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SENEGAL : Omar Ka, l’humoriste franco-sénégalais qui terrorise la toile par ses sketches.

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Omar Ka est français d’origine sénégalaise. Il est âgé de 24 ans, il est né et vit à Meaux. Il utilise comme nom de scène “Jo_lalegende” qui selon lui est un personnage qui donne le sourire voire des éclats de rire à travers des vidéos humoristiques. L’enfant du rire met en valeur son continent : l’Afrique. Féru de sport, il joue au basket depuis l’âge de 6 ans, il évolue actuellement comme basketteur sur le plan national. Il est également animateur sportif pour des enfants dans le club dans le 20ème arrondissement, un honneur pour lui de pouvoir travailler au côté des enfants et transmettre son expérience. En parallèle il fait des vidéos sur les réseaux sociaux. Il joue aussi dans une web série africaine qui s’appelle « Caste social » du groupe Wagadou.

Ze-Africanews.com : Comment êtes-vous arrivé à l’humour ?
Omar Ka : On vas dire que j’ai ça dans le sang car j’ai toujours aimé faire rire notamment ma première grande fan ma grand mère  (paix à son âme) à qui je faisais énormément rire et qui m’encourager à faire de la comédie malheureusement elle n’a PAS eu LE temps de voir naître « Jo_lalegende ». Aujourd’hui toutes les vidéos lui sont dédiées, c’est en quelque sorte un hommage à cette dame.

Depuis quand réalisez-vous des vidéos sur Facebook mais aussi sur youtube ?
Ca fait exactement 1 an seulement que je fais des vidéos sur les réseaux. Je suis plus actif sur Facebook pour l’instant que sur YouTube car c’est plus difficile de toucher les personnes, mais j’ai quand même ma chaîne que je vais commencer à l’alimenter de plus en plus. Le nom de la chaîne YouTube est Jo_lalegende.

Et pourquoi avez-vous choisi ces supports pour partager vos réalisations ?
Aujourd’hui 95% de la population sont actifs sur Facebook et c’est le moyen le plus facile pour propager des messages à grande échelle.

Jo_Lalegende, speaker Miss Gambie France 2017.

Parmi les personnages que vous jouez, vos parents, surtout votre maman revient très souvent dans vos sketches, pourquoi, et quel est le lien qui vous unit avec cette grande dame ?Une affection inexpliquée et débordante ? Expliquez-nous ?
Comment vous expliquer la relation que j’ai avec ma mère ?! Elle est tout pour moi ! C’est une femme que je respecte énormément et pour laquelle je porte énormément d’admiration du fait que cette grande dame m’a élevé seul durant mon enfance et je ne suis jamais manqué de rien mais vraiment de RIEN. Elle a fait de moi un homme, un vrai. Aujourd’hui ma mère, c’est la femme de ma vie, ma confidente, ma meilleure amie. Je lui dois tout. Mais je sais que quoique je fasse, je ne pourrais jamais lui rendre ce qu’elle m’a donné du coup je me dois de ne jamais la décevoir. Voilà le pourquoi du personnage de la maman « Ndeye Khady », en vérité, c’est elle mon inspiration avec toutes ses expressions plus marrantes les unes que les autres (rire).

Qu’est-ce qui vous inspire en général quand vous écrivez vos textes en dehors de vos parents ?  
Je n’écris pas mes textes, toutes mes vidéos sont de l’improvisation. Je réfléchis à un thème puis je le réalise naturellement. Pour mes thèmes, je m’inspire de mes souvenirs d’enfance ou de l’actualité et aussi des comportements des gens autour de moi positifs ou négatifs.

Si je vous dis “Heywayeheywaye” vous répondez quoi ?
Signature Jo_lalegende ! Mot d’accroche, un vrai clin d’œil à mon pays d’origine que j’aime tant : le Sénégal.

Vous avez déjà cumulez combien de like sur vos pages dans les réseaux sociaux ?
En 1 ans, sur Facebook je suis 30 000 personnes qui aime ma page et me soutiennent, et sur Snapchat, je garde ça secret (rire).

J

Quelle est votre vidéos qui a été la plus regardée ?
Ma vidéo qui a été la plus regardée, c’est celle où je faisais l’imitation de danse de différents pays. Je pense que son succès est dû au fait que plusieurs pays étaient impliqués, du coup ça a touché plus de monde.

Si je vous dit “Le Sénégal”, vous répondez quoi ?
Mon pays, pays de la Téranga, mes racines. Le pays où je rêve de m’installer et le faire évoluer, apporter ma part dans l’édifice.

Votre double culture c’est un taré ou un atout ? Et pourquoi ?
C’est un atout. Avec la langue française utilisée dans mes sketches,  je peux faire découvrir mon pays aux personnes qui ne connaissent pas le Sénégal. Je pense ainsi que ma double culture est une vraie une force.

Vous utilisez votre langue d’origine et la langue français, pourquoi c’est important pour vous de faire ce pont entre les deux ?
Pour pouvoir toucher le plus de monde en dehors de la France qui est mon pays de résidence afin de faire connaître mon pays dans les deux langues que je connais. J’ai deux lectures du monde, une véritable richesse.

“Jo la Légende”, pourquoi avoir choisi ce nom d’artiste ?
C’est une fille de mon quartier que je considère comme une petite soeur qui m’a donné ce nom d’artiste. L’anecdote : Un jour, je devais sortir au restaurant avec des amis et moi qui est fan de la mode et qui aime bien m’habiller, je m’étais un peu mis sur mon 31 comme on dit (rire) et du coup quand elle m’a vu ce jour là bien sapé, pour me “brancher” comme les jeunes disent, elle a criiiiier : « OOOOH LALAAAA, ça c’est “Jo_lalegende  » et c’est parti comme ça. Je trouve finalement que je porte bien ce surnom.

Le rire, fait parti finalement de votre vie, pourquoi c’est important pour vous de faire rire ?
Selon moi, je pense que le RIRE est un médicament contre le stresse mais aussi contre toute forme de tristesse. Toujours, de mon point de vue, je pense que le rire peut faire oublier beaucoup de choses même pour un court instant.

Quel rapport avez-vous avec ceux qui vous suivent, commentent ou aiment vos vidéos ?
Je suis très à leur écoute, je réponds toujours à leur message privé. Parfois il y en a même qui sont choqués que je prenne le temps de répondre, mais je trouve ça normale car pour moi je me dois être très attentionné avec mes followers car aujourd’hui si j’ai ce statut « d’artiste » il y sont pour beaucoup et je les remercie du fond du coeur pour cette présence. Ils sont ma FORCE.

Quels sont vos futurs projets ?
Mes futurs projets seraient, pourquoi pas, de faire de la scène et aussi du cinéma. Et autres part, continuer de donner un coup de main à des associations afin de pouvoir aider mes prochains qui sont malades ou qui sont dans le besoin.

 

 

 

 

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CÔTE D’IVOIRE – Toutes les nuits du monde : un spectacle qui vaporise les formes traditionnelles de la mise en scène

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« Toutes les nuits du monde » a été annoncé sur les réseaux sociaux, tambour battant. Pour tout dire, cela a piqué ma curiosité.  Ce samedi 1 octobre, le spectacle a eu lieu, à dix-neuf heures, à l’Institut français d’Abidjan. Il a produit sur le public venu en grand nombre une impression excellente. Nous avons aimé et applaudi ce tableau vivant, ce spectacle du slameur-poète Placide Konan et du metteur en scène Alain Serge Agnessan.

Dussé-je déverser mon fiel sur ce spectacle, encourageons d’abord les organisateurs. Hormis d’humaines imperfections de détails, le spectacle a été bien monté et artistiquement présenté. Ce n’était pas qu’une pièce de théâtre, c’était mieux : de la musique, de la chorégraphie, du slam, un jeu d’acteurs qui éclate, comme des pétards, à belle hauteur et encore mieux ça racontait une histoire bouleversante. Et quelle histoire !

Lever de rideau. Un jeune homme sanglé comme un clodo apparaît. Débraillé, en désordre et revernir à l’alcool, il avance dans la nuit et commence à s’épancher : il entame un long discours ponctué d’accents puissants. On s’attarde sur son désordre vestimentaire qui fatigue par sa complexité. Il pleut une lumière sur lui. Le reste du décor, vexé, est caché dans la nuit. Il porte sur son front les séquelles d’un amour qui ne viendra plus. Il se nomme Ferdinand. Akissi, son amante, tourne et danse autour de lui, dans le vide. Il ne la voit pas. Il l’appelle, elle l’entend ; mais, il ne peut la voir. Comment combler ce vide soudain entre une morte et un vivant ? Comment joindre, aboucher à la perfection l’au-delà et l’ici ? Comment dissoudre deux noyés de densités différentes ? D’un côté comme de l’autre de la rive, deux êtres s’interpellent, sans jamais s’entendre, vraiment, ni se toucher réellement. L’humain n’est que solitude. Séparé, détaché, disjoint, il ne parvient pas au monde. Le monde, lui non plus, ne lui parvient. Alors que le temps a arrêté de courir sur l’un, il emporte l’autre. Il les entraîne sans jamais les unir, sans rompre l’isolement. Chacun tend la main à un rêve qu’il ne peut atteindre. Trouble du moi, attaque de panique devant son impuissance ; un clinicien pourrait y trouver un nouveau filon pathologique. 

Crédit photo : TROIS B

Placide, la mastodonte n°1 du slam. Un de ces monstres qu’Alain Tailly créa à quelques exemplaires, y joue le rôle de Ferdinand. Il écrit un poème à Akissi, rôle brillamment campé par la danseuse et chanteuse, Marcelle Kabran, sa bien-aimée dont il veut faire revenir à la vie. Ah! Cette Akissi ! Est-elle née un dimanche ou un lundi ? Quelle boule d’énergie ! Son utilisation de l’espace, les expressions de son corps valent des vers. On comprend le tourbillon de feu qui mange son âme. Est-ce dans le but d’éteindre ce feu dévorant qu’il boit autant ? Il projette de coucher sur le papier un poème qui va arracher sa bien-aimée des entrailles de l’au-delà. Vaine quête d’un homme splendidement isolé, comme tous poètes et qui commence le lent et inéluctable naufrage des damnés. Dans un décor sombre où s’entasse un rêve qui lui glisse entre les doigts. La démesure, – et c’est ce qui fait la beauté de ce spectacle -, est telle que Akissi parlant à Ferdinand dans un tête-à-tête n’a même plus conscience en vient souvent à ne pas savoir qu’elle est une âme éthérée, qu’elle est morte. Sa voix résonne comme un prêche dans une maison close. Ferdinand, je crois, se ment à lui-même. Il ne veut pas vraiment faire revenir Akissi. Il veut se sauver par l’écriture. La scénographie m’en bouche un coin. J’apprends qu’elle a généré par le même qui a fait la mise en scène du spectacle. 

Crédit photo : TROIS B
Crédit photo : TROIS B
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SÉNÉGAL – Le Carnaval de Dakar en passe de devenir une véritable institution par Fatou Kassé-Sarr

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Article réalisé avec la collaboration de Siaka Bamba Doh Ouattara

Les 25, 26, 27 novembre 2022, dernier weekend du mois de novembre, sur trois jours, va se dérouler au Sénégal le Carnaval de Dakar. Cette troisième édition, placée sous le signe du sport et de la culture, aura pour parrain Baaba Maal, la star sénégalaise. Pays à l’honneur : la République Fédérale du Nigéria. 14 disciplines représentées ! Plus de 7 000 visiteurs attendus ! Il y aura du Thiébou Dieun, à volonté. 

Né en 2019, le Carnaval de Dakar en est à sa troisième édition. Il se tient, chaque année, dans la dernière semaine du mois de novembre. Joyeux lieu de brassage des peuples et des cultures, cet événement festif est une vitrine pour faire la promotion de la diversité et de l’esprit de la Téranga. Avec sa jeune tradition et ses moments forts : les gastronomies locales, la street food, les produits locaux, parade en costume traditionnel, démonstration de danse, sketch, … Durant ces trois jours, un village accueille les festivaliers, les visiteurs et les animations. Ce sera l’occasion d’une visite guidée sur les allées du Centenaire, au Monument de la Résistance et au musée des Civilisations noires. Chaque jour est dédié à une activité. Le vendredi 25 novembre, 1er jour, la cérémonie débutera les allocutions des autorités qui viendront nombreux. Le lendemain, la parade des enfants et le dimanche, dernier jour, jour de clôture, un grand repas, en wolof, « Grand Agn » (Garnd déjeune) ou encore sabar de clôture sera pris par les festivaliers. Si les deux premières éditions se sont bien déroulées, c’est en grande partie dû à et à l’initiatrice et à l’organisatrice Fatou Kassé-Sarr. 

Qui est Fatou Kassé-Sarr ?

Fatou Kassé-Sarr est directrice générale de LabellCom. Une structure créée en 2018 qui « crée des plans de social marketing engageants pour aider les marques à communiquer avec leurs audiences. » Elle est l’organisatrice en chef du Carnaval de Dakar. Au four et au moulin, mais derrière elle, il faut compter sur un staff professionnel.  Cette jeune quinquagénaire, qui ne fait pas son âge, fut député suppléante au Parlement français. Mariée et mère de deux enfants, cette spécialiste en communication politique et publique, vise, à travers ce Carnaval, à « promouvoir et à valoriser la diversité culturelle du Sénégal ». Et avec les deux dernières éditions, des réussites, il faut le dire, on peut dire qu’elle y est parvenue. Elle n’a pas manqué de féliciter : « la Présidence du Sénégal, en partenariat avec le Ministère sénégalais du Tourisme et des Transports aériens. »

Fatou Cassé-Sarr, Organisatrice du « Carnaval de Dakar »

La culture des Haal Pulaar à l’honneur

Après les Congnaguis (2019) et les Lébous (2021), c’est au tour des Haal Pulaar, avec un représentant de taille : Baaba Maal qui est lui-même haalpulaar. Ce Carnaval, affirme Fatou Kassé-Sarr : « valorise les terroirs et trouve des synergies avec tous les acteurs » tout en permettant de « développer une économie locale ». Ce Carnaval est un levier de la valorisation et de la promotion de la diversité culturelle du Sénégal. À travers des spectacles, on saura les jeux d’alliance entre les Haalpulaar et les peuples, comme les sérères, les diolas,… La présence d’artistes de renom à Dakar joue aussi un rôle important dans cette phase de « découverte ».

Le Nigéria à l’honneur

Après le Canada, le pays à l’honneur du Carnaval de Dakar sera la République Fédérale du Nigéria pour cette troisième édition. Pourquoi le Nigeria ? Au micro de Zenewsafrica l’organisatrice, Fatou Kassé-Sarr affirme que : « Le Nigéria est un modèle de diversité culturelle – le pays compte plus de 500 ethnies – et une grande industrie africaine. Et comme la majeure partie des carnavals à travers le monde, le Carnaval de Dakar est un moyen de faire découvrir au monde entier les richesses et la diversité culturelle au Sénégal. La culture est un outil qui crée de l’emploi » 

Fatou Cassé-Sarr, Organisatrice du « Carnaval de Dakar »
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SÉNÉGAL – Les sculptures massives d’Ousmane Sow entrent au fort Vauban de Mont-Dauphin

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Les œuvres monumentales rejouant la bataille de Little Big Horn, exposées sur le pont des Arts, à Paris, en 1999, avaient rendu célèbre l’artiste sénégalais. L’installation vient de rejoindre la forteresse dans les Hautes-Alpes pour au moins dix ans.

Corps à corps de guerriers musculeux, carambolage de chevaux. On croit entendre les bruits et la fureur du combat. Sous l’impressionnante charpente en bois curviligne de l’ancienne caserne Rochambeau, au fort de Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), se rejoue la bataille de Little Big Horn, opposant, en 1876, une coalition de Cheyennes, de Sioux et des Arapaho aux soldats du régiment du général Custer.

En trente-cinq sculptures monumentales, visibles à partir du 6 juillet, le sculpteur sénégalais Ousmane Sow (1935-2016) célèbre l’éclatante victoire des fragiles contre les puissants. Déposée dans ce village fortifié pour une durée de dix ans renouvelable par sa veuve, la réalisatrice Béatrice Soulé, cette installation épique est bien connue des Parisiens qui la découvrirent ébahis, un jour de mars 1999, sur le pont des Arts.

L’exposition est restée dans les annales par sa fréquentation record – au moins 3 millions de visiteurs en trois mois. « Un succès inattendu », se souvient le critique d’art Emmanuel Daydé, alors adjoint du maire aux affaires culturelles. Pour l’ancien kinésithérapeute né en 1935 à Dakar, devenu artiste sur le tard, c’est la consécration. Mais aussi, étonnamment, un chant du cygne.

Au moment où Ousmane Sow accède à une notoriété internationale, le monde de l’art lui tourne le dos. Bien qu’il soit le premier artiste africain reconnu en France, aucun de ses successeurs, auxquels il avait pourtant pavé la voie, ne s’en réclame.

La fille du maire appuie sa cause
Tout avait pourtant bien commencé. En 1993, le sculpteur sénégalais, qui, deux ans plus tôt, avait fait la couverture de Revue noire – ­trimestriel qui révéla nombre de talents ­africains – est invité à la grande exposition quinquennale de la Documenta de Cassel, en Allemagne. En 1995, le voilà à la Biennale de Venise, qui est à l’art contemporain ce que le Festival de Cannes est au cinéma. L’autodidacte rêve, lui, d’un événement à Paris.

Le hasard lui fait croiser Hélène Tiberi, fille du maire de l’époque, Jean Tiberi. Qui soutient sa cause à la Mairie. L’emplacement est facile : ce sera le Pont des Arts, entre le Louvre et l’Académie des Beaux-Arts. Il faudra des trésors de diplomatie pour convaincre ces deux institutions, qui n’ont pas vu d’un bon œil la proximité des silhouettes massives imaginées par un artiste africain.Les archives « Monde » : Ousmane Sow interroge Bordelais et politiques 

L’école nationale des beaux-arts voisine, où le figuratif est alors tabou, se pince également le nez. L’argent manque. Le groupe Havas avait d’abord promis de contribuer à l’addition de 5 millions de francs (l’équivalent d’1 million d’euros aujourd’hui), mais son nouveau PDG, Jean-Marie Messier, se dérobe. Béatrice Soulé remue ciel et terre, déniche des sponsors et s’est personnellement endettée à hauteur de 1 million de francs. La suite ici

Source : Le Monde


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