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NIGER

NIGER : Trois jour de deuil national

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Les autorités nigériennes ont décrété trois jours de deuil national. Un deuil qui intervient suite à l’attaque terroriste du samedi 3 janvier 2021. Au moins 70 personnes ont été tuées à Tchomabangou et 30 à Zaroumadareye, des régions situées à 120 km de la capitale Niamey, soit au total 100 citoyens.

Des djihadistes ont ainsi commis un acte criminel le plus meurtrier du Sahel. Les assaillants sont arrivés à bord d’une centaine de motos dans les villages de Tchomabangou et Zaroumadereye, dans la zone dite des « trois frontières » du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Ces pays sont depuis de nombreuses années très touchés par les opérations sanguinaires destructrices des groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique. Le président sortant Mahamadou Issoufou a fait part de ses condoléances suite à l’attaque lâche et barbare de leurs villages. La question sécuritaire fut l’une de ses priorités quand il était à la tête de l’Etat nigérien.

Le pays est le théâtre d’attaques répétées d’hommes armés qui agissent au nom de l’islam. Le 12 décembre, 34 personnes avaient été massacrées dans le village de Toumour dans le sud-est. Si la nouvelle attaque n’a pas été revendiquée, cette précédente attaque avait, quant à elle, été revendiquée par Boko Haram. 

A cause de ces attaques, l’armée nationale nigérienne a subi des pertes mais également essuyé deux défaites l’ouest  en 2019 lorsque leur camp avaient été attaqués : celui d’Inates avait causé 71 morts fin 2019, et celui de Chinégodar 89 morts début de l’année 2020.

En dehors des trois jour de deuil national, un dispositif sécuritaire renforcé a été également mis en place dans la zone frontalière du Mali.

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NIGER – Retrait définitif de 1176 Militaires des Forces Françaises

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Un contingent de 1 176 militaires français a officiellement achevé son retrait du territoire, emportant avec lui une importante quantité d’équipement militaire dans le cadre du processus de désengagement en cours, comme l’a annoncé l’armée nigérienne dans son bulletin d’information hebdomadaire, ce jeudi 16 novembre 2023. 

La procédure de rapatriement des forces françaises s’est déroulée de manière sécurisée, avec la visite du colonel major Mahamane Sani Tchaou, chef d’état-major de l’armée de terre du Niger, à la base aérienne de Niamey pour évaluer l’avancement du rapatriement du matériel français. 

Les opérations de départ ont débuté le 10 octobre, sous l’escorte des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes, selon un communiqué officiel du Niger. Actuellement, la France maintient une présence militaire de plus de 1 500 soldats au Niger, déployés sur des sites stratégiques à Ouallam, Ayorou (Tabarey-Barey) et à Niamey.

En outre, le Ministre d’Etat nigérien de la défense nationale, le général de corps d’armées, Salifou Mody s’est entretenu, le mardi 14 novembre 2023 à Niamey, avec le directeur général de la stratégie et des opérations du ministère fédéral allemand de la défense, le général de corps d’armées Gunter SCHNEIDER, dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre le Niger et la République Fédérale.

L’entretien s’est déroulé en présence du Directeur des Relations Extérieures du Ministère de la Défense Nationale du Niger, le Colonel major Hamadou Djibo BARTE et de l’attaché de défense de l’Allemagne au Niger, le Lt-CL Roth TRISTAN, selon l’agence presse nigérienne.

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NIGER-Reprise des vols humanitaires de l’ONU suspendus après le coup d’Etat

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L’ONU a annoncé la reprise mercredi 15 novembre de ses vols humanitaires au Niger, suspendus après le coup d’Etat de juillet, où environ 4,3 millions de personnes ont besoin d’aide.

L’ONU a annoncé la reprise mercredi de ses vols humanitaires au Niger, suspendus après le coup d’Etat de juillet, où environ 4,3 millions de personnes ont besoin d’aide. « Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations unies (UNHAS) reprend ses vols intérieurs mercredi », a indiqué à l’AFP le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Niamey.

OCHA à Genève avait indiqué mardi soir que les vols humanitaires reprendraient mercredi au Niger à la faveur de la levée des « restrictions » des vols intérieurs imposées au lendemain du coup d’Etat militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum le 26 juillet. Cette reprise des opérations aériennes intérieures doit permettre de reprendre la livraison mensuelle de près de 2,4 tonnes de fournitures médicales, ainsi que les évacuations médicales et du personnel humanitaire, selon OCHA.

Après le coup d’Etat de juillet et en dépit de l’interdiction de ses vols, l’ONU a maintenu son assistance au Niger, immense pays désertique où environ 4,3 millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire. Les vols UNHAS desservent des grandes régions comme Diffa (sud-est) située à un millier de km de Niamey et qui abrite des milliers de réfugiés nigérians et déplacés internes ayant fui les atrocités du groupe armé jihadiste Boko Haram et de son rival, l’Etat islamique en Afrique de l’ouest (Iswap).

L’agence onusienne redoute toutefois d’être confrontée « à des difficultés pour ravitailler ses avions ». Le Niger subit depuis le coup d’Etat de lourdes sanctions économiques et financières imposées par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cet embargo a crée une grave inflation et des pénuries de certains produits, dont des médicaments. Selon des sources humanitaires, d’importants tonnages de fret destinés à l’assistance au Niger demeurent bloqués au port de Cotonou, au Bénin voisin, membre de la Cedeao.

Fustigé par les pays occidentaux dont la plupart ont coupé leur aide au développement, le régime militaire nigérien cherche d’autres alliés, notamment dans la région. Plusieurs voix se sont élevées hors du Niger contre la politique des sanctions, dont celle de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) qui a appelé début septembre « à rompre avec toute logique de punition collective ».

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NIGER – La France amorce le processus de retrait de ses forces engagées

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Sortie de l’impasse au Niger, sans reconnaître les autorités de fait et dans un climat d’hostilité croissante, c’est ce à quoi s’efforce Paris. Après cinq semaines de tensions avec les auteurs du coup d’Etat du 26 juillet, la France a finalement amorcé des discussions sur le redéploiement d’une partie de ses forces engagées dans ce pays du Sahel, ce mercredi 06 septembre 2023.

Après avoir d’abord refusé d’obtempérer aux injonctions des militaires nigériens, qui ont fait du départ des soldats français leur carburant politique, le ministère des armées et plusieurs sources concordantes ont admis, mardi 5 septembre, au Monde avoir ouvert une discussion sur les modalités du « retrait de certains éléments militaires ».

Début août, la junte avait donné un mois à la France pour se retirer du territoire nigérien, après avoir dénoncé les accords de coopération militaire qui liaient jusqu’ici Paris et Niamey. Samedi 2 septembre, à la veille de l’expiration de l’ultimatum fixé par les putschistes, des milliers de Nigériens favorables à la junte ont de nouveau manifesté contre la présence des militaires français, à quelques pas de la base qu’ils occupent à Niamey avec d’autres détachements étrangers.

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