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SÉNÉGAL – Deux communiqués de presse de FRAAP « Depuis ce matin, les prisonniers du Camp Pénal sont victimes d’une répression féroce »

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1er communiqué – TERREUR À LA PRISON DU CAMP PÉNAL

Depuis ce matin, les prisonniers du Camp pénal sont victimes d’une répression féroce, d’une violence inouïe…

Eau chaude versée sur eux, tirs, grenades lacrymogènes, électricité coupée…

Plusieurs blessés sont dénombrés parmi les prisonniers.

Les prisonniers du Camp pénal ont même entamé une grève de la faim aujourd’hui pour protester contre la violence qui s’abat sur eux.

Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières ainsi que les familles des détenus suivent la situation avec beaucoup d’inquiétude.

Nous demandons à l’administration pénitentiaire de veiller à la sécurité des prisonniers et au respect de leurs droits et de mettre un terme aux brimades régulières don’t sont victimes les prisonniers en général, ceux de la prison du Camp pénal en particulier.

Dakar, le 26 novembre 2021

2ème communiqué – Prison du Camp pénal : des grenades lacrymogènes lancées dans les chambres des prisonniers

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Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles de détenus demandent la libération des 35 prisonniers du Camp pénal mis en isolement.

Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles de détenus demandent au directeur de l’administration pénitentiaire de calmer le nouveau chef de cour et le directeur de la prison du Camp pénal.

Des grenades lacrymogènes ont été lancées dans les chambres des prisonniers et les prisonniers enfermés avec les fumées de lacrymogènes (voir photos).

Les prisonniers ont des droits et le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles de détenus tiendront le ministre de la justice pour responsable de toute tragédie qui arrivera à la prison du Camp pénal.

Dakar, le 26 novembre 2021

       

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