Connect with us

AFRIQUE AUSTRALE

MADAGASCAR : Sénatoriales : 14 candidatures en lice

Publie

le

14 listes sont en lice pour les élections sénatoriales. Ils veulent conquérir 12 sièges au Sénat. La course est désormais lancée. Les 14 candidatures ont été déposées auprès de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures  (OVEC). Des partis politiques et des partis indépendants se sont présentés auprès dans leur bureau pour s’inscrire. 

Les candidats de l’IRMAR qui est la plateforme des partis politiques au pouvoir sont finalement présentés au grand jour. L’identité des candidats que le régime en place va soutenir est également dévoilée. Herimanana Raafimahefa et Sylvain Rabetsaroana dirigent la liste IRMAR pour la province d’Antananarivo.

Le parti Malagasy Miara-mianga (MMM) a montré sa détermination de siéger au Sénat poussant le parti de Hajo Andrianarinarivelo de se présenter aux sénatoriales. Il compte décrocher deux sièges. 

En réalité, parmi les candidatures déposées, une majorité d’entre elles sont issues de la plateforme IRK, affiliée au président Andry Rajoelina. Des candidats indépendants ont également soumis leurs dossiers. Dans leur globalité, le nombre de candidatures reste faible. Cette faible participation s’explique du fait que les deux grands partis d’opposition du pays, le TIM et le HVM, ont décidé de boycotter les élections sénatoriales.

L’ensemble des candidatures seront évalués selon les pièces soumis à l’organisation chargé de diriger et d’organiser ces sénatoriales. De nombreux critères seront étudiés par les représentants du ministère de la Justice, la direction des impôts et d’autres techniciens. 

A noter que les élections sénatoriales sont prévues le 11 décembre 2020.

Continuer la lecture
Cliquez ici pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A LA UNE

SIERRA LEONE – Les autorités dénoncent une tentative de coup d’Etat dimanche

Publie

le

De hauts responsables sierra-léonais ont estimé mardi que les troubles qui ont fait 21 morts dimanche 26 novembre 2023 à Freetown étaient le fruit d’une nouvelle tentative de coup d’Etat en Afrique de l’Ouest, impliquant des soldats et des gardes de l’ancien président Ernest Bai Koroma.

Les instigateurs du coup de force qui a secoué la capitale dimanche et aussi fait sortir de prison des centaines de détenus ne sont cependant pas identifiés et aucun lien n’est établi à ce stade avec M. Koroma, prédécesseur entre 2007 et 2018 de l’actuel chef de l’Etat Julius Maada Bio, ont-ils indiqué.

Ces responsables ont livré à la presse le compte rendu le plus détaillé à ce jour des troubles survenus dimanche, dont les autorités s’étaient gardées jusqu’alors de qualifier la nature.

Ils ont aussi réaffirmé que les autorités contrôlaient la situation, alors que des coups de feu, tirés selon eux lors de l’arrestation d’un suspect, ont à nouveau suscité l’effroi dans la capitale mardi.

« Nous avons ouvert une enquête pour une tentative de coup d’Etat qui a échoué », a dit le chef de la police William Fayia Sellu. « Un groupe de gens ont tenté de renverser le pouvoir en place en utilisant la force », a-t-il dit.

Aux premières heures de dimanche, des hommes ont attaqué une armurerie militaire, deux autres casernes, deux prisons et deux postes de police, affrontant les forces de sécurité les armes à la main.

Les combats ont fait 21 morts, dont 14 soldats, un policier, un gardien de prison, un agent de sécurité, une femme et trois assaillants, a déclaré le ministre de l’Information Chernor Bah.

– « Belle récompense » –
Plus de 2.200 détenus sont sortis de prison, dont 124 y sont retournés depuis, a dit le colonel Sheikh Sulaiman Massaquoi, chef des services pénitentiaires.

Treize militaires et un civil suspectés d’être impliqués dans le coup de force sont en détention, a dit le ministre de l’Information. Les autorités ont indiqué mener une « chasse à l’homme » pour retrouver d’autres suspects.

La police a publié mardi les photos et les noms de 32 hommes et 2 femmes recherchés comme « fugitifs », dont des soldats et des policiers en activité ou à la retraite. Et promis une « belle récompense » à quiconque fournira des informations conduisant à leur capture.

Un nombre significatif de rebelles sont d’anciens gardes de l’ex-président Ernest Bai Koroma, a dit le chef d’état-major, le lieutenant-général Peter Lavahun. Il a invoqué les investigations toujours en cours pour se garder de se prononcer sur une implication de M. Koroma.

Il a aussi reconnu que les meneurs restaient à identifier.

Les responsables ont indiqué, comme le suggéraient des photos circulant sur les réseaux sociaux, qu’un ancien membre de la garde rapprochée de M. Koroma comptait parmi les personnes tuées.

– La Cedeao « prête » –
M. Koroma, qui vit dans la capitale, avait condamné les violences dimanche dans un communiqué, et rapporté qu’un caporal assigné à sa garde avait été tué par balle dans le périmètre de sa résidence.

Les responsables ont reconnu que, contrairement aux premières déclarations gouvernementales, les rebelles avaient réussi à mettre la main sur des armes.

Les services de sécurité ont récupéré deux véhicules avec des lance-roquettes et des fusils automatiques à la périphérie de Freetown, ont-t-il ajouté. Mais ils ont reconnu ignorer ce qui se trouvait encore dans la nature.

Ces évènements ont immédiatement réveillé le spectre d’un nouveau coup d’Etat dans une Afrique de l’Ouest qui, depuis 2020, en a connu au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, tous parmi les 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), comme la Sierra Leone.

Le chef de l’Etat sierra-léonais a reçu lundi une délégation de haut niveau de la Cedeao et du Nigeria, poids lourd de la région qui exerce actuellement la présidence de l’organisation, selon des images diffusées par ses services mardi.

La Cedeao est prête à déployer en Sierra Leone « des éléments régionaux si nécessaire », a dit le président de la Commission du bloc ouest-africain, Omar Alieu Touray, sans préciser de quels « éléments » il parlait.

Le ministre de l’Information sierra-léonais a cependant assuré qu’à ce stade, Freetown n’était pas demandeuse d’un tel déploiement.

Continuer la lecture

A LA UNE

SIERRA LEONE – le gouvernement allège le couvre-feu au lendemain d’affrontements à Freetown

Publie

le

Les Sierra-Léonais ont commencé à reprendre leurs activités ce 27 novembre 2023 à Freetown, placée sous haute protection au lendemain des affrontements armés qui ont secoué la capitale, et après l’allègement du couvre-feu national instauré la veille. Des affrontements qui ont fait 13 morts dans les rangs de membres de l’armée loyaux aux autorités, a par ailleurs affirmé à l’AFP le porte-parole de l’armée.

À Freetown, en Sierra Leone, des inconnus ont attaqué des casernes, une armurerie, libéré des prisonniers, le 26 novembre 2023. Des affrontements ont éclaté avec l’armée nationale, déployée en ville. Les autorités ont dénoncé une tentative de déstabilisation de l’État.

Ce lundi, le gouvernement a allégé le couvre-feu illimité décrété la veille et qui avait transformé Freetown en ville fantôme. Il reprendra de 21h00 à 06h00 du matin, jusqu’à nouvel ordre.


Ce 27 novembre, la ville est calme, mais fébrile. Une partie des magasins et des banques ont ouvert et le trafic a repris. Néanmoins, les écoles et de nombreuses boutiques restent fermées.

Beaucoup de commerçants ont peur de rouvrir et de perdre leurs marchandises. Pour eux, les autorités ne maîtrisent pas encore la situation. Seuls les vendeurs au marché ou dans les rues ont relancé leurs activités.

À la radio-télévision nationale, le chef de l’État avait déclaré hier que des individus non identifiés avaient attaqué des casernes militaires à Freetown, ainsi qu’une armurerie, avant d’être repoussés. Il avait demandé aux gens de garder leur calme et de rester unis.

Les auteurs seraient à la fois d’anciens militaires et des soldats encore actifs, selon le gouvernement
Plusieurs témoins avaient croisé ces mystérieux assaillants, souvent habillés en treillis. « Nous allons nettoyer cette société. Nous savons ce que nous faisons. Nous n’en avons pas après les civils ordinaires », avaient-ils dit.

On ne connaît pas le bilan des affrontements. En revanche, l’ancien président sierra-léonais, Ernest Koroma, a affirmé que sa résidence avait été attaquée. Il a condamné les violences et déploré la mort et l’enlèvement de deux de ses gardes du corps.

Ce matin, le gouvernement a précisé que les auteurs seraient à la fois d’anciens militaires et des soldats encore actifs. Selon le ministre de l’Information, les principaux chefs ont été arrêtés et sont interrogés. Chernor Bah refuse encore de parler de tentative de coup d’État, même s’il reconnaît des attaques « bien planifiées et coordonnées ». Pour lui, il faut attendre la fin des interrogatoires.

Sur le terrain, en tout cas, la traque continue pour rattraper les fuyards et les prisonniers évadés.

Continuer la lecture

A LA UNE

MADAGASCAR – Recours en justice pour réclamer l’annulation de la présidentielle

Publie

le

Un candidat de l’opposition à la présidentielle à Madagascar a saisi la Haute cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, pour réclamer l’annulation du scrutin dont les résultats annoncés samedi 25 novembre 2023 par la commission électorale donnent le président sortant, Andry Rajoelina, vainqueur au premier tour.

« J’ai déposé deux requêtes pour demander l’annulation du scrutin et la disqualification d’Andry Rajoelina », a déclaré samedi à l’AFP, Siteny Randrianasoloniaiko, dénonçant des fraudes électorales.

Continuer la lecture

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +