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SÉNÉGAL

SÉNÉGAL – Procès en appel : Plus de 30 organisations issues de 17 pays renforcent la «défense» de Sonko

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Ousmane Sonko

Le combat s’internationalise. L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté (ONS) qui regroupe 36 entités issues de 17 pays différents s’invite dans le dossier de diffamation opposant le président du parti Pastef/Les patriotes au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Alors que ce dernier a interjeté appel (le procès est prévu ce lundi 17 avril devant la Cour d’appel de Dakar) après la décision rendue en première instance le 30 mars dernier, l’ONS a sorti un long communiqué de plaidoiries en revenant également sur la genèse des faits. Ceci, dans le but d’interpeller de l’opinion africaine et mondiale. « Nous voulons les inviter à avoir bien présent à l’esprit tous les épisodes antérieurs des persécutions susmentionnées, dont est victime le leader Ousmane Sonko, pour établir un lien direct avec l’affaire Mame Mbaye Niang, le ministre de Macky Sall, et qui s’inscrit visiblement dans le cadre d’un plan global mis en place par le président actuel du Sénégal, que l’opinion nationale et internationale soupçonne de vouloir briguer un troisième mandat anticonstitutionnel, pour se maintenir à la tête du Sénégal en éliminant de la course à la présidentielle celui qui est pressenti comme son potentiel successeur», ont indiqué les membres signataires dans le document que Seneweb publie in extenso.

«L’actualité continentale est depuis quelques semaines secouée par la situation délétère qui prévaut au Sénégal. Le pays de la Teranga connaît des troubles du fait des manifestations qui opposent les partisans du leader patriote panafricaniste Ousmane Sonko aux forces de défense et de sécurité dans le cadre du procès en diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, l’actuel ministre du Tourisme et des Loisirs du gouvernement de Macky Sall, contre le leader du Pastef.

En effet, Ousmane Sonko qui est à la base un expert en finance publique et fiscalité et qui a commencé sa carrière comme inspecteur principal des impôts et des domaines, a affirmé avoir parcouru un rapport de l’inspection générale des finances (IGF) qui épingle le ministre de Macky Sall pour le détournement massif de deniers publics dans le cadre des activités du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). Cette structure étatique sénégalaise crée en 2014 qui vise l’insertion des jeunes diplômés et non diplômés dans les métiers de l’agriculture, la promotion de l’investissement privé dans le secteur agricole, à offrir aux populations rurales un cadre propice au développement de véritables entreprises agricoles et l’émergence de pôles de développement, était sous la direction de Mame Mbaye Niang à l’époque où il était ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne.

« (…) Au cours de cette altercation, le président Ousmane Sonko a été aspergé d’un liquide suspect, dont on ignore encore la nature, ainsi que le député Guy Marius Sagna, un de ses soutiens les plus fervents, qui s’est courageusement interposé pour arracher des mains des policiers le président Ousmane Sonko… »

C’est donc en rapport dudit procès que des manifestations se sont produites le 16 mars dernier à Dakar et ont opposées les forces de l’ordre sénégalaises aux partisans du leader du Pastef. Ces manifestations ont dégénéré du fait des intimidations et des provocations des forces de l’ordre qui voulaient imposer un itinéraire au leader Ousmane Sonko pour se rendre au tribunal mais dont les partisans se sont très rapidement mobilisés pour le défendre et le protéger après que ce dernier ait été brutalisé par ces mêmes forces de l’ordre.

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Au cours de cette altercation, le président Ousmane Sonko a été aspergé d’un liquide suspect, dont on ignore encore la nature, ainsi que le député Guy Marius Sagna, un de ses soutiens les plus fervents, qui s’est courageusement interposé pour arracher des mains des policiers le président Ousmane Sonko qui se faisait malmener physiquement par ces derniers. C’est d’ailleurs devant le domicile d’Ousmane Sonko aux côtés duquel il devait se rendre au lieu d’une manifestation prévue le 15 mars, que le député leader de Frapp-France dégage va être atteint par un projectile qui va le blesser à la cuisse, alors qu’il s’opposait aux forces de l’ordre qui s’obstinaient à empêcher arbitrairement le leader du Pastef de sortir de chez lui, bien que ce dernier n’ait jamais été assigné à résidence surveillée.

Conduit de force au tribunal par les forces de l’ordre, le président Ousmane Sonko va demander à se rendre en urgence dans une structure hospitalière pour y subir des soins après des malaises consécutifs à cette agression scandaleuse et barbare dont il aura été victime en mondovision. Il sera finalement admis dans une clinique de la place après en avoir été empêché par les mêmes forces de l’ordre qui l’ont curieusement ramené de force à son domicile, alors que le leader du Pastef se sentait très mal.

« L’ONS constate pour le déplorer que depuis le début de sa carrière de haut fonctionnaire, Ousmane Sonko n’a eu de cesse d’être dans le collimateur du pouvoir de Macky Sall »

Reporté au 30 mars, le procès va finalement se solder par la condamnation de l’opposant à une peine de deux mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 200 millions de francs CFA. Ce verdict pour lequel le plaignant Mame Mbaye Niang avait dans un premier temps exprimé sa satisfaction, a été vite remis en cause par celui-ci le lendemain au cours d’une conférence de presse en annonçant son intention d’interjeter appel pour exiger une peine plus lourde et un montant beaucoup plus élevé au titre des dommages et intérêts, menaçant au passage de faire saisir le domicile du leader du Pastef s’il ne payait pas dans les délais impartis ledit montant.

L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté (ONS) s’interroge sur ce rétropédalage de Mame Mbaye Niang et tient à souligner son caractère malveillant qui semble s’inscrire dans la suite logique des persécutions et du harcèlement dont le leader de l’opposition sénégalaise est victime de la part des autorités sénégalaises dans un but inavoué, au regard des nombreux obstacles et ennuis judiciaro-administratifs de tout genre dont il est victime depuis qu’il s’est politiquement révélé aux sénégalais et à l’Afrique toute entière.

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L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté constate pour le déplorer que depuis le début de sa carrière de haut fonctionnaire, Ousmane Sonko n’a eu de cesse d’être dans le collimateur du pouvoir de Macky Sall et d’être persécuté par celui-ci, pour ses postures critiques à son encontre. En effet, en aout 2016, l’actuel maire de Ziguinchor, du fait de ses diatribes contre le gouvernement et ses accusations contre l’État sénégalais pour des anomalies fiscales et budgétaires mettant en cause le président Macky Sall, se voit radié de l’Inspection générale des impôts et domaines pour manquement au « devoir de réserve », après la création de son parti politique qui lui permet d’être élu député à l’Assemblée Nationale du Sénégal en 2017.

En janvier 2018, il sort le livre Pétrole et gaz au Sénégal : Chronique d’une spoliation, où il accuse Macky Sall et son entourage de malversations dans la gestion des ressources naturelles du pays. En septembre 2018, il publie un livre programme, Solutions, dans lequel il livre un diagnostic des problèmes sociaux et économiques du Sénégal, déclinant ses propositions pour y remédier. Ce livre qui rencontre un franc succès est mal accueilli par les autorités sénégalaises qui y voient une énième saillie de l’opposant contre la politique gouvernementale et une preuve des ambitions présidentielles du natif de Thiès.

« Cette volonté d’écarter par des moyens peu orthodoxes des rivaux politiques de la course à la présidentielle sénégalaise est une constante chez le président sénégalais qui a tout fait pour mettre à l’écart, par des manigances similaires, d’autres prétendants au fauteuil présidentiel comme Karim Wade ou Khalifa Sall »

Arrivé troisième à la présidentielle de février 2019, Ousmane Sonko monte en puissance et fait peur au pouvoir de Macky Sall qui ne cache plus son aversion pour ce dernier. En février 2021, le leader du Pastef est curieusement accusé de viol par une employée de salon de massage qui lui porte plainte dans la foulée, accusations qu’il rejette et qualifie de complot visant à l’éliminer de la course à la présidentielle de 2024. C’est dans le cadre du procès lié à cette affaire que des manifestions violentes éclatent à Dakar en mars 2021, opposant les forces de l’ordre et les partisans d’Ousmane Sonko, manquant de peu de faire tomber le régime de Macky Sall. Malgré ses ennuis judiciaires, le leader du Pastef continue sa montée en puissance et est élu maire de Ziguinchor à l’occasion des élections locales de janvier 2022.

Au vu de ce qui précède, l’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté (ONS) invite l’opinion africaine et mondiale à avoir bien présent à l’esprit tous les épisodes antérieurs des persécutions susmentionnées, dont est victime le leader Ousmane Sonko, pour établir un lien direct avec l’affaire Mame Mbaye Niang, le ministre de Macky Sall, et qui s’inscrit visiblement dans le cadre d’un plan global mis en place par le président actuel du Sénégal, que l’opinion nationale et internationale soupçonne de vouloir briguer un troisième mandat anticonstitutionnel, pour se maintenir à la tête du Sénégal en éliminant de la course à la présidentielle celui qui est pressenti comme son potentiel successeur.

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L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté constate également pour le déplorer le silence complice de la Communauté Internationale qui donne ainsi le blanc-seing à Macky Sall qu’elle soutient dans ses intrigues et sa volonté à briguer un troisième mandat pour faire barrage à un potentiel successeur qui critique ouvertement la politique africaine de la France et qui ne cache pas ses intentions d’inscrire le Sénégal dans une dynamique de partenariat multilatéral en phase avec un monde multipolaire émergeant, au moment où le contexte géopolitique continental est caractérisé par « l’irruption » de la Russie dans le pré carré africain de la France. Cette volonté d’écarter par des moyens peu orthodoxes des rivaux politiques de la course à la présidentielle sénégalaise est une constante chez le président sénégalais qui a tout fait pour mettre à l’écart, par des manigances similaires, d’autres prétendants au fauteuil présidentiel comme Karim Wade ou Khalifa Sall.

« L’ONS lance donc un appel au peuple sénégalais pour qu’il reste vigilant et en ordre de bataille dans la perspective de la suite du procès opposant le leader Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, pour… »

L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté invite les autorités sénégalaises à se ressaisir et à cesser d’instrumentaliser la justice pour satisfaire les ambitions malsaines du président Macky Sall qui n’hésite pas à recruter sur des bases ethniques et dans toute la sous-région des milices qu’il incorpore aux forces de défense et de sécurité, et qui sont vraisemblablement les auteurs des violences contre Ousmane Sonko et ses partisans et de la tentative d’empoisonnement dont a été victime le leader du Pastef. Cette instrumentalisation du fait ethnique par le président sénégalais risque de mettre à mal l’unité nationale qui semblait être un acquis à la base de la culture démocratique reconnue par le monde entier au pays de la Teranga. L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté dénonce les violations notoires et répétées de l’Etat de droit par les autorités sénégalaises qui sont vraisemblablement en train de sombrer dans la tyrannie, si l’on s’en tient à l’expulsion manu militari de l’avocat Juan Branco choisi par Ousmane Sonko pour assurer sa défense, et l’utilisation arbitraire de la puissance publique pour instaurer par la violence un climat de terreur dans le pays au regard du nombre sans cesse croissant des morts, des blessés et des nombreux emprisonnements enregistrés.

L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté soutient le leader du Pastef qui lutte pour la souveraineté du Sénégal afin que ce pays africain ait le contrôle de ses richesses naturelles, au moment où l’augmentation de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières rend particulièrement avide et violente la caste régnante au Sénégal et qui explique la montée des tensions dans la perspective des élections présidentielles de février 2024, et toute la violence et les persécutions qui s’abattent sur toutes les personnes qui tentent d’empêcher le déraillement des procédures supposément démocratiques qui doivent avoir cours dans ce pays. Ce soutien se justifie pleinement au regard des espoirs qu’incarne l’opposant sénégalais par rapport à la problématique de l’intégrité territoriale en lien avec la question de la Casamance, la gestion rationnelle des ressources pétrolières et gazières, et surtout la question géopolitique qui inquiète au plus haut point les ennemis de l’Afrique des libertés qui soutiennent en sous-main le régime agonisant de Macky Sall.

L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté se tient aux côtés du peuple sénégalais qu’elle invite à ne pas faiblir dans sa mobilisation pour protéger ses droits, et donc, la démocratie sénégalaise, gage de stabilité et de développement.

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L’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté lance donc un appel au peuple sénégalais pour qu’il reste vigilant et en ordre de bataille dans la perspective de la suite du procès opposant le leader Ousmane Sonko au valet instrumentalisé du président Macky Sall, Mame Mbaye Niang, pour protéger la vie du leader Ousmane Sonko qui est visiblement menacé de mort par un régime décidé à embraser le Sénégal pour satisfaire les ambitions jusqu’au-boutistes d’un homme qui a manifestement choisi de sortir par la petite porte et de finir dans les poubelles de l’histoire. »

Pour l’Organisation Néopanafricaniste de Souveraineté
Le Président
Fait à Bamako, le 15 avril 2023 M. NGOMO PRIVAT.

LES MEMBRES SIGNATAIRES DE L’ORGANISATION NEOPANAFRICANISTE DE SOUVERAINETÉ (36 ENTITÉS) :

AFRIQUE/MONDE
1. KANE AFRIQUE – ASSOCIATIONS DES 54 PAYS AFRICAINS
2. PLANETE DES JEUNES PANAFRICANISTES [PJP MONDE]

BRÉSIL
3.ASSOCIATION QUILOMBO TATUAPARA-BAHIA-BRASIL

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BURKINA FASO
4.APP/BURKINDI

CAMEROUN
5. LA LIMARA DU CAMEROUN (LIGUE DES MASSES POUR LA RENAISSANCE AFRICAINE)
6.NEW PANAFRICAN POWER KAMERUN [NPPK]
7. MOUVEMENT « 10 000 ÉLUS PANAFRICANISTES ENTRE 2023 ET 2028»
CONGO-BRAZZAVILLE
8. OXAKE : LE SOLIDARISME-SUFFISANT !

CÔTE D’IVOIRE
9. PARTI DES PEUPLES AFRICAINS [PPA-CI]
10. LE CONGRÈS PANAFRICAIN POUR LA JUSTICE ET L’ÉGALITÉ DES PEUPLES (COJEP)

COMORES
11. COLLECTIF DE DÉFENSE DE L’INTÉGRITÉ ET DE LA SOUVERAINETÉ DES COMORES [CDISCOM]
12.COMITE MAORE
13.KA UBUNTU
14. SULUHU
15. UKOMBOZI
16. WARABA D’AFRIQUE

EGYPTE
17.NEWPOWER ORIENT [NPO]

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FRANCE
18. NEW POWER EUROPA [NPE]
19.KATIIOPA

GABON
20. AIDI-241
21. COPIL CITOYEN
22. NEWPOWER
23. OSONS POUR L’AFRIQUE [OPA]

GUINEE CONAKRY
24.FRONT NATIONAL POUR LA DÉFENSE DE LA CONSTITUTION [FNDC]

GUADELOUPE
25. GWADAFRIKA – DIASPORAKAMA

MALI
26. M5 RFP DIASPORA FRANCE – EUROPE
27.INIS MALI (INITIATIVE NATIONALE D’INVESTISSEMENT SOLIDAIRE)
28. BLACK PLANET MOVEMENT
29. JEUNESSE ESPOIR DU MALI
30. PARADE (PARTENARIAT ALTERNATIF RUSSES ET AFRICAINS POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

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NIGER
31.ASSOCIATIONS D’ASSISTANCE AU NIGERIENS

SÉNÉGAL
32. PATRIOTES AFRICAINS DU SÉNÉGAL POUR LE TRAVAIL, L’ETHIQUE ET LA FRATERNITÉ [PASTEF]

TCHAD
33. PLATE-FORME DE CONCERTATION DE LA DIASPORA TCHADIENNE
34. NEW POWER TCHAD [NPE]

TOGO
35.LA DYNAMIQUE MGR KPODZRO [DMK]
36. LA COORDINATION INTERNATIONALE DE LA DYNAMIQUE MGR KPODZRO [CIDMK]

LES DESTINATAIRES
• CHEFS D’ETAT AFRICAINS
• PRÉSIDENT DE L’UNION AFRICAINE
• PRÉSIDENT DE LA CEDEAO
• PRÉSIDENT DE LA CEEAC
• SECRÉTAIRE EXÉCUTIF DE LA LIGUE ARABE
• CHEFS DE GOUVERNEMENT D’AFRIQUE
• PRÉSIDENTS D’INSTITUTIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES
• AMBASSADEURS ACCRÉDITÉS EN AFRIQUE ET A L’ONU
• PRÉSIDENTS D’ONG DE LA SOCIÉTÉ CIVILE EN AFRIQUE
• PRÉSIDENTS DE PARTIS ET MOUVEMENTS POLITIQUES AFRICAINS
• CITOYENS D’AFRIQUE ET DU MONDE

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

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Amadou Ba, Photo : Page Facebook

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.

Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.

Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :

La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;

Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.

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« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.

Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Nanterre et Pikine officialisent leur jumelage

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Le vendredi 14 février, à la Maison de la Musique de Nanterre, les villes de Nanterre (France) et Pikine (Sénégal) ont officialisé leur jumelage. Elles entendent unir leurs forces pour renforcer leur collaboration dans des domaines clés tels que l’éducation, la culture, le sport et la transition écologique.

Deux municipalités, un credo
Signé par les maires Raphaël Adam (Nanterre) et Abdoulaye Thimbo (Pikine), cet accord consacre une relation de longue date entre les deux villes, initiée en 2011 et renforcée par leur engagement commun au sein du Forum des Autorités Locales de Périphérie (FALP). Ces deux métropoles de banlieue partagent des défis similaires : urbanisation rapide, inclusion sociale, accès aux services publics et lutte contre les inégalités. “Ce jumelage repose sur des valeurs communes de démocratie participative, de justice sociale et d’émancipation citoyenne”, ont déclaré les deux maires. Deux anciens maires de la ville de Pikine étaient présents à cette cérémonie : Alioune Badara Diouck et Pape Sagna Mbaye qui fut également ancien ministre de la Pêche et de l’Économie maritime. 

Nouvelle alliance : nouveau rapport Nord-Sud
Ce jumelage a une particularité : il ne repose pas sur un schéma classique où la commune la plus riche joue le rôle de bienfaiteur en apportant des solutions à tous les problèmes de l’autre. Avec cette signature, il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant entre deux municipalités visant à assurer des financements à long terme et à impliquer concrètement les administrés dans les réalisations publiques. En mettant en place un cadre de coopération formel, Pikine et Nanterre favoriseront un partage d’expériences et impulseront une dynamique de développement durable et inclusif.

Raphaël Adam (Nanterre) et Abdoulaye Thimbo (Pikine)

Un jumelage, un réseau d’échanges concrets
Ce partenariat, comme l’ont annoncé les deux élus, ne se limitera pas à une déclaration d’intention. Des actions concrètes sont prévues dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment dans le domaine de la culture et des arts. Ainsi, des échanges artistiques et des festivals conjoints seront organisés. En matière de sport et de jeunesse, les deux municipalités prévoient la mise en place de tournois inter-villes et de programmes d’échange pour les jeunes. Concernant l’accès aux droits et la solidarité, un soutien accru aux femmes victimes de violences ainsi qu’un renforcement des politiques sociales sont prévus. Enfin, sur le plan de la transition écologique, les deux villes comptent développer des projets communs autour de la gestion des déchets, des énergies renouvelables et de la lutte contre le changement climatique.

Un symbole d’amitié entre les peuples
Au-delà des enjeux locaux, cette alliance s’inscrit dans une perspective plus large : celle de la coopération internationale décentralisée. Ces deux communes apprennent beaucoup l’une de l’autre. Ce jumelage traduit la nécessité de tisser des liens entre les villes du monde, en valorisant leurs complémentarités et en construisant des ponts entre les cultures et les territoires. “Cette union participera au développement de l’amitié et de l’entente entre les peuples, tout en contribuant à la consolidation de la paix”, ont affirmé les maires lors de la cérémonie. La soirée s’est conclue en musique avec un concert de l’artiste sénégalais Faada Freddy. Avec ce jumelage, Nanterre et Pikine affirment leur volonté d’agir ensemble pour un avenir fondé sur la solidarité, l’innovation et le respect des valeurs démocratiques. Une alliance prometteuse qui, au-delà des frontières, démontre que les défis de demain se relèvent mieux à plusieurs.

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AFRIQUE DE L’OUEST

CÔTE D’IVOIRE – Ouverture du Parlement ivoirien : le Président de l’Assemblée nationale sénégalaise s’exprime

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C’était à Abidjan, le 20 janvier 2025. Plusieurs figures politiques de haut rang, dont le Président de l’Assemblée nationale sénégalaise, El Hadji Malick Ndiaye, étaient à cette session parlementaire. C’est dans une atmosphère fraternelle, mais empreinte de solennité que le le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, invité d’honneur de cette session parlementaire, s’est exprimé.

Akwaba à l’ivoirienne
Le président Ndiaye était accompagné d’une délégation sénégalaise. Et, ćest avec de forte poignée de main et des embrassades que son homologue ivoirien, Adama Bictogo, a souhaité le traditionnel Akwaba, bienvenu, à lui et aux autres membres de sa délégation. Lorsque Malick Ndiaye a pris la parole, c’est dans un langage ponctué de métaphores et d’images, qu’il a profité pour saluer l’esprit d’accueil et d’hospitalité des Ivoiriens.

Appel à l’unité africaine Plaidoyer pour une Afrique unie
C’est dans un brillant discours que El Hadji Malick Ndiaye a mis en avant l’importance d’une coopération interparlementaire entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. En effet, il a exhorté les deux pays à joindre leurs efforts pour faire face aux défis politiques et économiques de l’Afrique. « Lorsque la Teranga sénégalaise rencontre l’Akwaba ivoirien, c’est la célébration de nos valeurs communes de solidarité et de paix », a-t-il déclaré. Les rires et les applaudissements ont fusé lorsqu’il a comparé le thiéboudiène au célèbre attiéké ivoirien. Cette phrase très imagée a suscité une hilarité générale. Par ailleurs, le président Ndiaye n’a pas manqué de rappeler les liens historiques entre les deux pays depuis les indépendances. Il a aussi souligné la proximité de leurs leaders emblématiques, Léopold Sédar Senghor et Félix Houphouët-Boigny. « Nos deux nations partagent une unité de destins et doivent poursuivre sur cette voie, en renforçant leurs accords bilatéraux », a-t-il souligné, en référence aux récents partenariats scellés entre les deux États.

Plaidoyer pour la stabilité régionale
Dans quelques mois, la Côte d’Ivoire organisera l’élection présidentielle. Conscient du fait que les échéances électorales sont des moments cruciaux, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise a insisté sur l’importance de promouvoir des élections apaisées et inclusives. Ce message de paix rejoint les propos d’Adama Bictogo qui au début de la session est allé dans le même sens. Adama Bictogo a annoncé l’examen de 25 projets de loi prioritaires dans des domaines clés tels que les droits humains, l’environnement et la fiscalité.

Une CEDEAO forte
El Hadji Malick Ndiaye a rappelé la nécessité de renforcer la coopération entre les parlements ouest-africains. En effet, dans le souci de bâtir une CEDEAO forte qui sera au service des populations, il faut que les États se serrent les coudes. Aussi, dans son allocution, a-t-il déclaré : « Nous devons transformer notre espace régional en une véritable communauté économique et humaine, capable de relever les défis sécuritaires et climatiques ». En outre, la participation du président de l’Assemblée nationale sénégalaise à cette session témoigne de son indéfectible soutien de réaffirmer les relations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. C’est porté par cette vision panafricaniste que le président du parlement Sénégal a affirmé son engagement et celui du Sénégal pour une intégration régionale réussie. Cette fraternité, magnifiée dans son discours, dit la nécessité de bâtir une Afrique unie et prospère, où les parlements jouent un rôle moteur. Sans nul doute, la session parlementaire ivoirienne marque un tournant décisif dans la consolidation des relations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

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