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CINÉMA

SÉNÉGAL – Moussa Sène Absa, l’ogre du cinéma sénégalais en grande affiche du Festival cinémas d’Afrique – Lausanne

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Attention, on commence au clap ! Action ! Le Festival cinémas d’Afrique – Lausanne, en Suisse, reprend après deux années d’interruption dûes au Covid-19. Gros plan sur une grande figure du cinéma Sénégalais, Moussa Sène Absa. 

Cette 16e édition du Festival cinémas d’Afrique – Lausanne va ouvrir ses portes du 17 au 21 août 2022 aux lieux consacrés : la Cinémathèque suisse et au Casino de Montbenon. Les organisateurs vont “consacrer une rétrospective au cinéaste sénégalais, Moussa Sène Absa”. “Cet artiste aux talents multiples, disent-ils, nous rappelle la richesse et la diversité créative du continent africain». Quand je dis « ogre », il faut entendre par là qu’il avale tout sur son passage : prix et distinctions – l’insatiable réalisateur dévore tout.

Venu au monde en 1958 à Dakar, au Sénégal, Moussa Sène, à l’état civil, figure aujourd’hui en bonne place sur la liste des pionniers du cinéma africain, notamment celle du Sénégal. Il a été élevé par sa mère, Absa ; son père sort de la vie trois jours après sa naissance. Comme quoi, il ne peut y avoir deux capitaines dans le même bateau. Très tôt, ses ambitions artistiques le font glisser vers les planches du Théâtre Daniel Sorana de Dakar. Il y apprend les mécaniques du 7e art : décors, trucages, réalisation… Tout ce dont un homme de cinéma a besoin. Pointilleux à l’excès, il ne va pas tarder à s’y faire un nom.

Moussa Sène Absa ©Page Facebook Moussa Sène Absa

Moussa Sène Absa a débuté sur les planches en tant que metteur en scène “La légende de Ruba”, une comédie musicale. Une première à l’époque. Il écrit le scénario de “Les Enfants de Dieu” qui sera primé au Festival du Film Francophone de Fort-de-France. Curieusement, le film ne sera jamais réalisé. La consécration vient avec son chef-d’œuvre artistique : son premier court-métrage : “Le Prix du Mensonge” en 1988. Le film sera Tanit d’argent aux journées cinématographiques de Carthage. Sur le continent, il est désormais une valeur sûre, un homme sur lequel le cinéma africain peut compter. Moussa Sène Absa séduit le jury du FESPACO avec son film “Tableau Ferraille” en 1997 : le public ne tarit pas d’éloges à son encontre. Ce n’est pas tout. En 2003, il réalise un long-métrage qui sera primé au Festival International du Film de Berlin. Tout ce qu’il touche draine du monde. Ses films sont toujours couronnés de succès, tant au Sénégal qu’à l’international.

Moussa Sène Absa ©Page Facebook Moussa Sène Absa

À ce festival, parmi les pays à l’honneur, il y aura le Bénin, la Tunisie, l’Egypte, le Madagascar, le Nigeria et la Somalie. En plus du Sénégal. Plus de 60 films seront projetés pour la rétrospective consacrée à Moussa Sène Absa. Trois films de cet homme de cinéma accompli (peintre, acteur, scénariste, producteur, écrivain et musicien) avide de perfectionnement et de progrès cinématographique seront projetés à la Cinémathèque suisse : “Ça twiste à Popenguine” (1993), “Yoolé” (Le sacrifice) et “Tableau ferraille” (1995).

Le film “Madame Brouette” de Moussa Sène Absa fera l’ouverture du Festival de Lausanne, le 17 août 2022. Le réalisateur sera de la partie. L’honneur qui lui fait va au-delà de sa propre personne : à travers lui, c’est tout le cinéma africain qui est célébré. En tant qu’africain, nous sommes heureux de le voir partir pour la Suisse avec espoir de retour, bien entendu, pour le rayonnement du cinéma africain. L’industrie du film africain trace ses sillon entre Bollywood et Hollywood.

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CINÉMA

MAROC – Le Maroc est à l’honneur à la 76e édition du festival de Cannes par Asmae el moudir

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Maryam Touzany, en tant que membre du jury officiel du 76e Festival de Cannes, jouera un rôle clé dans l’évaluation et la sélection des films en compétition. En tant que membre du jury, elle apportera son expertise, son point de vue et son jugement éclairé pour déterminer les lauréats dans différentes catégories. La participation de Maryam Touzany en tant que membre du jury souligne l’importance de la diversité et de la représentation dans le processus de sélection du Festival de Cannes.

Les 4 films soutenus par les «Ateliers de l’Atlas» sélectionnés :

1.Asmaa EL MOUDIR – La mère de tous les mensonges :
Ce film, réalisé par Asmaa El Moudir, est présenté dans la sélection officielle du 76e Festival de Cannes. « La mère de tous les mensonges » explore les thèmes de la vérité, de la manipulation et des conséquences qui en découlent. Le film plonge les spectateurs dans une histoire captivante où les mensonges d’une mère ont un impact profond sur la vie de sa famille et de son entourage. À travers une narration puissante, le film aborde des questions universelles sur l’intégrité, la confiance et la responsabilité.

2. Faouzi BENSAIDI – Déserts :
« Déserts », réalisé par Faouzi Bensaidi, est un autre film marocain sélectionné dans la catégorie officielle du Festival de Cannes. Ce long métrage explore les thèmes de l’isolement, de la quête d’identité et de la recherche de sens dans un monde moderne complexe. Le film suit le parcours d’un protagoniste confronté à des déserts physiques et émotionnels, luttant pour trouver sa place dans un environnement en constante évolution. Avec des paysages magnifiques et une réflexion profonde sur l’existence humaine, « Déserts » promet une expérience cinématographique intense et introspective.

3. Kamal LAZRAQ – Les Meutes :
« Les Meutes », réalisé par Kamal Lazraq, est un film marocain sélectionné dans la catégorie officielle du Festival de Cannes. Ce film aborde des thèmes sociaux et politiques contemporains en explorant les dynamiques de groupe et les mouvements collectifs. À travers une narration puissante et provocatrice, le réalisateur met en lumière les tensions, les aspirations et les luttes qui émergent au sein des meutes, symbolisant ainsi les dynamiques sociales complexes de notre époque. « Les Meutes » offre une réflexion profonde sur la nature humaine, les aspirations individuelles et le pouvoir des mouvements collectifs.

4 .Zineb WAQRIM – Ayyur :
« Ayyur », réalisé par Zineb Waqrim, est un autre film marocain présenté dans la sélection officielle du Festival de Cannes. Ce long métrage explore l’histoire d’une jeune femme confrontée à des traditions patriarcales et à des contraintes sociales dans un contexte rural. À travers son parcours de résilience et d’émancipation, le film aborde des thèmes tels que la liberté individuelle, l’égalité des genres et la quête de son identité. « Ayyur » offre une perspective unique sur les défis auxquels sont confrontées les femmes marocaines et la recherche de leur propre voix dans une société traditionnelle.

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AFRIQUE – Deux films africains à l’honneur au Festival de cannes

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Le 76e Festival de Cannes a annoncé le 13 avril dernier les films choisis pour participer à sa compétition officielle. Deux productions africaines ont été retenues pour tenter de remporter la Palme d’Or de cette édition qui se tiendra du 16 au 23 mai prochain.

Deux films africains ont été sélectionnés pour essayer de remporter la Palme d’Or au festival de Cannes. L’information a été rendue publique lors de l’annonce officielle des

19 films seront en lice pour décrocher la 76e palme d’or du festival de cannes prévu du du 16 au 23 mai prochain. L’Afrique n’est pas en reste avec deux films sélectionnés. Parmi eux, on retrouve « Banel et Adama » de la cinéaste franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy (photo), et « les filles d’Olfa » de la Tunisienne Kaouther Ben Hania. Tourné en langue pulaar, variété du peul principalement parlée au Sénégal, avec une équipe majoritairement sénégalaise, Banel et Adama semble accorder beaucoup d’importance à l’identité qu’elle véhicule.

Les filles d’Olfa un documentaire qui suit les tumultes de la vie d’une femme dont les deux filles adolescentes se radicalisent et rejoignent l’organisation terroriste Daesh en Libye.

« Les regards se tournent davantage vers l’Asie depuis une vingtaine d’années, avec d’autres pays comme le Japon, et maintenant vers l’Afrique parce que c’est de là que viennent un certain nombre de jeunes cinéastes d’Afrique du Nord, d’Afrique de l’Est, d’Afrique anglophone ou d’Afrique subsaharienne, comme le Sénégal qui est en compétition », explique Thierry Fremaux, directeur du Festival de Cannes.

Les deux réalisatrices ne sont pas les seules à représenter le continent africain. Le Soudanais Mohamed Kordofani, le Congolais Baloji Tshiani, ainsi que les Marocains Kamal Lazraq et Asmae El Moudir ont également été retenus dans la section « Un certain regard » de la sélection officielle dédiée aux jeunes talents et à l’innovation.

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MARODI/KALISTA – La scénariste Kalista Sy fait condamner la maison de production Marodi

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Marodi a été condamnée à payer 21 millions de francs CFA à la réalisatrice et scénariste Kalista Sy. Cette dernière, Khadidiatou Sy à l’état civil, est connue pour avoir écrit les premières parties de la série à succès «Maîtresse d’un homme marié» avant de rompre les amarres avec la maison de production.

Les Échos, qui donne l’information, précise que la décision a été prononcée par le tribunal du commerce statuant publiquement et contradictoirement en matière commerciale et en premier ressort. Le journal ajoute que l’audience a été présidée par Pape Diabel Ndir assisté de Ibrahima Sow et Ramatoulaye Sané Ba.

Kaliste et Marodi se sont séparés alors Maîtresse d’un homme marié était au zénith de son succès. Les Échos signale que d’aucuns croyaient à une rupture à l’amiable alors que la fin de leur collaboration avait débouché sur un procès suite à une plainte de la réalisatrice devant la première chambre.

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