome avait organisé une rencontre vendredi 30 juin 2017 avec les mandataires des 47 listes. Son objectif premier était de tenter de trouver un consensus afin de pouvoir faire des modifications de l’article L.78 dans le but  de permettre à l’électeur de prendre cinq bulletins au lieu des 47 avant de passer à l’isoloir. Après cette rencontre la CENA avait noté des contestations de certains leaders politiques. Mais cette situation n’a pas empêché cette dernière de se réjouir dans une note :  «La CENA adresse ses vives félicitations pour la qualité des contributions aux discussions et la clarté des positions exprimées. Un consensus s’est dégagé en faveur de la proposition que la CENA a émis.». La proposition consistait à choisir 5 parmi les 47 listes. Mais face au doute des électeurs, la Commission rassure : « La modification ne porte préjudice et n’octroie aucun avantage à une liste.» dit-elle.

« On nous parle d’un consensus qui ne nous regarde pas. Un consensus auquel nous n’adhérons pas.»

Lors de cette rencontre, seuls 44 représentants sur les 47 listes étaient présents. Ce qui donne droit à la présidente du mouvement AND et à la présidente du groupe parlementaire des Libéraux Aïda Mbodj de rejeter ce consensus. « On nous parle d’un consensus qui ne nous regarde pas. Un consensus auquel nous n’adhérons pas.» a-t-elle fustigé. Selon elle, les 3 mandataires absents lors de cette rencontre, est dû au fait que tout le monde n’a pas été invité. «Ils sont allés jusqu’à dire qu’ils ont convié tous les mandataires des 47 listes en compétitions. Nous n’avons pas été conviés. Ils ont appelé tout le monde sauf nous.» a-t-elle souligné.

Ousmane Sonko président de PASTEF avait un mandataire présent, il affirme  : « Il n’y a pas eu de consensus. Notre mandataire était bien présent. Mais le gros de l’opposition n’était pas d’accord. Ce que j’appelle le gros de l’opposition, ceux sont les deux Manko composés des coalitions de Khalifa et celle du PDS, la coalition d’Abdoul Mbaye, la coalition de Gadio, notre coalition, etc. Toutes ces coalitions là ont boudé et ne sont pas avec le consensus. Et aujourd’hui, si vous enlevez ces coalitions de l’opposition, il n’y a aura plus d’opposition au Sénégal.«.

Cependant, malgré la remise en cause du consensus et son rejet par les partis d’opposition, le ministre de l’intérieur Abdoulaye Diallo n’a pas hésité à annoncer qu’il y aura belle et bien un projet de loi pour valider la décisions de la CENA.  “La Cena nous a rendu compte de ce qui s’est passé. Et là, nous allons faire un  projet de loi portant sur la modification de l’article L.78 dans cette semaine. Après ce sera au président de la République de saisir l’Assemblée nationale pour validation » a-t-il déclaré.

A moins d’un mois des élections législatives, le ring électoral est à son paroxysme.

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A LA UNE

KENYA – Le Parlement approuve le déploiement de policiers en Haïti

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Le parlement kényan a donné son feu vert, jeudi 16 novembre 2023 pour le déploiement d’un millier de policiers en Haïti, dans le cadre d’une mission soutenue par l’ONU. Une décision qui suscite de vives oppositions dans le pays. 

Le petit État caribéen reste plongé dans le chaos et la violence des gangs. Le parlement kényan a approuvé, jeudi 16 novembre, le déploiement d’un millier de policiers en Haïti, dans le cadre d’une mission soutenue par l’ONU, malgré les critiques au projet dans le pays d’Afrique de l’Est. Début octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU avait donné son feu vert à l’envoi en Haïti d’une mission multinationale menée par le Kenya pour aider la police haïtienne.

Le pays est en proie à la violence des gangs qui contrôlent 80 % de la capitale, le nombre de crimes graves ayant atteint des records, selon la représentante de l’ONU dans le pays. « Les oui l’emportent », a laconiquement déclaré la vice-présidente du parlement kényan, Gladys Boos Shollei, après avoir demandé aux élus de se prononcer à voix haute.

Pour l’opposition « ce déploiement est une mission suicide » pour les policiers

Ce déploiement reste toutefois suspendu par la Haute Cour de Nairobi, qui examine à partir de jeudi un recours déposé par un opposant. Ce dernier estime que cette mission est inconstitutionnelle. Si Nairobi a promis un millier de membres de forces de l’ordre, le nombre total et la composition de la force, soutenue par les États-Unis, ne sont pas finalisés.

Le Kenya a déjà participé à plusieurs opérations de maintien de la paix dans des pays voisins (RD Congo, Somalie) et dans diverses parties du monde (Liberia, Timor oriental, ex-Yougoslavie…). Le gouvernement kényan essuie de vives critiques depuis l’annonce de sa décision d’envoyer des policiers en Haïti, pays hautement instable et dangereux.

Des ONG de défense des droits humains soulignent que la police kényane a l’habitude de recourir à la force, parfois létale, contre des civils, ce qui constitue un risque majeur dans un pays où de précédentes interventions étrangères ont été marquées par des violations des droits humains. L’opposant à l’origine du recours, Ekuru Aukot, a affirmé sur X (ex-twitter) que « ce déploiement est une mission suicide pour nos 1 000 policiers ».

Selon le ministre de l’Intérieur, Kithure Kindiki, le budget global pour le déploiement des policiers pendant un an s’élève à 600 millions de dollars. Nairobi a demandé le 9 novembre que le financement de la mission soit assuré par les États membres de l’ONU. « Nous n’envoyons pas une force d’occupation, nous envoyons une force pour soutenir les structures déjà existantes dans ce pays sur la base de leur demande », avait-il assuré. 

Une « mission pour l’humanité », selon le président William Ruto 

Le président William Ruto a, quant à lui, affirmé qu’il s’agissait d’une « mission pour l’humanité » dans un pays ravagé selon lui par le colonialisme. D’après la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée en octobre par 13 voix pour et 2 abstentions (Chine et Russie) après de difficiles négociations, cette « mission multinationale de soutien à la sécurité », non onusienne, est créée pour « une période initiale de douze mois », avec une réévaluation au bout de neuf.

La résolution appelait, d’autre part, la future mission à « prendre les mesures appropriées en matière de gestion des eaux usées » pour empêcher la propagation de maladies. Une recommandation probablement destinée à rassurer les Haïtiens, qui gardent un très mauvais souvenir de la dernière force internationale déployée sur leur territoire.

Des Casques bleus de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), présente de 2004 à 2017, avaient en effet apporté le choléra, entraînant une épidémie ayant fait plus de 10 000 morts. Cet épisode explique en partie que la future force ne se fasse pas sous drapeau de l’ONU.

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POLITIQUE

SOUDAN – Les deux généraux se concentrent autour des bases militaires après de violents combats

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Les combats ont fait rage mardi 27 juin 2023 à Khartoum entre les paramilitaires qui menacent de prendre la ville et l’armée qui appelle désormais tous les jeunes du Soudan à s’engager sous les drapeaux, à la veille de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha.

capitale, les combats entre l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohammed Hamdane Dogolo, dit « Hemedti », se concentrent désormais autour des bases militaires. Les FSR sont, depuis le début de la guerre, le 15 avril, présentes en masse dans les quartiers résidentiels où elles avaient établi de longue date leurs bases. L’armée, elle, tente de jouer de son principal atout : les airs, qu’elle contrôle seule, sans que son infanterie parvienne à prendre pied dans l’immense ville traversée par deux bras du Nil.

Depuis plusieurs jours, les FSR tentent de prendre les dernières bases de l’armée dans la capitale où se terrent encore des millions d’habitants – près d’un million et demi sont partis, fuyant les balles perdues et les coupures d’eau et d’électricité sous une chaleur harassante. Les FSR ont pris le QG de la police et son immense arsenal dans le sud de Khartoum et elles ont harcelé ce mardi l’armée sur des bases dans le centre, le nord et le sud de Khartoum, ont rapporté des habitants à l’AFP. Si elles prennent ces dernières bases, elles auront pris le contrôle de Khartoum, assurent les experts.

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AFRIQUE DE L’EST

TANZANIE – Le Président rencontre le président du directoire et la CEO de la fondation Merck

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Le Président du Directoire et la CEO de la Fondation Merck rencontre le Président Tanzanien pour discuter de l’intensification de leurs programmes de santé afin de transformer le paysage des soins aux patients en Tanzanie. « Nous avons fourni 37 bourses d’un diplôme d’un an et d’un master de deux ans à des médecins tanzaniens en partenariat avec le Ministère Tanzanien de la Santé, et nous continuerons à augmenter le nombre de bourses accordées à médecins dans de nombreuses spécialités médicales mal desservies et critiques », dit la sénatrice Dr Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck.

La branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, souligne son engagement à renforcer les capacités de soins de santé en Tanzanie lors de sa réunion de haut niveau avec S.E. Dr. Samia Suluhu Hassan, Président de la République Unie de Tanzanie. La discussion menée par le Professeur Dr. Frank Stangenberg Haverkamp, Président du Directoire de la Fondation Merck BOT et la Sénatrice Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck, pour discuter de la mise à l’échelle des programmes de la Fondation Merck pour renforcer les capacités de soins de santé et transformer le paysage des soins aux patients en plus de 36 spécialités médicales critiques et mal desservies en Tanzanie.

La sénatrice a déclaré : « Ce fut un plaisir de rencontrer le Président de la Tanzanie. Notre vision est de fournir des solutions de soins de santé de qualité et équitables aux populations mal desservies et vulnérables, menant l’Afrique et le reste du monde vers un avenir plus sain. Nous nous engageons à transformer le paysage des soins aux patients en Afrique grâce à nos programmes de bourses. Jusqu’à présent, plus de 1580 bourses ont été accordées à de jeunes médecins de 50 pays dans 36 spécialités médicales critiques et mal desservies.

Ce fut un grand honneur de rencontrer S.E. Dr. Samia Suluhu Hassan, Président de la République-Unie de Tanzanie pour souligner notre engagement continu envers la santé et le développement social en Tanzanie. C’est une grande dirigeante ; nous, toutes les femmes africaines, sommes vraiment fières de ses grandes réalisations et de son succès. Elle est un véritable modèle pour nous tous. »

La Fondation Merck a récemment organisé le Sommet des Anciens de la Fondation Merck en Tanzanie pour rencontrer leurs anciens et une cérémonie de remise des prix pour reconnaître les gagnants des Prix de la Fondation Merck. Le Sommet était co-présidé par le Prof. Dr. Frank Stangenberg Haverkamp et la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck. Au cours du Sommet, la Fondation Merck a également organisé la 2ème édition de sa Formation des Médias sur la Santé pour les représentants des médias tanzaniens en partenariat avec le Conseil des Médias de Tanzanie et le Dar es Salaam City Press Club (DCPC). La formation a été menée pour souligner le rôle important que jouent les médias pour influencer notre société afin de créer un changement culturel dans le but de résoudre un large éventail de problèmes sociaux et de santé tels que : briser la stigmatisation liée à l’infertilité, soutenir l’éducation des filles, l’autonomisation des femmes, mettre fin aux mariage des enfants, mettre fin aux MGF, arrêter la VBG, sensibiliser sur le diabète, etc.

De plus, la CEO de la Fondation Merck a annoncé l’appel à candidatures pour 8 prix importants pour les médias, les musiciens, les créateurs de mode, les cinéastes, les étudiants et les nouveaux talents potentiels.

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