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SOCIÉTÉ

TIRAILLEURS SENEGALAIS : Recensement et dépôt des dossiers de naturalisation.

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Avant le mois de mai 2017, Mémoires & Partages, en lien avec toutes les associations de soutien aux tirailleurs sénégalais, lance une grande campagne de recensement des tirailleurs sénégalais concernés par la décision de François Hollande.
Le président François Hollande s’est engagé mardi 20 décembre 2016 à faciliter l’octroi de la nationalité française aux tirailleurs sénégalais, ces soldats d’Afrique subsaharienne qui ont combattu dans les rangs de l’armée française.

« J’ai demandé qu’il y ait des instructions très claires qui soient données pour qu’il y ait toutes les facilités pour leur permettre d’accéder à la nationalité française…C’est eux qui formeront cette demande mais on compte bien marquer la reconnaissance. Il n’y a pas plus belle reconnaissance que de pouvoir accueillir ces anciens combattants dans la nationalité française » a déclaré le chef de l’Etat à l’issue d’un entretien à Paris avec le président sénégalais Macky Sall, en visite d’Etat à Paris.

Aissata Seck, élue socialiste de Bondy, avait été à L’initiative de la pétition, demandant la naturalisation des tirailleurs, que nous avons aussitôt soutenu et dont nous avons été les premiers signataires. Mme Aïssata Seck, qui suit depuis plusieurs années les demandes de naturalisation déposées par ces anciens soldats déclarait notamment « « Sur les 30 ayant entrepris ces démarches à Bondy, 29 ont essuyé un refus« , en soulignant notamment la difficulté de fournir des documents d’état-civil pour ceux nés dans des villages où les registres de naissance n’existaient pas.

Au nom de Mémoires & Partages, Karfa Sira Diallo avait aussitôt réagi dans l’Express du 20/12/2016 pour saluer « un pas significatif » mais aussi déplorer « l‘absurde, inefficace et injuste obligation de résidence qui est faite à ces anciens combattants« , contraints de demeurer en France pour pouvoir toucher leur pension.

L’association internationale Mémoires & Partages, consciente des incertitudes qui pèsent sur une annonce aux périmètres et conditions floues, mais surtout prévenante quant au contexte électoral, a décidé d’assister les tirailleurs sénégalais concernés par cette annonce.

Ainsi, jusqu’au 7 avril 2017, un bureau sera ouvert auprès de nos services, pour répertorier, préparer et accompagner les dossiers de demande de naturalisation des tirailleurs sénégalais.

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Les tirailleurs peuvent adresser leurs dossiers, par courrier, à Mémoires & Partages, 5, place Camille Jullian, 33000 Bordeaux.

Patrick Carl : Le bureau de Mémoires & Partages

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JUSTICE

CÔTE D’IVOIRE – L’artiste Molare incarcéré après un accident tragique

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L’artiste ivoirien Soumahoro Moryféré, plus connu sous le nom de scène Molare, a été placé sous mandat de dépôt le jeudi 17 juillet 2025, et transféré au pôle pénitentiaire d’Abidjan, a appris l’AIP de source sécuritaire relayée par la plateforme Police Secours.

Cette mesure intervient à la suite de l’accident de la circulation survenu le 2 juillet à Angré, impliquant l’artiste, et ayant conduit au décès de dame Tolah Elise, grièvement blessée dans le choc.

La victime, qui avait été admise à l’hôpital dans un état critique, n’a malheureusement pas survécu à ses blessures, relançant l’émotion et l’indignation sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique.

L’artiste, qui lui-même avait subi des fractures au bras gauche, attendait une intervention chirurgicale. Au lendemain de l’accident, Molare avait évoqué une défaillance au niveau du système pneumatique de sa voiture à trois roues, une hypothèse qui fait l’objet d’investigations.

Une enquête administrative avait été ouverte par le ministère des Transports pour faire la lumière sur les circonstances de l’accident. Des voix s’étaient élevées pour réclamer justice et clarté, alors que l’affaire suscitait de nombreux commentaires dans les médias et sur les plateformes sociales.

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Le placement sous mandat de dépôt de Molare marque une étape judiciaire importante dans ce dossier qui continue de retenir l’attention du public.

Source : (AIP)

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ARMÉE

NIGERIA – Au moins 27 morts dans une attaque armée à Jebu-Rahoss

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Des hommes armés ont tué au moins 27 personnes et blessé plusieurs autres dans la communauté de Jebu-Rahoss, dans la circonscription de Riyom, dans l’État du Plateau, dans le centre du Nigeria, ont déclaré plusieurs sources locales à l’AFP mardi.

« 27 personnes innocentes ont été abattues, certaines ont même été tuées à coups de machette, principalement des femmes. De nombreux blessés ont été transportés à l’hôpital. Nous soupçonnons les assaillants d’être des éleveurs fulani », a déclaré Haggai Gankis, secrétaire de l’organisation locale dédiée à la jeunesse, Berom Youth Moulders.

L’État de Plateau connaît depuis longtemps des violences, avec une recrudescence ces derniers temps, entre éleveurs musulmans et agriculteurs sédentaires, principalement chrétiens, pour le contrôle des terres et des ressources.

Selon M. Gankis, l’attaque a eu lieu lundi soir quand les assaillants sont entrés dans le village vers 21H locales (20H GMT), ont tiré des coups de feu et tué leurs victimes à coups de machette.

« Nous dormions quand nous avons entendu des coups de feu. Les assaillants ont tiré sur beaucoup de gens et ont également utilisé des machettes pour tuer de nombreuses personnes« , a déclaré David Chuwang, un habitant de Jebu.

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« D’autres cadavres ont été retrouvés, certains brûlés au point d’être méconnaissables, et le nombre de morts s’élève désormais à 27« , a-t-il ajouté.

« Trois de mes proches ont été tués, sans aucune raison. Aujourd’hui, 27 innocents ont été attaqués et tués« , a de son côté détaillé Moses Da Chomo, un autre habitant qui s’estime « chanceux » car les assaillants ne sont pas venus dans son quartier.

– Recrudescence des attaques –

Les tensions sont fortes dans la région depuis plusieurs mois après une recrudescence des attaques.

Depuis des années, la région centrale du Nigeria, à cheval entre le nord à dominante musulmane et le sud à dominante chrétienne, est le théâtre de conflits aux dynamiques complexes qui vont au-delà des simples antagonismes communautaires: rivalités foncières aggravées par le changement climatique, prolifération des armes légères, et réponses limitées de l’État.

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Dans le centre du pays, les terres disponibles pour l’agriculture et l’élevage se réduisent régulièrement à cause du changement climatique et de l’expansion humaine, ce qui entraîne une concurrence parfois mortelle pour un espace de plus en plus limité.

Des querelles localisées entre individus ou petits groupes peuvent rapidement dégénérer en violences de masse, ouvrant le cercle vicieux des représailles.

La semaine dernière, au moins 40 membres d’une milice d’autodéfense ont été tués par un gang armé.

Selon un rapport récent d’Amnesty International, 2.600 personnes ont été tuées dans des attaques perpétrées au cours des deux dernières années dans l’État de Plateau.

Source : Sénéweb

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SOCIÉTÉ

TCHAD – Disparition inquiétante à N’Djaména : huit évangélistes introuvables depuis le 21 juin

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Dans un communiqué de publié le 14 juillet, des parents de huit jeunes, présentés comme des évangélistes, alertent sur leur arrestation et détention sécrète.

Selon un communiqué du 4 juillet, ces jeunes « évangélistes » ont été interpellés le 21 juin 2025 au quartier Sabangali dans le 3e arrondissement de N’Djaména par des « inconnus » alors qu’ils étaient en mission d’évangélisation. Depuis cette date, aucune trace d’eux, suscitant l’inquiétude des parents.

« Nous avons mené des démarches auprès du procureur de la République et certaines associations de défense des droits de l’homme, mais elles ont été vaines. Aucune traçabilité et aucune lueur d’espoir », écrivent les parents.

De cette disparition inquiétante, les parents s’en remettent au gouvernement. « Nous le demandons d’agir. Si nos enfants ont commis une infraction, qu’ils soient présentés devant la Justice afin qu’ils y répondent. Ça ne sert à rien de les maintenir au cachot », interpellent-ils les autorités. « Et si jamais ils sont morts, qu’on nous restitue leurs corps pour les enterrer dignement et faire leur deuil », concluent-ils.

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