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CENTRAFRIQUE

CENTRAFRIQUE : Le président Faustin Archange Touadera réélu

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Le président sortant, Faustin Archange Touadera, favori des élections centrafricaines du 27 décembre 2020, a été finalement réélu dès le premier tour du scrutin avec 53,97% selon les résultats de la Commission électorale centrafricaine annoncés ce lundi 4 janvier 2021.

Faustin Archange Touadera est désormais le nouveau président de la Centrafrique. Une élection dont il était parti favoris avec un taux de participation au scrutin de 76,31%. Un taux confirmé par la Commission électorale qui, cependant, ne reflète pas la réalité selon les nombreux observateurs étrangers. 

Le président Faustin Archange Touadéra qui était candidat à sa propre succession, est âgé de 63 ans. Il a eu 53,92% des voix exprimées contre 21,01% pour son principal challenger, l’ancien Premier ministre, Anicet Georges Dologuélé, suivis de 14 autres candidats de l’opposition.

Ce scrutin, largement contesté par l’opposition centrafricaine, s’est déroulé dans un contexte assez tendu où des groupes armés ont menacé de saboter les élections et de marcher sur Bangui la capitale. Mais, avec l’appui des forces russes et rwandaises soutenues par les casques bleus de l’ONU, le vote s’est tenu dans le calme surtout dans la capitale.  Mais, dans les autres parties du pays, des milliers d’électeurs n’ont pas pu s’exprimer à cause de la menace des groupes armés et du retard dans la distribution des cartes d’électeurs et d’ouverture de certains bureaux de vote. Le candidat malheureux, classé deuxième, Anicet Georges Dologuélé quant à lui,  qualifie cette élection de “Farce” électorale.  

Il incombe désormais à la Cour Constitutionnelle de valider définitivement ces résultats. Si cette tendance est confirmée par la Cour Constitutionnelle, Faustin Archange Touadéra va briguer un second mandat à la tête de la République centrafricaine après sa première élection en 2016.Les résultats officiels sont attendus le 19 janvier 2021.

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A LA UNE

CENTRAFRIQUE – La Cour pénale spéciale débute officiellement son second mandat

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Créée en 2018 afin d’enquêter, instruire et juger les violations graves des droits humains et du droit international humanitaire commis sur le territoire de la République Centrafricaine depuis le 1er janvier 2003, cette cour hybride fait aujourd’hui l’objet de controverse. À l’aube de son second mandat, les victimes pensent que la CPS n’a pas pleinement rempli son rôle. Pourtant, la juridiction dresse un bilan satisfaisant en dépit de quelques difficultés.

La Cour pénale spéciale a été créée dans un contexte où l’impunité bat son plein en République centrafricaine. Cette cour hybride avait suscité de grands espoirs parmi les victimes qui avaient soif de la justice après des décennies crises. Cinq ans après sa création, Étienne Oumbam, l’une des victimes président de l’association des victimes unies de Centrafrique dresse un bilan mitigé.

« La CPS a certes tenu un procès soldé par la condamnation de trois de nos bourreaux, mais c’est insignifiant pour un mandat de cinq ans. Presque tous nos bourreaux sont dans la nature, certains sont là, ils ne sont même pas inquiétés. Les victimes ne sont pas encore convaincues du travail de cette cour ».

La CPS de son côté note un bilan satisfaisant avec 43 arrestations, un procès et 24 dossiers en instruction. Pour les cinq prochaines années, Gervais Opportini Bodangaï présente les perspectives. « En première position, c’est l’ouverture d’un deuxième procès. Cette ouverture de procès va se dérouler avant la fin de l’année 2023. Et je note encore qu’il y a plus de 40 mandats d’arrêt qui sont en cours d’exécution concernant des crimes graves commis sur le territoire de la République centrafricain. »

Pour ce second mandat, la CPS souhaite recruter d’autres magistrats et des conseillers juridiques pour renforcer son équipe. En terme de contribution, elle a reçu mardi dernier un financement de près de 3 milliards fcfa de la part des Etats-Unis.

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AFRIQUE CENTRALE

CENTRAFRIQUE : Les rebelles encerclent la capitale, la situation est “apocalyptique”

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La situation à Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA), est « apocalyptique ». Selon l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé, les forces rebelles ont encerclé la ville. Elles contrôlent maintenant les deux tiers du pays.

La violence couve en Centrafrique où les rebelles gagnent du terrain. En effet, deux tiers du pays est entre leurs mains. C’est l’ex-Premier ministre Martin Ziguélé qui sonne l’alerte affirmant que les combats sont quotidiens dans tout le pays et qu’il ne peut pas quitter Bangui sans une escorte armée. Selon les chiffres de l’Organisation des Nations Unies (ONU), plus de 200 000 personnes ont fui leurs foyers depuis que le conflit a éclaté le mois dernier.

Les forces gouvernementales soutenues par les troupes de l’ONU, russes et rwandaises défendent actuellement la ville qui est en état d’urgence depuis début janvier. Au moins 12 000 soldats de la paix sont déjà sur le terrain en RCA.

Pour Martin Ziguélé, la préoccupation majeure consiste pour le moment à sécuriser la principale voie d’approvisionnement entre Bangui et l’est du Cameroun. « Je ne peux pas quitter Bangui sans une escorte militaire lourdement armée », a-t-il déclaré qualifiant la situation d’« Apocalyptique ». Un porte-parole du HCR, à Genève, a déclaré que les attaques des rebelles avaient entravé l’accès humanitaire à Bangui et que de nombreuses personnes sont maintenant confrontées à des « conditions désastreuses ».

Les forces rebelles qui entourent actuellement Bangui contestent la validité de la réélection du président Faustin Archange Touadéra en décembre.

Lors de sa première adresse à la Nation après sa réélection officielle, le Président Touadéra avait appelé à la réconciliation nationale et tendu la main à l’opposition démocratique. En revanche, il avait fermement condamné l’offensive rebelle déclenchée huit jours avant la Présidentielle. « Les auteurs, coauteurs et complices présumés de ces crimes imprescriptibles commis contre le peuple centrafricain seront recherchés, arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes », avait-il déclaré.

Il a accusé l’ancien Président François Bozizé, dont la candidature à la Présidentielle avait été invalidée par la Cour constitutionnelle, d’être derrière les rebelles, d’avoir réuni les moyens et mis le feu au pays.

Depuis qu’ils ont juré de « marcher sur Bangui », les rebelles menaient jusqu’ici des attaques sporadiques mais parfois violentes, généralement loin de la capitale, même si deux attaques simultanées d’environ 200 assaillants ont été repoussées le 13 janvier à Bangui.

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AFRIQUE CENTRALE

CENTRAFRIQUE : L’URCA d’Anicet Georges Dologuélé maintient sa participation aux législatives

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Le bureau politique de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) a annoncé, mercredi 3 février, le maintien de la participation du parti au second tour des Législatives et aux prochaines élections partielles. Une décision qui tranche d’avec la position de la Coalition de l’opposition COD-2020, dont fait partie l’URCA, qui a suspendu sa participation au processus en cours.

La coalition de l’opposition centrafricaine COD-2020 a pris la décision de suspendre sa participation aux Législatives. Elle dénonce « un simulacre » électoral après que la Cour constitutionnelle a rejeté la plupart de ses requêtes en annulation pour le 1er tour des élections. Contre toute attente, l’URCA d’Anicet Georges Dologuélé a décidé de maintenir sa participation auxdites joutes électorales.

 « Certes nous dénonçons les irrégularités qui ont marqué le premier tour. Mais pour défendre nos idées, il nous faut être présent à l’Assemblée », a expliqué l’un des porte-parole d’Anicet Georges Dologuélé, Wilfriedo Mescheba.

Cette annonce, qui a eu l’effet d’une bombe, a jeté le trouble, mercredi, au sein de la COD-2020. « La décision de se retirer des législatives a été prise à l’unanimité, et en présence du vice-président de l’URCA », a réagi Nicolas Tiangaye. Si les divergences sont fréquentes au sein de la coalition de l’opposition, c’est la première fois que l’URCA manifeste ouvertement son désaccord.

Le lundi 1 fevrier, la Cour constitutionnelle a validé 22 sièges sur les 140 au premier tour et a annulé le scrutin dans 13 circonscriptions. L’opposition dénonce un processus électoral calamiteux et appelle à la reprise des élections couplées.

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